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François Francken le Vieux
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ÉCOLE FLAMANDE.
ont vu finir Frans Floris; vieux, ils ont vu commencer Rubens; ils ont assisté, non sans quelque surprise,
à son retour d’Italie et bientôt à son triomphe. Dès lors, ils n’eurent plus qu’une situation amoindrie, comme
il convenait à des artistes du seizième siècle oubliés dans le dix-septième, et qui n’étaient plus que les
représentants d’un art abrogé. Aujourd’hui, ils n’intéressent guère que ceux qui oui la passion, peut-être
faudrait-il dire la manie de l’histoire, et, placés entre les maîtres qui les ont précédés et les maîtres qui les
ont suivis, ils ont ce tort considérable de n’avoir pas été de vrais Flamands.
PAU], MANTZ.
François Francken le Vieux.
Le Musée du Louvre ne possède aucun .tableau de Fran-
çois Francken le Vieux. L’Histoire d’Esthcr, cpii lui est
attribuée par le catalogue de M. Villot,.est l'œuvre de son
fils François le Jeune.
Anvers (musée). — Etéocle et Polynice, grisaille, prove-
nant de l’ancien Serment de l’escrime.
Notre-Dame. — Jésus au milieu des docteurs (1587). Un
des volets représente Saint Ambroise baptisant saint Au-
gustin; l’autre, le Miracle d’Élie a Sarepta.
Église Saint-Jacques. — Chapelle de Saint-Jean-Baptiste.
Deux volets, Y Ensevelissement de Jésus-Christ et Y Appari-
tion de Jésus à Marie-Madeleine. Le revers de ces volets
est décoré de grisailles représentant VÉvêque saint Sévère
et Saint Ambroise.
Angleterre. Bleniieim. — Destruction de l’armée de
Pharaon dans la mer Rouge, « petite peinture d’une déli-
catesse extraordinaire, » dit M. Waagen.
Dresde. — La Fuite en Égypte.
Vienne. — Un Cabinet de tableaux. Bien que cette pein-
ture porte le monogramme FF, nous ne sommes pas certain
qu’elle soit l’œuvre de François Francken le Vieux.
Vente du cardinal Fescu (Rome, 1845). — Les OEuvres
de Miséricorde.
Ambroise Francken le Vieux.
Anvers (musée). —La Multiplication des pains, tableau
exécuté en 1598, pour l’autel des Boulangers, à la cathé-
drale.
La Cène, avec deux volets peints des deux côtés, prove-
nant de l’ancienne église de Saint-Georges.
Martyre de saint Crépin et de saint Crépinien. Ce tableau
décorait autrefois la chapelle des Cordonniers, à la cathé-
drale. On en trouvera la gravure à la page 5 de cette bio-
graphie.
Martyre de saint Georges, Décollation de saint Georges.
Ces deux volets sont peints de chaque côté. La gravure du
dernier de ces volets accompagne la présente notice (page 3).
Charité de saint Côme et de saint Damien, Martyre des
memes saints. Volets d’un tableau dont la trace est perdue.
Martyre de sainte Catherine d’Alexandrie. Provenant de
l’abbaye de Tongerloo.
Deux épisodes de la rie de saint Sébastien. Volets peints
des deux côtés. Ces tableaux faisaient partie d’un grand
triptyque conservé autrefois à la cathédrale, et dont Michel
van Coxcyen avait point le panneau central en 1575. L’un
do ces volets représente Saint Sébastien guérissant Zoé,
femme de Nicostrate.Cette composition, qui n’avait pas encore
été gravée, est reproduite page 7.
Église Saint-Jacques. — Portraits d’un curé et de deux
marguilliers, Portraits de Nicolas Mertens et de sa, femme
Jeanne Brandt. Le revers de ces panneaux est décoré de
grisailles.
Jésus-Christ et la femme adultère, Résurrection de la
fille de Jdir.
La Sainte Trinité. Triptyque exécuté en 1608.
Le Christ en croix.
Cabinet de M. Mertens-Bauduin. — Les Noces de Cuva.
Peinture sur cuivre.
Mavence'. — Un tableau daté de 1586.
Nous reproduisons ici le monogramme d’Ambroise Franc-
ken, tel qu’il l’a inscrit sur son tableau de la Cène, du Musée
d’Anvers.
Jérôme Francken le Vieux.
Amsterdam. — Abdication de Charlcs-Quint. L’empereur
est assis sur son trône ; d’un côté, l’on voit son frère Ferdi-
nand 1", de l’autre, Philippe 11. Une foule de courtisans et
de seigneurs les entoure. Au premier plan, les figures allé-
goriques des quatre parties du monde.
Dresde. — La Décollation de saint Jean-Baptiste.
Lille. — Charles-Quint prenant l'habit religieux. Le
catalogue du musée attribue ce tableau à François Francken
le Vieux. Sans vouloir rien affirmer de trop précis à cet
égard, nous serions tenté d’y voir une production de, Jé-
rôme, qui aurait, dans ce cas, fait une série de pointures
relatives à Charlcs-Quint.
Rappelons ici que Jérôme Francken avait peint, pour le
couvent des Cordeliers de Paris, une Adoration des Bergers,
dont il ne nous a pas été possible de retrouver la trace.
Son portrait, peint par lui-même, existait encore au temps
de Jean Morin, qui en a fait une excellente gravure. On ignore
ce qu’il est devenu. Il est reproduit en tête de cette biographie.
