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Thoré, Théophile; Blanc, Charles
Histoire des peintres de toutes les écoles: École Anglaise — Paris: Librairie Renouard, Henri Laurens, éditeur, 1863

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https://doi.org/10.11588/diglit.66012#0239
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DAVID WILKIE (1 785). 3
jusqu’à sa quarantième année avec une admirable énergie l’expression, le caractère, la vérité chaste, fraya
une voie nouvelle et se plaça tout à fait à part, comme symbole des idées de son pays et de sa race parmi les
maîtres de l’école du Nord.
L’école du Nord proprement dite peut se diviser en trois sections dont chacune se subdivise elle-même
en diverses fractions : 1°École allemande; 2° écoles hollandaise et flamande; 3° écoles anglaise et écossaise.


LA GUIMBARDE.

L’ancienne école allemande est naïve, la nouvelle école allemande est archaïque. L’école hollandaise recherche
surtout le détail, l’école flamande la couleur.
Née au dix-huitième et continuée au dix-neuvième siècles, l’école anglaise s’inspire de toutes les écoles du
Nord, en mêlant à leurs inspirations plus d’une étude espagnole et vénitienne.
L’école écossaise, qui avait déjà produit en 1800 des peintres de talent, Jamesone, Ramsay, Raëburn et
Runciman, — se résume dans Wilkie, plus détaillé, plus idyllique, plus chaste, plus grave qu’eux tous, par
conséquent plus national.
On sait que les peuples septentrionaux de souche teutonique respectent dès l’enfance et protègent avec un soin
pieux le libre développement de l’individualité humaine. Ce respect, devenu superstition aux États-Unis où les
jeunes fdles tiennent la maison et où les enfants sont souvent les maîtres, s’accorde avec le courant général dos
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