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Pierre-Paul Rubens
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RECHERCHES ET INDICATIONS.
Galerie royale de Dresde : Trente-trois tableaux de Ru-
bens, dont deux ne sont pas authentiques* : les Deux
fils du peintre, — Silène tient une coupe dans laquelle
une bacchante lui verse à boire, — Saint Jérôme et son
lion, — une Jeune femme vêtue de noir, et voilée, —
Bethsabée auprès d’une fontaine, — une Jeune femme
à tête nue tenant des roses à la main, — Hercule ivre,
soutenu par un faune et des bacchantes, —la Chasse
aux lions , — la Chasse aux sangliers, — le Jugement
dernier, — Neptune apaisant la tempête, — Portrait
d'Hélène Forment, — le Jardin d'amour,— Tigresse
allaitant ses petits, etc.
Musée d’Amsterdam : la Piété filiale romaine,-—Jésus-
Christ traînant sa croix au Calvaire, esquisse.
Musée de La Haye : Fénus et Adonis dans un paysage,
— Isabelle Brandt, — Hélène Forment et le Confesseur
de Rubens, trois portraits.
. Musée de Bruxelles : le Christ voulant foudroyer le
monde, — le Martyre de saint Lievin,— le Couronne-
ment de la Fierge, — Station du Christ montant au
Calvaire, — le Christ au tombeau, — l'Adoration des
Mages, — l’Assomption de la Fierge, — Portrait à mi-
corps de l'archiduc Albert, — Portrait à mi-corps de
l'infante Isabelle.
Musée d’Anvers : le Coup de lance donné au Christ en
croix, — VAdoration des Mages, — Sainte Thérèse in-
tercédant pour les âmes du Purgatoire, tryptique; — la
Communion de saint François d’Assise. — Cinq des es-
quisses faites par Rubens pour les arcs de triomphe élevés
par la ville d’Anvers sur le passage de Ferdinand d’Autriche,
en 1635. — Le Musée conserve également la chaise carrée ,
garnie en cuir et ornée de clous de cuivre à larges têtes
arrondies, qui servait à Pierre-Paul Rubens aux séances de la
corporation de Saint-Luc, dans l’année de son décanat 1633.
Cathédrale d’Anvers : la fameuse Descente de croix,
tryptique. Nous avons donné les gravures du sujet principal
et de l’un des volets. — La Mise en croix, peinture pour
l’église de Sainte-Valburge, — l'Assomption de la Fierge ,
tableau placé sur le maître-autel de la cathédrale, et qui
contient plus de trente personnages; — Saint Jean, —
Sainte Catherine, —la Résurrection, tryptique, ouvrage
inférieur aux précédents ;
L’église de Saint-Paul, appelée aussi l’église des Domini-
cains , possède un bel ouvrage du peintre, la Flagellation.
L’église Saint-Jacques, à Anvers, renferme le tombeau
de Rubens dessiné par lui même, et une Sainte famille, qui
contient tous les portraits de la famille du peintre , tableau
de toute magnificence; — l’Éducation de la Fierge, tryp-
tique : sur le volet de droite se trouve le portrait de Nicolas
Rockox; — la Fierge au perroquet, — le Christ en
croix, — la Trinité , — la Descente de croix , répétition
réduite du grand tableau de la cathédrale dont nous avons
donné la gravure.
Rubens est noblement représenté en Russie :
Le Musée impérial de l’Ermitage a spécialement consa-
cré aux peintres flamands deux salles : on y remarque
surtout onze belles toiles de Rubens : Portraits d’un Hol-
landais distingué et de son épouse, — la Mère et l'en-
fant, — la Pécheresse aux pieds du Sauveur, — Silène
’ Adoration des Mages, attribuée à Rubens.
Jésus sur le lac de Génézareth, esquisse attribuée à Rubens.
avec les faunes et les satyres, — les Saints adorant Jésus,
— la Charité romaine, — Bacchus, — le Fleuve du
Tigre, — Persée et Andromède, — la Mort d’Adonis,
— la Fisitation, — la Descente de croix, et quelques
paysages.
L’Angleterre est fort riche en ouvrages de Rubens, tant
par ses galeries privées que par ses galeries publiques.
Galerie nationale : les Bénédictions de la paix, tableau
capital sorti de la collection de feu le marquis de Staflbrd ;
— les Aumônes de saint Bavon, grande et belle esquisse,
— l'Enlèvement des Babines, — Sainte famille, ouvrage
médiocre; — un beau site du Brabant, provenant du pa-
lais Balbi à Gênes.
CHATEAU DE Windsor (Salle Rubens) : le Portrait du
peintre, tiré de la collection de Charles Ier, inférieur au
même portrait fait pour la galerie de Florence ; — celui
A'Hélène Forment, richement vêtue, vendu à Georges IV,
en 1820, 800 guinées; — l’infant Ferdinand d’Espagne
et l'archiduc Ferdinand d’Autriche, à cheval (épisode de
la bataille de Nordlingue), — Pan poursuivant Syrinx,
— Saint Martin partageant son manteau avec un
pauvre,—Portrait de l'ambassadeur Gerbier ; — attribuée
par quelques personnes à Van Dyck; — un Fauconnier,
— Saint Georges recevant les palmes de la victoire. —
La Prairie de Lacken, — le Départ pour le marché, gravé
par Browne, — et l’Étable à vaches, sont de beaux pay-
sages de Rubens.
