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https://doi.org/10.11588/diglit.52557#0148
ACROPOLE DE LINDOS: 61-65
280
279
n’est pas connue par ailleurs. Nous ignorons égale-
ment le fait qui a donné lieu à la consécration insolite
d’une statue d’animal auprès de la figure humaine.
Pour Απόλλων Πύθιος, vie. 57 C.
seulement par la pointe. Écriture vigoureuse et belle
de la fin du 4e ou du commencement du 3e s. HL ο.01 ί-
ο.016. A une époque plus récente la base a été renversée
et employée pour une autre statue (vin. 364).
62. Base rectangulaire.
62 1:15
Marbre de Lartos. Tr. VI
13. H 0.392, L 0.647, É
0.636. Les angles sont en
partie cassés. Travail as-
sez soigné. Le devant et
la face latérale droite sont
aplanis avec un outil den-
telé. Faces de joint à
gauche, en bas et par
derrière. A la face supé-
rieure, qui est moins bien
aplanie que le devant,
traces des deux pieds
d’une statue, qui ont touché le sol dans toute leur
longueur (0.255-0.265). Écriture soignée de la fin du
4e ou du début du 3e s. HL 0.012-0.017.
Πεισιρόδη Τεισιμάχου: c’est probablement, comme
le suppose l’éditeur (G. Jacopi), la même dame que
celle dont le nom se trouve, sous la forme non con-
tractée Πεισιρόδεα, dans une dédicace mise à jour à
Rhodos, v. Cl. Rh. II p. 198 n° 29. Vu la rareté du
nom de son père (j’en connais encore un seul exemple
lindien: n°5i a II 52), elle était sans doute sœur de
Τείσων Τεισιμάχου, pr. d’A. vers 300, vie. 62. — Pour
les noms en -ρόδη, vie. 51 c I 5.
64. Base rectangulaire. Marbre de Lartos. Tr.
XII 9. H 0.48, L 0.64, É 0.62. Anathyrose en bas; la
face gauche est également préparée à joint, peut-être
parce qu’à une époque postérieure le bloc a été réuni
à un autre (cf. les traces de crampons sur le dessus).
Le coin droit a été cassé, mais existe encore et s’adapte
à la base. En haut,
traces d’une statue
dont le pied droit en-
tier (L 0.25) et la
pointe du gauche tou-
chaient le sol. Toute
vers ΓΓεισων Τεισιμάχου ιερατευσας
3°°
Αθαναιαι Λινδιαι
Τείσων Τεισιμάχου: pr. d’A. env. 300, vlp. L’année
de sa fonction ne peut être déterminée avec précision.
Il était sans doute frère de Πεισιρόδη, qui est nommée
dans la dédicace approximativement contemporaine
n°63. Vu la rareté du patronymique, ils étaient pro-
bablement apparentés à Κλεόμβροτος Τεισιμάχου Κλά-
σιος, nommé n°5i a II 52. La rédaction courte de
leurs dédicaces et le fait que celles-ci sont adressées
à Athana seule (Πεισιρόδη omet même le surnom de
la déesse), enfin la forme plus tard abandonnée
Πεισιρόδεα (vie. 63), font voir que les inscriptions en
question remontent vers 300.
la surface est corrodée. Le bas
de la face antérieure
a tellement souffert qu’il est impossible de constater
si la base a porté une signature d’artiste. Les let-
tres s’élargissent vers les extrémités, mais ne sont
pas munies d’apices. HL
0.013-0.019.
Δσμοφών Δαμοστρά-
του est probablement le
même que celui qui figu-
re comme Λινδοπολίτας
n°5i a I 54 (vers 325),
vie. A en juger par les
formes des lettres, l’ins-
cription est postérieure
à cette date.
63. Base rectangulaire. Marbre de Lartos. Tr. X9.
H 0.485, L 0.845, É 0.675. Travail soigné, surface
bien aplanie. A la face supérieure, traces des deux
pieds d’une statue, dont le gauche touchait le sol dans
toute sa longueur (L 0.28), l’autre, porté en arrière,
vers Πεισιρόδη Τεισιμάχου Αθαναιαι
3°o
vers Δσμοφων Δ [αμο) στρατού
3 Αθαναιαι Λινδιαι
65. Base qui a été remaniée au moyen âge pour
servir d’élément architectural (chapiteau d’une double
colonne?). Marbre de Lartos. Tr. sur l’acropole (l’en-
droit précis n’a pas été noté). Au milieu, une par-
tie de la sur-
face antique
est conservée,
avec un reste
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n’est pas connue par ailleurs. Nous ignorons égale-
ment le fait qui a donné lieu à la consécration insolite
d’une statue d’animal auprès de la figure humaine.
