DOI Heft:
Nr. 7
DOI Artikel:Innes, Walter-F.: Aperçu des helminthiases que l'on observe en Égypte
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.12755#0304
APERÇU
s
DES
HELMINTHIASES QUE L'ON OBSERVE EN EGYPTE
—-^ZG^&SïA- '
Ainsi que toutes les espèces qui composent le règne animal,
l'homme héberge des parasites appartenant à différentes classes.
Ce ne sont pas des micro-organismes seulement qui envahis-
sent son corps et viennent y produire des perturbations auxquelles
il succombe parfois ; il existe, en outre de certains infusoires, des
grégarines et des coccidium, des êtres d'un rang plus élevé et qui,
tout en l'attaquant en nombre bien moins considérable sont, quand
même assez puissants pour le miner et le faire périr.
Ces ennemis, avec lesquels il faut sérieusement compter dans
certaines régions, appartiennent à la classe des vers et ont reçu le
nom d'Entozoaires.
L'homme, en sa qualité d'omnivore, jouit, sous le rapport du
parasitisme, d'un triste privilège et c'est ainsi que nous retrouvons
simultanément chez lui les vers qui sont à certaines périodes de
leur évolution les hôtes des carnassiers et ceux qu'hébergent les
herbivores. Son contact avec les animaux domestiques lui four-
nit en outre un autre moyen d'infection et il est bien rare qu'il
puisse se soustraire complètement à tous ces ennemis.
C'est principalement au manque de soins hygiéniques et de pro-
preté qu'il faut rapporter la plus grande partie des cas d'infection.
Les aliments crus et non lavés, sur lesquels des œufs ou des
embryons de vers se trouvent déposés, la souillure des mains et
surtout l'usage de l'eau de boisson uon filtrée sont avec les viandes
contaminées et insuffisamment cuites, les véhicules qui servent aux
parasites pour s'introduire dans le corps, et il est facile de se rendre
s
DES
HELMINTHIASES QUE L'ON OBSERVE EN EGYPTE
—-^ZG^&SïA- '
Ainsi que toutes les espèces qui composent le règne animal,
l'homme héberge des parasites appartenant à différentes classes.
Ce ne sont pas des micro-organismes seulement qui envahis-
sent son corps et viennent y produire des perturbations auxquelles
il succombe parfois ; il existe, en outre de certains infusoires, des
grégarines et des coccidium, des êtres d'un rang plus élevé et qui,
tout en l'attaquant en nombre bien moins considérable sont, quand
même assez puissants pour le miner et le faire périr.
Ces ennemis, avec lesquels il faut sérieusement compter dans
certaines régions, appartiennent à la classe des vers et ont reçu le
nom d'Entozoaires.
L'homme, en sa qualité d'omnivore, jouit, sous le rapport du
parasitisme, d'un triste privilège et c'est ainsi que nous retrouvons
simultanément chez lui les vers qui sont à certaines périodes de
leur évolution les hôtes des carnassiers et ceux qu'hébergent les
herbivores. Son contact avec les animaux domestiques lui four-
nit en outre un autre moyen d'infection et il est bien rare qu'il
puisse se soustraire complètement à tous ces ennemis.
C'est principalement au manque de soins hygiéniques et de pro-
preté qu'il faut rapporter la plus grande partie des cas d'infection.
Les aliments crus et non lavés, sur lesquels des œufs ou des
embryons de vers se trouvent déposés, la souillure des mains et
surtout l'usage de l'eau de boisson uon filtrée sont avec les viandes
contaminées et insuffisamment cuites, les véhicules qui servent aux
parasites pour s'introduire dans le corps, et il est facile de se rendre