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Institut Egyptien <al-Qāhira> [Hrsg.]
Bulletin de l'Institut Egyptien — 3.Ser. 5.1894(1895)

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Nr. 8
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Herz, Max: La polychromie dans la peinture et l'architecture arabes en Égypte
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https://doi.org/10.11588/diglit.12755#0402

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LA POLYCHROMIE

Dans la peinture et l'architecture arabes en Egypte(1)

III. — Peinture sur bois.

Gomme il est d'usage de recourir à la peinture pour protéger le
bois contre la désastreuse influence des variations atmosphériques
et aider à sa conservation, il semble que ce genre de décoration
n'ait rien de commun avec les ornements en couleur dont on
couvre les enduits ou la pierre, et doive être rangé dans une caté-
gorie à part. Mais en Egypte, grâce à un ciel d'une admirable
sérénité, la peinture n'est plus indispensable comme élément sim-
plement protecteur ; elle a une tout autre destination, et son
emploi est dicté par une intention manifestement décorative.

Pour se rendre un compte exact de la polychromie sur bois, il
est nécessaire de distinguer le genre « meubles » des travaux pure-
ment architectoniques.

L'examen même rapide d'une construction quelconque, maison-
nette rustique ou riche mosquée, nous renseigne déjà sur l'impor-
tance du bois dans l'architecture arabe. Tantôt nous voyons de
grands balcons en machrabieh qui donnent du relief aux façades,
de nombreuses fenêtres ajjurées comme d'élégantes dentelles et
laissant à peine filtrer la lumière ; tantôt ce sont des treillis à
grandes mailles qui ouvrent au jour un large passage.

Si nous sommes en présence d'un sebil (fontaine), l'attention se
porte sur le balcon du kouttab (école) ou tout au moins sur la
grande marquise qui domine tout le corps de l'édifice.

(I) Voir la communication faite clans la séance du 6 janvier 1893,
 
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