DOI Heft:
Nr. 3
DOI Artikel:Lajard: Deux stations de Silex: taillés dans le désert oriental
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.12755#0168
DEUX STATIONS DE SILEX
TAILLES DANS LE DESERT ORIENTAL
Par M. LAJARD
Ateliers de silex taillés du Ouadi Sel
dans le désert Occidental.
C'était plutôt une présentation, au lieu d'une communication que
je comptais avoir l'honneur de faire à l'Institut relativement à une
double série d'instruments et d'éclats de silex trouvés dans le désert
lybique. La vue des objets eux-mêmes est préférable à la meilleure
description, ensuite cette récolte est encore toute fraîche, et le
temps m'a nécessairement manqué pour une étude complète. Ce-
pendant, pour répondre à un désir exprimé par plusieurs d'entre
vous avec un bienveillant intérêt, je me permettrai d'ajouter quel-
ques mots sur leur signification et sur les découvertes antérieures
d'objets analogues. Ces deux séries sont très différentes et n'ont
aucun rapport entre elles.
La première se compose d'un nombre considérable d'éclats de silex
et de quelques nuclei. Ils proviennent les uns et les autres de l'ouadi
Sel.
Le village d'Abou Rouach est bâti près de l'entrée de l'Ouadi, un
peu vers le sud. Il est séparé du Caire seulement par la largeur de
la vallée du Nil. La vallée commence à cet endroit avec le désert,
s'enfonçant vers l'ouest. Un beau groupe de figuiers sycomores y
marque la limite des champs cultivés. Il a servi de point de repère
pour les cartes de la région. Les silex éclatés commencent à se
montrer à 4 ou 5 kilomètres des figuiers, quand on a dépassé les
restes d'une ancienne exploitation de pierres à fusil et laissé à gau-
che ceux de la pyramide d'Abou-Rouach.
TAILLES DANS LE DESERT ORIENTAL
Par M. LAJARD
Ateliers de silex taillés du Ouadi Sel
dans le désert Occidental.
C'était plutôt une présentation, au lieu d'une communication que
je comptais avoir l'honneur de faire à l'Institut relativement à une
double série d'instruments et d'éclats de silex trouvés dans le désert
lybique. La vue des objets eux-mêmes est préférable à la meilleure
description, ensuite cette récolte est encore toute fraîche, et le
temps m'a nécessairement manqué pour une étude complète. Ce-
pendant, pour répondre à un désir exprimé par plusieurs d'entre
vous avec un bienveillant intérêt, je me permettrai d'ajouter quel-
ques mots sur leur signification et sur les découvertes antérieures
d'objets analogues. Ces deux séries sont très différentes et n'ont
aucun rapport entre elles.
La première se compose d'un nombre considérable d'éclats de silex
et de quelques nuclei. Ils proviennent les uns et les autres de l'ouadi
Sel.
Le village d'Abou Rouach est bâti près de l'entrée de l'Ouadi, un
peu vers le sud. Il est séparé du Caire seulement par la largeur de
la vallée du Nil. La vallée commence à cet endroit avec le désert,
s'enfonçant vers l'ouest. Un beau groupe de figuiers sycomores y
marque la limite des champs cultivés. Il a servi de point de repère
pour les cartes de la région. Les silex éclatés commencent à se
montrer à 4 ou 5 kilomètres des figuiers, quand on a dépassé les
restes d'une ancienne exploitation de pierres à fusil et laissé à gau-
che ceux de la pyramide d'Abou-Rouach.