DOI Heft:
Nr. 2
DOI Artikel:Floyer, Ernest Ayscoghe: L' ancien mur de Dendera: Tentyrys, Coptos ou Ombos
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.12755#0108
Annexe N° 4 à la séance du 2 Février 1894,
L'ANCLEN MUR DE DENDERA
NTYRYS, COPTOS OU OMBOS
PAR
E. A. FLOYER M. R. A. S.
« Inter finitimos velus atque an tiqua simullas
[mmortale odium, et nunquam sanabile vulnus,
Ardet adhuc Coptos et Tentyra. »
Juvénal sat. xv.
Les positions de Dendera et de Kéneh sont bien connues. Le Nil
roule ses eaux vers l'ouest. Sur la rive nord se dresse, à douze
milles et demi de Koptos, la grande ville moderne de Kéneh. Sur la
rive opposée, à 3 ou 4 milles à l'ouest de Kéneh, gisent les ruines
de Dendera, dont les palmiers ombrageux chantés par Juvénal, ont
disparu,, comme ont disparu également ses chasseurs dec rocodiles
et leur chasse.
Juste en face de Kéneh, à 3 ou 4 milles donc à l'est de Dendera
s'élève une vieille muraille, longue de près de 4 milles. C'est de ce
mur et du but pour lequel il avait été bâti que je désire vous
entretenir, en offrant mes observations à votre critique éclairée.
Si, en vous éloignant du fleuve, vous marchez vers le sud, à tra-
vers la terre cultivée, vous arrivez à une petite montée formée de
cailloux. Viennent ensuite tantôt des buttes ondulantes de cailloux,
tantôt des monticules brisés qu'entrecoupent de petits cours d'eau.
Derrière ces monticules, se dresse un rempart en forme de falaises
qui s'élancent à une hauteur de 1500 pieds environ.
Sous la corniche de la falaise,, où nous grimpâmes avec difficulté
par la chaleur du mois de juin, se trouve une petite guérite enduite
de plâtre, d'où la sentinelle pouvait contempler en panorama les
routes commerciales de Coptos et Myos Hormus, et le désert de l'est
jusqu'au partage des eaux.
L'ANCLEN MUR DE DENDERA
NTYRYS, COPTOS OU OMBOS
PAR
E. A. FLOYER M. R. A. S.
« Inter finitimos velus atque an tiqua simullas
[mmortale odium, et nunquam sanabile vulnus,
Ardet adhuc Coptos et Tentyra. »
Juvénal sat. xv.
Les positions de Dendera et de Kéneh sont bien connues. Le Nil
roule ses eaux vers l'ouest. Sur la rive nord se dresse, à douze
milles et demi de Koptos, la grande ville moderne de Kéneh. Sur la
rive opposée, à 3 ou 4 milles à l'ouest de Kéneh, gisent les ruines
de Dendera, dont les palmiers ombrageux chantés par Juvénal, ont
disparu,, comme ont disparu également ses chasseurs dec rocodiles
et leur chasse.
Juste en face de Kéneh, à 3 ou 4 milles donc à l'est de Dendera
s'élève une vieille muraille, longue de près de 4 milles. C'est de ce
mur et du but pour lequel il avait été bâti que je désire vous
entretenir, en offrant mes observations à votre critique éclairée.
Si, en vous éloignant du fleuve, vous marchez vers le sud, à tra-
vers la terre cultivée, vous arrivez à une petite montée formée de
cailloux. Viennent ensuite tantôt des buttes ondulantes de cailloux,
tantôt des monticules brisés qu'entrecoupent de petits cours d'eau.
Derrière ces monticules, se dresse un rempart en forme de falaises
qui s'élancent à une hauteur de 1500 pieds environ.
Sous la corniche de la falaise,, où nous grimpâmes avec difficulté
par la chaleur du mois de juin, se trouve une petite guérite enduite
de plâtre, d'où la sentinelle pouvait contempler en panorama les
routes commerciales de Coptos et Myos Hormus, et le désert de l'est
jusqu'au partage des eaux.