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Institut Egyptien <al-Qāhira> [Hrsg.]
Bulletin de l'Institut Egyptien — 3.Ser. 8.1897(1898)

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Heft 1
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Prompt, ...: Puissance de réservoir des cataractes
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https://doi.org/10.11588/diglit.12756#0024
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BULLETIN DE l'jNSTITUT ÉGYPTIEN

lien exclusivement dans ceux de la Basse-Egypte par le moyen du
Nil, et dans ceux de la Moyenne-Egypte par le canal Ibrahimieh ;
à cet effet, à l'embouchure de ce canal a été projeté un canal de
grande importance contant 700,000 L. E., pour relever le niveau
des eaux du Nil en ce point et augmeuter considérablement le
débit du canal.

D'une manière absolue, si donc on exécutait ce projet, la Haute-
Egypte serait privée de ressources nouvelles pour'son irrigation et
elle resterait réduite à conserver la culture « chétui » des bassins
remplis par la haute crue.

Nous avons déjà signalé cet état de choses dans notre lecture
intitulée Le Caire port de mer, à l'Institut égyptien, le 2
mars 1S94, ainsi qu'il suit:

« M. Garstin, cependant, ne propose d'approuver l'utilisation
« des eaux nouvelles approvisionnées que pour la Moyenne et la
« Basse-Egypte, de sorte que le chiffre total de la dépense qu'il
« propose de faire, 4,700,000 L. E., ne comporte aucun travail pour
« la Haute-Egypte, c'est-à-dire au sud d'Assiout. Les 1,200,000
« feddans de la Haute-Egypte seront privés des avantages dont
« jouiront la Moyenne et la Basse-Egypte.

« Pourra-t-on faire passer ainsi des quantités d'eau considéra*
« blés, approvisionnées par les réservoirs devant la Haute-Egypte,
« sans que ces populations les plus malheureuses du pays, puissent
« en profiter, et les obliger, de la sorte, à rester en proie à leur
« misère actuelle? Ce serait d'autant plus inacceptable que c'est
« dans cette partie de l'Egj'pte que les augmentations de richesse
« résultant de la construction de réservoirs seront les plus grandes,
« par suite du rendement extraordinaire de la canne à sucre dans
« cette contrée et des bénéfices que l'on peut encore tirer du sucre,
« comparés à ceux de la culture chétui. »
N'ces.silé ur- L'étude de cette question de l'amélioration des irrigations des
reautr°pour terrains de la Haute-Egypte est d'autant plus pressante que par
d"^%aute^ suite d'une loi générale qui s'impose dans le monde entier, la vente
des produits du sol devient de plus en plus difficile sur tous les
marchés.

Le remède contre cette loi éminemment dangereuse, est heu-
reusement tout trouvé pour l'Egypte.
 
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