PARIS. — IMPRIMERIE POITEVIN. RI E DAMIETTE. 2 El 4
ÉCOLE FLAMANDE.
ont vu finir Frans Floris; vieux, ils ont vu commencer Rubens; ils ont assisté, non sans quelque surprise,
à son retour d’Italie et bientôt à son triomphe. Dès lors, ils n’eurent plus qu’une situation amoindrie, comme
il convenait à des artistes du seizième siècle oubliés dans le dix-septième, et qui n’étaient plus que les
représentants d’un art abrogé. Aujourd’hui, ils n’intéressent guère que ceux qui oui la passion, peut-être
faudrait-il dire la manie de l’histoire, et, placés entre les maîtres qui les ont précédés et les maîtres qui les
ont suivis, ils ont ce tort considérable de n’avoir pas été de vrais Flamands.
PAU], MANTZ.
François Francken le Vieux.
Le Musée du Louvre ne possède aucun .tableau de Fran-
çois Francken le Vieux. L’Histoire d’Esthcr, cpii lui est
attribuée par le catalogue de M. Villot,.est l'œuvre de son
fils François le Jeune.
Anvers (musée). — Etéocle et Polynice, grisaille, prove-
nant de l’ancien Serment de l’escrime.
Notre-Dame. — Jésus au milieu des docteurs (1587). Un
des volets représente Saint Ambroise baptisant saint Au-
gustin; l’autre, le Miracle d’Élie a Sarepta.
Église Saint-Jacques. — Chapelle de Saint-Jean-Baptiste.
Deux volets, Y Ensevelissement de Jésus-Christ et Y Appari-
tion de Jésus à Marie-Madeleine. Le revers de ces volets
est décoré de grisailles représentant VÉvêque saint Sévère
et Saint Ambroise.
Angleterre. Bleniieim. — Destruction de l’armée de
Pharaon dans la mer Rouge, « petite peinture d’une déli-
catesse extraordinaire, » dit M. Waagen.
Dresde. — La Fuite en Égypte.
Vienne. — Un Cabinet de tableaux. Bien que cette pein-
ture porte le monogramme FF, nous ne sommes pas certain
qu’elle soit l’œuvre de François Francken le Vieux.
Vente du cardinal Fescu (Rome, 1845). — Les OEuvres
de Miséricorde.
Ambroise Francken le Vieux.
Anvers (musée). —La Multiplication des pains, tableau
exécuté en 1598, pour l’autel des Boulangers, à la cathé-
drale.
La Cène, avec deux volets peints des deux côtés, prove-
nant de l’ancienne église de Saint-Georges.
Martyre de saint Crépin et de saint Crépinien. Ce tableau
décorait autrefois la chapelle des Cordonniers, à la cathé-
drale. On en trouvera la gravure à la page 5 de cette bio-
graphie.
Martyre de saint Georges, Décollation de saint Georges.
Ces deux volets sont peints de chaque côté. La gravure du
dernier de ces volets accompagne la présente notice (page 3).
Charité de saint Côme et de saint Damien, Martyre des
memes saints. Volets d’un tableau dont la trace est perdue.
Martyre de sainte Catherine d’Alexandrie. Provenant de
l’abbaye de Tongerloo.
Deux épisodes de la rie de saint Sébastien. Volets peints
des deux côtés. Ces tableaux faisaient partie d’un grand
triptyque conservé autrefois à la cathédrale, et dont Michel
van Coxcyen avait point le panneau central en 1575. L’un
do ces volets représente Saint Sébastien guérissant Zoé,
femme de Nicostrate.Cette composition, qui n’avait pas encore
été gravée, est reproduite page 7.
Église Saint-Jacques. — Portraits d’un curé et de deux
marguilliers, Portraits de Nicolas Mertens et de sa, femme
Jeanne Brandt. Le revers de ces panneaux est décoré de
grisailles.
Jésus-Christ et la femme adultère, Résurrection de la
fille de Jdir.
La Sainte Trinité. Triptyque exécuté en 1608.
Le Christ en croix.
Cabinet de M. Mertens-Bauduin. — Les Noces de Cuva.
Peinture sur cuivre.
Mavence'. — Un tableau daté de 1586.
Nous reproduisons ici le monogramme d’Ambroise Franc-
ken, tel qu’il l’a inscrit sur son tableau de la Cène, du Musée
d’Anvers.
Jérôme Francken le Vieux.
Amsterdam. — Abdication de Charlcs-Quint. L’empereur
est assis sur son trône ; d’un côté, l’on voit son frère Ferdi-
nand 1", de l’autre, Philippe 11. Une foule de courtisans et
de seigneurs les entoure. Au premier plan, les figures allé-
goriques des quatre parties du monde.
Dresde. — La Décollation de saint Jean-Baptiste.
Lille. — Charles-Quint prenant l'habit religieux. Le
catalogue du musée attribue ce tableau à François Francken
le Vieux. Sans vouloir rien affirmer de trop précis à cet
égard, nous serions tenté d’y voir une production de, Jé-
rôme, qui aurait, dans ce cas, fait une série de pointures
relatives à Charlcs-Quint.
Rappelons ici que Jérôme Francken avait peint, pour le
couvent des Cordeliers de Paris, une Adoration des Bergers,
dont il ne nous a pas été possible de retrouver la trace.
Son portrait, peint par lui-même, existait encore au temps
de Jean Morin, qui en a fait une excellente gravure. On ignore
ce qu’il est devenu. Il est reproduit en tête de cette biographie.
PARIS. — IMPRIMERIE POITEVIN. RI E DAMIETTE. 2 El 4