Hampton-Court : Fénus et Cupidon, par Rubens, d’après
Titien, copie offerte par le peintre à Charles Ier, en 1629 ; —
Nymphes et satyres, — Paysage avec un arc en ciel, —
— Portrait de sir Théodore de Mayerne, — un Élé-
phant, un lion, une lionne, provenant du palais Balbi, à
Gênes.
Dulwich-college : un Paysage pastoral.
Voilà pour les galeries publiques.
Dans les galeries privées, on trouve :
Collection de M. Wilkins : l'Enfant prodigue.
Collection de M. Robert Peel : le fameux portrait de la
jeune fille dit le Chapeau de paille, chef-d’œuvre de coloris
et de clair-obscur, peint, comme disent les Italiens, con
amore. De son vivant, le peintre ne voulut jamais, dit-on,
se séparer de cet ouvrage qui, après avoir passé des mains
do sa veuve dans celles de la famille Lunden pour la somme
de 60,000 et successivement 35,970 florins de Hollande,
21,000 écus de Prusse, resta enfin, à Robert Peel, pour
35,000 livres sterling, la pins grande somme que l’on ait
jamais payée pour un portrait de demi-figure; — une Bac-
chanale.
Collection Abraham Hume : Achille découvert parmi
les filles de Lycomède.
Collection du chateau de Blenheim : une Bacchanale à
peu de chose près semblable à celle de la galerie de Munich,
attribuée généralement à Rubens, mais que nous croyons de
Van Dyck; — l'Enlèvement de Proserpine, bel ouvrage du
maître; — Loth, sa femme et ses filles, — la Sainte fa-
mille revenant d’Égypte, — la Charité romaine, — Por-
trait de Paracelse, — Andromède et Persée, —Portraits
de la famille de Rubens, — le Peintre et la seconde
femme Hélène Forment, menant un petit enfant par
la lisière, se promènent dans un élégant jardin, ouvrage
admirable; — la Fierge et T Enfant sur le trône, esquisse
d’un grand tableau de Rubens fait dans les premières années,
qui suivirent son retour d’Italie; — Fénus, l’Amour et
RECHERCHES ET INDICATIONS.
Galerie royale de Dresde : Trente-trois tableaux de Ru-
bens, dont deux ne sont pas authentiques* : les Deux
fils du peintre, — Silène tient une coupe dans laquelle
une bacchante lui verse à boire, — Saint Jérôme et son
lion, — une Jeune femme vêtue de noir, et voilée, —
Bethsabée auprès d’une fontaine, — une Jeune femme
à tête nue tenant des roses à la main, — Hercule ivre,
soutenu par un faune et des bacchantes, —la Chasse
aux lions , — la Chasse aux sangliers, — le Jugement
dernier, — Neptune apaisant la tempête, — Portrait
d'Hélène Forment, — le Jardin d'amour,— Tigresse
allaitant ses petits, etc.
Musée d’Amsterdam : la Piété filiale romaine,-—Jésus-
Christ traînant sa croix au Calvaire, esquisse.
Musée de La Haye : Fénus et Adonis dans un paysage,
— Isabelle Brandt, — Hélène Forment et le Confesseur
de Rubens, trois portraits.
. Musée de Bruxelles : le Christ voulant foudroyer le
monde, — le Martyre de saint Lievin,— le Couronne-
ment de la Fierge, — Station du Christ montant au
Calvaire, — le Christ au tombeau, — l'Adoration des
Mages, — l’Assomption de la Fierge, — Portrait à mi-
corps de l'archiduc Albert, — Portrait à mi-corps de
l'infante Isabelle.
Musée d’Anvers : le Coup de lance donné au Christ en
croix, — VAdoration des Mages, — Sainte Thérèse in-
tercédant pour les âmes du Purgatoire, tryptique; — la
Communion de saint François d’Assise. — Cinq des es-
quisses faites par Rubens pour les arcs de triomphe élevés
par la ville d’Anvers sur le passage de Ferdinand d’Autriche,
en 1635. — Le Musée conserve également la chaise carrée ,
garnie en cuir et ornée de clous de cuivre à larges têtes
arrondies, qui servait à Pierre-Paul Rubens aux séances de la
corporation de Saint-Luc, dans l’année de son décanat 1633.
Cathédrale d’Anvers : la fameuse Descente de croix,
tryptique. Nous avons donné les gravures du sujet principal
et de l’un des volets. — La Mise en croix, peinture pour
l’église de Sainte-Valburge, — l'Assomption de la Fierge ,
tableau placé sur le maître-autel de la cathédrale, et qui
contient plus de trente personnages; — Saint Jean, —
Sainte Catherine, —la Résurrection, tryptique, ouvrage
inférieur aux précédents ;
L’église de Saint-Paul, appelée aussi l’église des Domini-
cains , possède un bel ouvrage du peintre, la Flagellation.
