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https://doi.org/10.11588/diglit.52563#0013
Le temple de Paphos.
7
une certaine importance aussi à la forme architectonique,
puisqu’on l’a choisie pour emblème de bagues et de pierres
gravées, auxquelles on a attribué la vertu d’amulettes.
Rappelons les médaillons qui sont usités de nos jours dans
l’Asie orientale et qui portent l’image d’un temple ou d’un
autre édifice sacré. Signalons aussi le passage bien connu
des Actes des Apôtres1 où il est question d’un orfèvre qui
faisait de petites reproductions en argent du temple éphésien.
Plusieurs gemmes portant l’image du
temple de Paphos ont été reproduites par
M. Hill.2 D’autres semblables avaient déjà
été publiés par Passeri3, E.-Q. Visconti4 et
Münter.5 Les trouvailles de Cesnola nous font
voir que dans l’île même on se servait aussi
de bagues portant ce symbole.6 Nous donnons
ci-joint une nouvelle reproduction agrandie de la pierre
gravée de Münter, qui se trouve à présent au Musée National
de Copenhague. C’est un petit héliotrope, 1. de 0.011, de
travail ordinaire et datant, à ce qu’il semble, du commence-
ment de l’époque impériale. On ne sait pas où la pierre a
été trouvée.7
Pour la description du bâtiment, nous partons de notre
fig. 2, qui reproduit, à peu près au double de la grandeur
de l’original, une monnaie de Caracalla, parce que ce type
1 19, 24 sqq.
2 L. c„ pl. 26, nos 13—16; voir le texte, pp. CXXVIII sqq.
3 Thesaur. gemm. astrif., pl. 77 et 78; reproduites dans Münter, 1. c.,
pl. 4, nos 7—8.
4 Museo Pio Clementino I (1818), pp. 205 sq. et 280, pl. A X, n° 19
(bague en or).
5 L. c., pl. 4, n° 9.
6 Cesnola, Salaminia, 2e éd. (1884), p. 44, fig. 52.
7 La gemme est signalée brièvement dans Muséum Münterianum,
pars III, Hauniae 1839, p. 129, n° 71 («templum Veneris Paphiae, helio-
tropium«).
7
une certaine importance aussi à la forme architectonique,
puisqu’on l’a choisie pour emblème de bagues et de pierres
gravées, auxquelles on a attribué la vertu d’amulettes.
Rappelons les médaillons qui sont usités de nos jours dans
l’Asie orientale et qui portent l’image d’un temple ou d’un
autre édifice sacré. Signalons aussi le passage bien connu
des Actes des Apôtres1 où il est question d’un orfèvre qui
faisait de petites reproductions en argent du temple éphésien.
Plusieurs gemmes portant l’image du
temple de Paphos ont été reproduites par
M. Hill.2 D’autres semblables avaient déjà
été publiés par Passeri3, E.-Q. Visconti4 et
Münter.5 Les trouvailles de Cesnola nous font
voir que dans l’île même on se servait aussi
de bagues portant ce symbole.6 Nous donnons
ci-joint une nouvelle reproduction agrandie de la pierre
gravée de Münter, qui se trouve à présent au Musée National
de Copenhague. C’est un petit héliotrope, 1. de 0.011, de
travail ordinaire et datant, à ce qu’il semble, du commence-
ment de l’époque impériale. On ne sait pas où la pierre a
été trouvée.7
Pour la description du bâtiment, nous partons de notre
fig. 2, qui reproduit, à peu près au double de la grandeur
de l’original, une monnaie de Caracalla, parce que ce type
1 19, 24 sqq.
2 L. c„ pl. 26, nos 13—16; voir le texte, pp. CXXVIII sqq.
3 Thesaur. gemm. astrif., pl. 77 et 78; reproduites dans Münter, 1. c.,
pl. 4, nos 7—8.
4 Museo Pio Clementino I (1818), pp. 205 sq. et 280, pl. A X, n° 19
(bague en or).
5 L. c., pl. 4, n° 9.
6 Cesnola, Salaminia, 2e éd. (1884), p. 44, fig. 52.
7 La gemme est signalée brièvement dans Muséum Münterianum,
pars III, Hauniae 1839, p. 129, n° 71 («templum Veneris Paphiae, helio-
tropium«).