Nubar pacha fait ressortir dans son travail l'avantage qu'il y
aurait pour l'Egypte de développer la culture de la luzerne qui
permettrait d'entretenir un plus grand nombre d'animaux néces-
saires à l'agriculteur pour travailler et fertiliser sa terre. Un fed-
dan de luzerne pourrait, d'après l'auteur, nourrir quatre bœufs au
maximum et le total des dépenses pour un feddan s'élèverait,
lpyer de la terre y compris, à 550 piastres. Avec cette somme on
entretiendrait quatre bœufs durant la saison d'été.
Si on se base sur ces calculs, il faudrait donc 0,500 feddans de
luzerne ou d'autre fourrage pour les besoins de la ville d'Alexan-
drie seule, puisque pendant l'année 1896 plus de 25,000 bœufs et
vaches ont été abattus dans cette ville.
Nous devons donc conclure que tout en reconnaissant que l'éle-
vage en Egypte offrirait de grands avantages à la population au
point de vue de son alimentation, il y a une question qui demande
à être traitée et prise en sérieuse considération, c'est celle du dé-
veloppement d'une plante fourragère qui permettra d'abord à
l'agriculteur d'entretenir un bétail suffisant pour le travail des
champs et la fertilisation de la terre.
Lorsque cette culture aura pris une extension en rapport avec
les besoins de l'agriculture, on pourra alors chercher à l'étendre,
pour le plus graud profit des villes, à l'élevage du bétail destiné à
l'abattoir.
Nous pensons toutefois que nos collègues seront unanimes pour
voter avec nous à M. Piot des remerciments pour avoir soulevé
l'importante question de l'élevage, qui, si elle est peut-être pré-
maturée n'en est pas moins d'un grand intérêt pour le pays.
Monsieur le Président,
Sur l'invitation du Bureau, dans sa'dernière séance, nous avons
pris connaissance d'un travail de M. le professeur Rudolph Blitz
intitulé : Th$ jilarjttc and other contQffious diseuses, remis à
l'Institut par son auteur à l'appui de sa candidature.
Nous avons été très surpris, tout d'abord, de trouver au com-
mencement de ce travail trois médaillons représentant Pasteur, le
aurait pour l'Egypte de développer la culture de la luzerne qui
permettrait d'entretenir un plus grand nombre d'animaux néces-
saires à l'agriculteur pour travailler et fertiliser sa terre. Un fed-
dan de luzerne pourrait, d'après l'auteur, nourrir quatre bœufs au
maximum et le total des dépenses pour un feddan s'élèverait,
lpyer de la terre y compris, à 550 piastres. Avec cette somme on
entretiendrait quatre bœufs durant la saison d'été.
Si on se base sur ces calculs, il faudrait donc 0,500 feddans de
luzerne ou d'autre fourrage pour les besoins de la ville d'Alexan-
drie seule, puisque pendant l'année 1896 plus de 25,000 bœufs et
vaches ont été abattus dans cette ville.
Nous devons donc conclure que tout en reconnaissant que l'éle-
vage en Egypte offrirait de grands avantages à la population au
point de vue de son alimentation, il y a une question qui demande
à être traitée et prise en sérieuse considération, c'est celle du dé-
veloppement d'une plante fourragère qui permettra d'abord à
l'agriculteur d'entretenir un bétail suffisant pour le travail des
champs et la fertilisation de la terre.
Lorsque cette culture aura pris une extension en rapport avec
les besoins de l'agriculture, on pourra alors chercher à l'étendre,
pour le plus graud profit des villes, à l'élevage du bétail destiné à
l'abattoir.
Nous pensons toutefois que nos collègues seront unanimes pour
voter avec nous à M. Piot des remerciments pour avoir soulevé
l'importante question de l'élevage, qui, si elle est peut-être pré-
maturée n'en est pas moins d'un grand intérêt pour le pays.
Monsieur le Président,
Sur l'invitation du Bureau, dans sa'dernière séance, nous avons
pris connaissance d'un travail de M. le professeur Rudolph Blitz
intitulé : Th$ jilarjttc and other contQffious diseuses, remis à
l'Institut par son auteur à l'appui de sa candidature.
Nous avons été très surpris, tout d'abord, de trouver au com-
mencement de ce travail trois médaillons représentant Pasteur, le