Annexe N° 1 à la séance du 28 De'cembre 1894.
PUISSANCE ÉLECTRIQUE DES CATARACTES
1° Diminution de la valeur des produits agricoles.
Dans un mémoire lu à l'Institut égyptien le 6 février 1891, Diminution de
» , • , , ., . , , valeur des Produ
nous avons lait remarquer que les prix des produits agricoles vont agricoles.
toujours en diminuant depuis un grand nombre d'années.
Après avoir donné des renseignements sur cette baisse jusqu'en
1890, nous ajoutions les phrases suivantes :
« Cette situation est loin d'être bonne, et un abaissement sérieux
du taux des impôts est indispensable. Cependant on peut encore
espérer pouvoir continuer à cultiver du citon avec des bénéfices
faibles ; mais est-il raisonn?ble de croire que l'on p >una longtemps
continuer à cultiver le blé? Je ne le crois pas, et, à mes yeux, la
culture chétui t)ute entière disparaîtra forcément dans quelques
années. Que deviendra alors la Haute-Egypte, si à ce moment on
ne lui a pas enore amené de Ueau séfi ?
« Ce n'est donc pas l'eau chétui, l'eau de la crue, qui est désor-
mais intéressante pour l'Egypte, c'est exclusivement l'eau séfi,
c'est-à-dire l'eau d'étiage, dont les cultures peuvent permettre des
bénéfices et un abaissement des impôts ».
Ces craintes exprimées au commencement de 1891 se sont mal-
heureusement réalisées trop tôt.
Nous donnms des renseignements précis, sur la baisse des pro-
duits de l'Egypte, dans le tableau ci-après, qui a été dressé par
l'Administration des Domaines de l'Etat.
Il ne comprend pas le sucre, p)ur ce mitif que les Domaines n'en
fabriquent pas.
PUISSANCE ÉLECTRIQUE DES CATARACTES
1° Diminution de la valeur des produits agricoles.
Dans un mémoire lu à l'Institut égyptien le 6 février 1891, Diminution de
» , • , , ., . , , valeur des Produ
nous avons lait remarquer que les prix des produits agricoles vont agricoles.
toujours en diminuant depuis un grand nombre d'années.
Après avoir donné des renseignements sur cette baisse jusqu'en
1890, nous ajoutions les phrases suivantes :
« Cette situation est loin d'être bonne, et un abaissement sérieux
du taux des impôts est indispensable. Cependant on peut encore
espérer pouvoir continuer à cultiver du citon avec des bénéfices
faibles ; mais est-il raisonn?ble de croire que l'on p >una longtemps
continuer à cultiver le blé? Je ne le crois pas, et, à mes yeux, la
culture chétui t)ute entière disparaîtra forcément dans quelques
années. Que deviendra alors la Haute-Egypte, si à ce moment on
ne lui a pas enore amené de Ueau séfi ?
« Ce n'est donc pas l'eau chétui, l'eau de la crue, qui est désor-
mais intéressante pour l'Egypte, c'est exclusivement l'eau séfi,
c'est-à-dire l'eau d'étiage, dont les cultures peuvent permettre des
bénéfices et un abaissement des impôts ».
Ces craintes exprimées au commencement de 1891 se sont mal-
heureusement réalisées trop tôt.
Nous donnms des renseignements précis, sur la baisse des pro-
duits de l'Egypte, dans le tableau ci-après, qui a été dressé par
l'Administration des Domaines de l'Etat.
Il ne comprend pas le sucre, p)ur ce mitif que les Domaines n'en
fabriquent pas.