DOI Heft:
Nr. 4
DOI Artikel:Mayer-Eymar, Karl: L' extension du ligurien et du tongrien en Égypte
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.12562#0103
L'EXTENSION DU LIGURIEN ET DU TONGRIEX
Heureux et fier de me trouver de nouveau parmi vous, grâce à la
belle subvention de voyage que votre bienveillant Comité m'a si
généreusement accordée, je viens aujourd'hui accomplir une partie
de mes devoirs envers votre savante compagnie, en vous faisant
mon rapport sur la première des excursions auxquelles vont donner
lieu mes recherches terminatives sur la distribution des étages
nummulitiques des deux côtés de la vallée du Nil historique.
Mon but presque exclusif et assez restreint, cette fois, est de fixer
— bien approximativement, cela va sans dire — l'étendue en
longueur du Ligurien et du Tongrien inférieur dans la contrée
limitrophe du Fayoum et de la vallée inférieure du Nil. Des trois
excursions, de huit à dix jours, que je crois suffire à cet effet, la
première, dont je viens vous entretenir, se relie au nord à celles
que M. Schweinfurth et moi avons faites dans le massif de Dimé et
consista dès lors en un trajet en demi-cercle tourné vers l'ouest, du
nord du Fayoum aux pyramides de Ghizeh.
Parti de Médinet-el-Fayoum, le deuxième jjur, vers les huit
heures du matin, je pus néanmoins planter ma tente sur la lisière
du désert, derrière le bourg pittoresque de Tamieh, assez tôt dans
la soirée pour m'orienter géologiquement, en cet endroit. Or, si
déjà l'examen des rochers qui entourent le bassin inférieur de
Tamieh, rochers hauts d'une dizaine de mètres et constitués par
un calcaire marneux blanchâtre, m'avait porté à les considérer
comme appartenant à la base du Parisien supérieur, la trouvaille
L
Messieurs,
Heureux et fier de me trouver de nouveau parmi vous, grâce à la
belle subvention de voyage que votre bienveillant Comité m'a si
généreusement accordée, je viens aujourd'hui accomplir une partie
de mes devoirs envers votre savante compagnie, en vous faisant
mon rapport sur la première des excursions auxquelles vont donner
lieu mes recherches terminatives sur la distribution des étages
nummulitiques des deux côtés de la vallée du Nil historique.
Mon but presque exclusif et assez restreint, cette fois, est de fixer
— bien approximativement, cela va sans dire — l'étendue en
longueur du Ligurien et du Tongrien inférieur dans la contrée
limitrophe du Fayoum et de la vallée inférieure du Nil. Des trois
excursions, de huit à dix jours, que je crois suffire à cet effet, la
première, dont je viens vous entretenir, se relie au nord à celles
que M. Schweinfurth et moi avons faites dans le massif de Dimé et
consista dès lors en un trajet en demi-cercle tourné vers l'ouest, du
nord du Fayoum aux pyramides de Ghizeh.
Parti de Médinet-el-Fayoum, le deuxième jjur, vers les huit
heures du matin, je pus néanmoins planter ma tente sur la lisière
du désert, derrière le bourg pittoresque de Tamieh, assez tôt dans
la soirée pour m'orienter géologiquement, en cet endroit. Or, si
déjà l'examen des rochers qui entourent le bassin inférieur de
Tamieh, rochers hauts d'une dizaine de mètres et constitués par
un calcaire marneux blanchâtre, m'avait porté à les considérer
comme appartenant à la base du Parisien supérieur, la trouvaille
L
Messieurs,