DOI issue:
Nr. 5
DOI article:Floyer, Ernest Ayscoghe: L' Agava rigida
DOI Page / Citation link: https://doi.org/10.11588/diglit.12755#0246
Annexe Nr 1 à la séance du 4 Mai 1894.
Messieurs,
Avant d'entrer en matière, permettez-moi de faire la remarque
que ma nomination comme membre de l'Institut égyptien cette
année, a eu lieu exactement 25 ans après mon premier débarque-
ment aux Indes, et que mon entrée à l'Institut est ainsi le couron-
nement, le jubilé de cette périoie de ma vie.
C'est une heureuse chance pour moi d'être le premier à attirer
l'attention de l'Institut sur une plante textile qui a fait parler d'elle
pendant ces dernières années et par laquelle il se fait de grandes
fortunes, plante dont la culture peut réussir en Egypte, mais qu'on
cherche néanmoins à monopoliser dans les îles Bahamas, où sa
valeur a été en premier lieu appréciée.
Pendant ces derniers quatre-vingt-dix ans, les Européens qui ont
été attirés en Egypte ont cherché à y introduire des inventions
utiles de toute sorte. Les maigres traces qui restent de ces efforts
sont bien plus une preuve de modestie que de manque de génie ou
de diligence.
D'une manière générale, les manufactures manquèrent de succès,
faute de combustible.
La dernière d'une longue série d'essais a été la tentative faite
par S. E. Jonlison pacha de faire renaître avec l'encouragement de
notre illustre Président, l'art de vernir la poterie, et le rapport
fait sur ces expériences peut être résumé entièrement dans cette
phrase : « cela dépend du prix du combustible ». Mais laissant les
manufactures et considérant l'agriculture, on voit ressortir deux
succès très frappants.
Messieurs,
Avant d'entrer en matière, permettez-moi de faire la remarque
que ma nomination comme membre de l'Institut égyptien cette
année, a eu lieu exactement 25 ans après mon premier débarque-
ment aux Indes, et que mon entrée à l'Institut est ainsi le couron-
nement, le jubilé de cette périoie de ma vie.
C'est une heureuse chance pour moi d'être le premier à attirer
l'attention de l'Institut sur une plante textile qui a fait parler d'elle
pendant ces dernières années et par laquelle il se fait de grandes
fortunes, plante dont la culture peut réussir en Egypte, mais qu'on
cherche néanmoins à monopoliser dans les îles Bahamas, où sa
valeur a été en premier lieu appréciée.
Pendant ces derniers quatre-vingt-dix ans, les Européens qui ont
été attirés en Egypte ont cherché à y introduire des inventions
utiles de toute sorte. Les maigres traces qui restent de ces efforts
sont bien plus une preuve de modestie que de manque de génie ou
de diligence.
D'une manière générale, les manufactures manquèrent de succès,
faute de combustible.
La dernière d'une longue série d'essais a été la tentative faite
par S. E. Jonlison pacha de faire renaître avec l'encouragement de
notre illustre Président, l'art de vernir la poterie, et le rapport
fait sur ces expériences peut être résumé entièrement dans cette
phrase : « cela dépend du prix du combustible ». Mais laissant les
manufactures et considérant l'agriculture, on voit ressortir deux
succès très frappants.