Pour Απόλλων Πύθιος, vie. 57 C.
seulement par la pointe. Écriture vigoureuse et belle
de la fin du 4e ou du commencement du 3e s. HL ο.01 ί-
ο.016. A une époque plus récente la base a été renversée
et employée pour une autre statue (vin. 364).
62. Base rectangulaire.
62 1:15
Marbre de Lartos. Tr. VI
13. H 0.392, L 0.647, É
0.636. Les angles sont en
partie cassés. Travail as-
sez soigné. Le devant et
la face latérale droite sont
aplanis avec un outil den-
telé. Faces de joint à
gauche, en bas et par
derrière. A la face supé-
rieure, qui est moins bien
aplanie que le devant,
traces des deux pieds
d’une statue, qui ont touché le sol dans toute leur
longueur (0.255-0.265). Écriture soignée de la fin du
4e ou du début du 3e s. HL 0.012-0.017.
Πεισιρόδη Τεισιμάχου: c’est probablement, comme
le suppose l’éditeur (G. Jacopi), la même dame que
celle dont le nom se trouve, sous la forme non con-
tractée Πεισιρόδεα, dans une dédicace mise à jour à
Rhodos, v. Cl. Rh. II p. 198 n° 29. Vu la rareté du
nom de son père (j’en connais encore un seul exemple
lindien: n°5i a II 52), elle était sans doute sœur de
Τείσων Τεισιμάχου, pr. d’A. vers 300, vie. 62. — Pour
les noms en -ρόδη, vie. 51 c I 5.
64. Base rectangulaire. Marbre de Lartos. Tr.
XII 9. H 0.48, L 0.64, É 0.62. Anathyrose en bas; la
face gauche est également préparée à joint, peut-être
parce qu’à une époque postérieure le bloc a été réuni
à un autre (cf. les traces de crampons sur le dessus).
Le coin droit a été cassé, mais existe encore et s’adapte
à la base. En haut,
traces d’une statue
dont le pied droit en-
tier (L 0.25) et la
pointe du gauche tou-
chaient le sol. Toute
vers ΓΓεισων Τεισιμάχου ιερατευσας
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Αθαναιαι Λινδιαι
Τείσων Τεισιμάχου: pr. d’A. env. 300, vlp. L’année
de sa fonction ne peut être déterminée avec précision.
Il était sans doute frère de Πεισιρόδη, qui est nommée
dans la dédicace approximativement contemporaine
n°63. Vu la rareté du patronymique, ils étaient pro-
bablement apparentés à Κλεόμβροτος Τεισιμάχου Κλά-
σιος, nommé n°5i a II 52. La rédaction courte de
leurs dédicaces et le fait que celles-ci sont adressées
à Athana seule (Πεισιρόδη omet même le surnom de
la déesse), enfin la forme plus tard abandonnée
Πεισιρόδεα (vie. 63), font voir que les inscriptions en
question remontent vers 300.
la surface est corrodée. Le bas
de la face antérieure
a tellement souffert qu’il est impossible de constater
si la base a porté une signature d’artiste. Les let-
tres s’élargissent vers les extrémités, mais ne sont
pas munies d’apices. HL
0.013-0.019.
Δσμοφών Δαμοστρά-
του est probablement le
même que celui qui figu-
re comme Λινδοπολίτας
n°5i a I 54 (vers 325),
vie. A en juger par les
formes des lettres, l’ins-
cription est postérieure
à cette date.
63. Base rectangulaire. Marbre de Lartos. Tr. X9.
H 0.485, L 0.845, É 0.675. Travail soigné, surface
bien aplanie. A la face supérieure, traces des deux
pieds d’une statue, dont le gauche touchait le sol dans
toute sa longueur (L 0.28), l’autre, porté en arrière,
vers Πεισιρόδη Τεισιμάχου Αθαναιαι
3°o
vers Δσμοφων Δ [αμο) στρατού
3 Αθαναιαι Λινδιαι
65. Base qui a été remaniée au moyen âge pour
servir d’élément architectural (chapiteau d’une double
colonne?). Marbre de Lartos. Tr. sur l’acropole (l’en-
droit précis n’a pas été noté). Au milieu, une par-
tie de la sur-
face antique
est conservée,
avec un reste