Universitätsbibliothek HeidelbergUniversitätsbibliothek Heidelberg
Metadaten

Blinkenberg, Christian
Le temple de Paphos — København: Hœst, 1924

DOI Seite / Zitierlink:
https://doi.org/10.11588/diglit.52563#0016
Überblick
Faksimile
0.5
1 cm
facsimile
Vollansicht
OCR-Volltext
10

Nr. 2. Chr. Blinkenberg:

sur les pierres gravées, il peut faire défaut (v. notre fig. 1)
— comme c’est le cas pour les colombes posées sur le toit.1
La partie centrale (le corps de bâtiment) est construite
d’une manière plus solide que les ailes; les parois sont
épaisses, il y a un étage supérieur, assez bas du reste, à
trois fenêtres.2 Les antes des parois paraissent se continuer,
au-dessus de l’étage supérieur, en deux pointes, détail qu’on


observe tant sur plusieurs monnaies de date différente que
sur les pierres gravées. Dans l’espace compris entre les dites
continuations des parois, le graveur de coin a placé souvent
un symbole usuel de la religion phénicienne, le croissant
renfermant une étoile; dans d’autres cas, la même place est
occupée par une guirlande (v. fig. 4). Aucun de ces ornements
n’a fait partie intégrante de la construction; sur les pierres
gravées on ne les voit que rarement. Il faut regarder le
rez-de-chaussée de la partie centrale comme le sanctuaire
proprement dit: c’est là qu’est placé l’objet de culte, le «sym-
bole® de la déesse. Aussi, cette partie du temple ne manque
1 Quelques savants ont voulu expliquer ces objets comme des lampes.
2 Sur d’autres monnaies il y en a quatre, v. notre fig. 3.
 
Annotationen