DOI issue:
Nr. 8
DOI article:Fourtau, René: Étude géologique sur le Gebel Ahmar
DOI Page / Citation link: https://doi.org/10.11588/diglit.12755#0392
ÉTUDE GÉOLOGIQUE SUR LE GEBEL AH M A H
Dans un mémoire sur le Tongrien et le Ligurien d'Egypte (l),
M. le professeur Mayer-Eymar, discutant l'opinion de MAI.
Schweinfurth et Sickenberger sur la formation du Gebel Ahmar,
n'admet point que ce soit là le produit de véritables geysers, et
explique la formation de ces pitons de quartzites, ainsi que de ceux
plus à l'est connus sur le nom de Gebel Kreïboun, par des ruisseaux
d'eau plus ou moins chaude et siliceuse descendant des forêts du
Mokattam et par la destruciion par érosion des parois de calcaire
grossier des petits bassins que ces ruisseaux remplirent sur leur
chemin vers le Nil.
Après les derniers soulèvements de l'époque tongrienne, alors que
la mer bartonnienne couvrait l'emplacement du Delta et du désert
lvbique, M. le professeur Mayer-Eymar admet que le territoire
tongrien fertilisé par les nouvelles roches s-5, couvrit d'épaisses forêts
d'arbres, pour la plupart de l'ordre des Sterculiacées et de l'espèce
nommée Nicolia JEgyptiaca. Puis les eaux souterraines arrêtées
un moment par le long pli sénonien du Gebel Altaka-Ab)u-Roach
désert, soit par des masses volcaniques internes, se mirent à sourdre
à droite et à gauche du bas fleuve d'al )rs sous forme de sources
thermales siliceuses et vinrent baigner le pied des arbres qui occu-
paient alors les dépressions du sol.
Je n'insisterai pas sur le mode de pétrification de ces arbres :
après les savantes études d1 MM. Schweinfurth, Cramer, Kaiser,
(L) Bulletin de la Société géologique de France, 1^* série, t. XX, 1892,
Comptes rendus de l'Institut égyptien, décembre 1893.
Dans un mémoire sur le Tongrien et le Ligurien d'Egypte (l),
M. le professeur Mayer-Eymar, discutant l'opinion de MAI.
Schweinfurth et Sickenberger sur la formation du Gebel Ahmar,
n'admet point que ce soit là le produit de véritables geysers, et
explique la formation de ces pitons de quartzites, ainsi que de ceux
plus à l'est connus sur le nom de Gebel Kreïboun, par des ruisseaux
d'eau plus ou moins chaude et siliceuse descendant des forêts du
Mokattam et par la destruciion par érosion des parois de calcaire
grossier des petits bassins que ces ruisseaux remplirent sur leur
chemin vers le Nil.
Après les derniers soulèvements de l'époque tongrienne, alors que
la mer bartonnienne couvrait l'emplacement du Delta et du désert
lvbique, M. le professeur Mayer-Eymar admet que le territoire
tongrien fertilisé par les nouvelles roches s-5, couvrit d'épaisses forêts
d'arbres, pour la plupart de l'ordre des Sterculiacées et de l'espèce
nommée Nicolia JEgyptiaca. Puis les eaux souterraines arrêtées
un moment par le long pli sénonien du Gebel Altaka-Ab)u-Roach
désert, soit par des masses volcaniques internes, se mirent à sourdre
à droite et à gauche du bas fleuve d'al )rs sous forme de sources
thermales siliceuses et vinrent baigner le pied des arbres qui occu-
paient alors les dépressions du sol.
Je n'insisterai pas sur le mode de pétrification de ces arbres :
après les savantes études d1 MM. Schweinfurth, Cramer, Kaiser,
(L) Bulletin de la Société géologique de France, 1^* série, t. XX, 1892,
Comptes rendus de l'Institut égyptien, décembre 1893.