Institut Egyptien <al-Qāhira> [Hrsg.]: Bulletin de l'Institut Egyptien (3.Ser. 5.1894(1895))

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4 kilomètres au sud de la coupe qu'avait prise M. Schweinfurth,
a confirmé en tout point les conclusions que j'avais tirées des données
de cette coupe.

Au-dessus du Parisien II, d, peu puissant ici, mais tout à fait
semblable à celui des hauteurs du Mokattam, et du Parisien II, e,
consistant en deux mètres de calcaire argileux blanc, à Cardium
Schweinfurthi, Cytherea nitidula, Natica Sluderi, etc. cal-
caire ayant donné lieu à un plateau assez étendu, j'ai en effet,
rencontré, dans plusieurs falaises en retrait, les nouvelles séries
suivantes :

Série du Ligurien inférieur.

a, Environ 3 mètres d'un sable marneux compact, jaunâtre, à
minces bandes rougeàtres ou bleuâtres, à nombreux grains de
quartz, grossiers et anguleux et à parties légèrement concrétionnées
surtout vers le haut ;

b, Un demi-mètre de grès gris;

c, Six mètres d'une marne sableuse, rouge en bas, puis jaunâtre ;

d, Vingt centimètres de grès clair ;

e, Cinq mètres de marne rouge ; enfin,

/, Un mètre et demi, au moins, d'un calcaire gréseux blanc, à
surface grise, durcie et singulièrement déchiquetée par l'érosion,
calcaire formant dès lors, tantôt des roches chaotiques, tantôt de
petits plateaux supportant de nouvelles assises.

Et bien, Messieurs, quoique cette première série de strates ne
m'aient point offert de traces de fossiles, du moins autant que je me
rappelle (et quitte à bien regarder les échantillons de roche que j'ai
pris), il est évident, qu'au moins les assises a et / sont marines : a,
pareeque oe sable marneux rouge, à gros grains de quartz an-
guleux et en couches régulières, annonce l'invasion par la mer
d'une contrée sablonneuse, telle qu'a dû l'être le sollibyque durant
l'âge bartonien, et /, parce qu'il n'y a que la mer à déposer des
calcaires gréseux. Or, une nouvelle preuve que cette première série
est bien du Ligurien inférieur, c'est qu'elle est recouverte par la