VII 15a-VIII.
Fibules grecques et orientales.
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n° 599, fig. 407. (De plus, deux fragments de l’arc d’une
fibule semblable. Mentionnés, op. c., p. 114, n° 600). Cf. III 12.
VIÏI. Types attico-béotiens.
Les types réunis dans ce groupe ne constituent en effet
qu’une branche particulière des types helladiques (VII, cf.
ci-dessus, p. 129). La configuration générale de la fibule
est la même: tige carrée, occupant une position verticale
(ou à peu près) par rapport à l’arc qui s’écarte peu du
sens horizontal; grande plaque carrée, dont les côtés sont
parallèles à la tige et à l’arc. On est pourtant autorisé à
regarder ces fibules comme un groupe à part: elles repré-
sentent une forme spéciale, précise et nettement définie. A
en juger d’après les indications chronologiques fournies par
les trouvailles et aussi d’après le nombre d’exemplaires
conservés, cette forme s’est maintenue pendant un long
espace de temps dans un territoire limité du monde grec.
Ce sont les fibules pour ainsi dire nationales de l’Attique
et de la Béotie. L’Attique importait, si nous pouvons nous
fier au témoignage des nombreux tombeaux qui ont été
fouillés, pendant l’époque du style géométrique très peu de
poterie d’en dehors. Il en a été évidemment de même pour
les fibules: je ne connais pas de fibules d’origine étrangère
mises au jour dans les nécropoles du pays.
C’est la forme de l’arc qui est surtout caractéristique
des fibules attico-béotiennes : il est concave-convexe, c’est-
à-dire bombé par-dessus et creux d’en bas. On peut com-
parer les fibules italiques »a navicella«; il est rare de
trouver dans d’autres fibules grecques une forme corres-
pondante de l’arc (v. VI 1). Dans les exemplaires exécutés
10*
Fibules grecques et orientales.
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n° 599, fig. 407. (De plus, deux fragments de l’arc d’une
fibule semblable. Mentionnés, op. c., p. 114, n° 600). Cf. III 12.
VIÏI. Types attico-béotiens.
Les types réunis dans ce groupe ne constituent en effet
qu’une branche particulière des types helladiques (VII, cf.
ci-dessus, p. 129). La configuration générale de la fibule
est la même: tige carrée, occupant une position verticale
(ou à peu près) par rapport à l’arc qui s’écarte peu du
sens horizontal; grande plaque carrée, dont les côtés sont
parallèles à la tige et à l’arc. On est pourtant autorisé à
regarder ces fibules comme un groupe à part: elles repré-
sentent une forme spéciale, précise et nettement définie. A
en juger d’après les indications chronologiques fournies par
les trouvailles et aussi d’après le nombre d’exemplaires
conservés, cette forme s’est maintenue pendant un long
espace de temps dans un territoire limité du monde grec.
Ce sont les fibules pour ainsi dire nationales de l’Attique
et de la Béotie. L’Attique importait, si nous pouvons nous
fier au témoignage des nombreux tombeaux qui ont été
fouillés, pendant l’époque du style géométrique très peu de
poterie d’en dehors. Il en a été évidemment de même pour
les fibules: je ne connais pas de fibules d’origine étrangère
mises au jour dans les nécropoles du pays.
C’est la forme de l’arc qui est surtout caractéristique
des fibules attico-béotiennes : il est concave-convexe, c’est-
à-dire bombé par-dessus et creux d’en bas. On peut com-
parer les fibules italiques »a navicella«; il est rare de
trouver dans d’autres fibules grecques une forme corres-
pondante de l’arc (v. VI 1). Dans les exemplaires exécutés
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