DOI Heft:
Nr. 4
DOI Artikel:Mayer-Eymar, Karl: Quelques mots sur ses nouvelles recherches relatives au ligurien et au tongrien d'Égypte
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.12755#0232
Série du Ligurien supérieur, à savoir :
Ici, par au moins 4 mètres de marnes sableuses versicolores, en
couches de diverses épaisseurs et, dès lors, d'an faciès parfaitement
identique à celui des marnes versicolores du fond des tombeaux des
Khalifes et du pied des collines de Sandbarger, de même qu'à celles
que cite M. Schweinfurth dans la coupe qu'il a donnée.
Série du Tongrien inférieur.
Les moines versicolores de la coupe que j'ai prise sont à leur tour
couronnées par un banc d'une roche toute nouvelle, formant par sa
dureté de nouveau un petit plateau ou des têtes de mamelons. C'est
un calcaire argileux peu puissant, d'un beau jaune, à traces de fos-
siles, m'a-t-il semblé, et ressemblant à certaines parties du calcaire
tongrien inférieur des collines de Sandberger, plus qu'à toute autre
roche égyptienne. Or, à partir de cette assise, jusqu'au tuf gris à
bhcayens de dolérite qui supporte le basalte, il y a au moins 15 mè-
tres de marnes sableuses rougeàtres, jaunâtres et blanchâtres,
divisées en trois séries par deux gros bancs de grès blanc et chacune
entrecoupée par plusieurs (au moins cinq ou six) petites couches de
petites concrétions gréseuses, telles que nous les connaissons du
Tongrien inférieur des tombeaux des Khalifes et de la colline de
Walther. Voici donc ici aussi le Tongrien inférieur, marin, en ses
bancs durs, mis une fois pour toutes hors de doute. Maintenant,
Messieurs, vous comprendrez qu'après mes constatations antérieu-
res de l'existence du basalte doléritique sur plusieurs points, dans
t'est du désert libyque, je n'aie point été surpris de voir, dans la
nouvelle coupe que j'ai prise, une masse de plusieurs mètres de ce
basalte couronner et terminer notre Tongrien inférieur.
De toutes ces constatations, je conclus mieux que jamais, que ce
basalte, désormais si répandu au-dessus du Tongrien inférieur,
forme pour ainsi dire corps avec lui, non seulement par l'intermé-
diaire du tuf brun à petites concrétions de dolérite, passant, en bas,
à une marne sableuse bleuâtre, mais aussi par ces couches de peti-
Ici, par au moins 4 mètres de marnes sableuses versicolores, en
couches de diverses épaisseurs et, dès lors, d'an faciès parfaitement
identique à celui des marnes versicolores du fond des tombeaux des
Khalifes et du pied des collines de Sandbarger, de même qu'à celles
que cite M. Schweinfurth dans la coupe qu'il a donnée.
Série du Tongrien inférieur.
Les moines versicolores de la coupe que j'ai prise sont à leur tour
couronnées par un banc d'une roche toute nouvelle, formant par sa
dureté de nouveau un petit plateau ou des têtes de mamelons. C'est
un calcaire argileux peu puissant, d'un beau jaune, à traces de fos-
siles, m'a-t-il semblé, et ressemblant à certaines parties du calcaire
tongrien inférieur des collines de Sandberger, plus qu'à toute autre
roche égyptienne. Or, à partir de cette assise, jusqu'au tuf gris à
bhcayens de dolérite qui supporte le basalte, il y a au moins 15 mè-
tres de marnes sableuses rougeàtres, jaunâtres et blanchâtres,
divisées en trois séries par deux gros bancs de grès blanc et chacune
entrecoupée par plusieurs (au moins cinq ou six) petites couches de
petites concrétions gréseuses, telles que nous les connaissons du
Tongrien inférieur des tombeaux des Khalifes et de la colline de
Walther. Voici donc ici aussi le Tongrien inférieur, marin, en ses
bancs durs, mis une fois pour toutes hors de doute. Maintenant,
Messieurs, vous comprendrez qu'après mes constatations antérieu-
res de l'existence du basalte doléritique sur plusieurs points, dans
t'est du désert libyque, je n'aie point été surpris de voir, dans la
nouvelle coupe que j'ai prise, une masse de plusieurs mètres de ce
basalte couronner et terminer notre Tongrien inférieur.
De toutes ces constatations, je conclus mieux que jamais, que ce
basalte, désormais si répandu au-dessus du Tongrien inférieur,
forme pour ainsi dire corps avec lui, non seulement par l'intermé-
diaire du tuf brun à petites concrétions de dolérite, passant, en bas,
à une marne sableuse bleuâtre, mais aussi par ces couches de peti-