L’église Saint-Jacques, à Anvers, renferme le tombeau
de Rubens dessiné par lui même, et une Sainte famille, qui
contient tous les portraits de la famille du peintre , tableau
de toute magnificence; — l’Éducation de la Fierge, tryp-
tique : sur le volet de droite se trouve le portrait de Nicolas
Rockox; — la Fierge au perroquet, — le Christ en
croix, — la Trinité , — la Descente de croix , répétition
réduite du grand tableau de la cathédrale dont nous avons
donné la gravure.
Rubens est noblement représenté en Russie :
Le Musée impérial de l’Ermitage a spécialement consa-
cré aux peintres flamands deux salles : on y remarque
surtout onze belles toiles de Rubens : Portraits d’un Hol-
landais distingué et de son épouse, — la Mère et l'en-
fant, — la Pécheresse aux pieds du Sauveur, — Silène
’ Adoration des Mages, attribuée à Rubens.
Jésus sur le lac de Génézareth, esquisse attribuée à Rubens.
avec les faunes et les satyres, — les Saints adorant Jésus,
— la Charité romaine, — Bacchus, — le Fleuve du
Tigre, — Persée et Andromède, — la Mort d’Adonis,
— la Fisitation, — la Descente de croix, et quelques
paysages.
L’Angleterre est fort riche en ouvrages de Rubens, tant
par ses galeries privées que par ses galeries publiques.
Galerie nationale : les Bénédictions de la paix, tableau
capital sorti de la collection de feu le marquis de Staflbrd ;
— les Aumônes de saint Bavon, grande et belle esquisse,
— l'Enlèvement des Babines, — Sainte famille, ouvrage
médiocre; — un beau site du Brabant, provenant du pa-
lais Balbi à Gênes.
CHATEAU DE Windsor (Salle Rubens) : le Portrait du
peintre, tiré de la collection de Charles Ier, inférieur au
même portrait fait pour la galerie de Florence ; — celui
A'Hélène Forment, richement vêtue, vendu à Georges IV,
en 1820, 800 guinées; — l’infant Ferdinand d’Espagne
et l'archiduc Ferdinand d’Autriche, à cheval (épisode de
la bataille de Nordlingue), — Pan poursuivant Syrinx,
— Saint Martin partageant son manteau avec un
pauvre,—Portrait de l'ambassadeur Gerbier ; — attribuée
par quelques personnes à Van Dyck; — un Fauconnier,
— Saint Georges recevant les palmes de la victoire. —
La Prairie de Lacken, — le Départ pour le marché, gravé
par Browne, — et l’Étable à vaches, sont de beaux pay-
sages de Rubens.
Hampton-Court : Fénus et Cupidon, par Rubens, d’après
Titien, copie offerte par le peintre à Charles Ier, en 1629 ; —
Nymphes et satyres, — Paysage avec un arc en ciel, —
— Portrait de sir Théodore de Mayerne, — un Élé-
phant, un lion, une lionne, provenant du palais Balbi, à
Gênes.
Dulwich-college : un Paysage pastoral.
Voilà pour les galeries publiques.
Dans les galeries privées, on trouve :
Collection de M. Wilkins : l'Enfant prodigue.
Collection de M. Robert Peel : le fameux portrait de la
jeune fille dit le Chapeau de paille, chef-d’œuvre de coloris
et de clair-obscur, peint, comme disent les Italiens, con
amore. De son vivant, le peintre ne voulut jamais, dit-on,
se séparer de cet ouvrage qui, après avoir passé des mains
do sa veuve dans celles de la famille Lunden pour la somme
de 60,000 et successivement 35,970 florins de Hollande,
21,000 écus de Prusse, resta enfin, à Robert Peel, pour
35,000 livres sterling, la pins grande somme que l’on ait
jamais payée pour un portrait de demi-figure; — une Bac-
chanale.
Collection Abraham Hume : Achille découvert parmi
les filles de Lycomède.
Collection du chateau de Blenheim : une Bacchanale à
peu de chose près semblable à celle de la galerie de Munich,
attribuée généralement à Rubens, mais que nous croyons de
Van Dyck; — l'Enlèvement de Proserpine, bel ouvrage du
maître; — Loth, sa femme et ses filles, — la Sainte fa-
mille revenant d’Égypte, — la Charité romaine, — Por-
trait de Paracelse, — Andromède et Persée, —Portraits
de la famille de Rubens, — le Peintre et la seconde
femme Hélène Forment, menant un petit enfant par
la lisière, se promènent dans un élégant jardin, ouvrage
admirable; — la Fierge et T Enfant sur le trône, esquisse
d’un grand tableau de Rubens fait dans les premières années,
qui suivirent son retour d’Italie; — Fénus, l’Amour et