855
Acropole de lindos: 472-473
856
472 1:4
(nos46g, 472, 473), de
λαμπρότατος ύπατι-
κός (IG XII1, 95 a et
BMI III 562) et de
ύπατος (inscription
métrique, no477).
Ύπατικός correspond
à consularis (v. P-W
IV1138 sq.) ; Hermeias
avait donc été consul
suffectus (v. Proso-
pogr. Imp. Rom.2 II
p. 205 n°885 : anno in-
certo) ; dans l’inscrip-
tion métrique, ύπατος
a peut-être le même
sens que ύπατικός.
Proprement dit, λαμ-
πρότατος signifie cla-
rissimus (titre séna-
torial) et κράτιστος
egregius (titre des che-
valiers), mais les ins-
criptions relatives à
Hermeias Theopropos
font voir, comme bien
vers Οι ιερείς τας Αθανας τας Λιν
5 δίας και του Διος του Πολι
εως και μαστροι και Λινδιοι
Τιβ Κλα'Ερμειαν Θεοπροπον
5 Δρακοντος Παγι τον κρατι
στον υπατικον ευσεβειας
ενεκεν τας ττοτι ταν θεόν
και ευεργεσίας τας ποτι Λιν
διους θεοις
ίο [Τ]ας αναστασεως εττεμεληθησα[ν)
οι περί Τι' Φλα' Νικασιμαχον Σ[εραπιωνος;
ιεροταμιαι
aussi sur un cippe trouvé à Sardeis, v. IGRR IV 1511
(=Sardis VII1, 1932, ηθιρι). Enfin, il fit enterrer à
Teos un client de la famille, Zotikos, qui était son
σύντροφος et qui avait fait dresser la statue éphésienne
dont nous venons de parler, v. CIG II 3109.
Les souscriptions (τας άναστάσεως κτλ.) font voir
que les statues de la famille d’Hermeias Theopropos
(nos 473-475) furent érigées en même temps que sa
propre statue.
Hermeias Theopropos était un homme du rang
le plus élevé. Il est qualifié de κράτιστος ύπατικός
d’autres, que les Grecs n’ont pas toujours employé ces
titres d’une manière strictement correcte. Cf. Fried-
laender, Sittengeschichte Roms IV9 p. 79-81.
Τι. Φλα. Νικασίμαχος Σεραπίωνος, ϊεροταμίας, qui,
de commun avec ses collègues, prit soin de l’érection
des statues d’Hermeias Theopropos et de sa famille
(vin. 473-475), fut un peu plus tard pr. d’A., vin. 479.
473. Base cylindrique (ou, proprement dit, sub-
cylindrique), qui était munie d’un entablement et d’un
socle moulurés, faits séparément. Marbre de Lartos.
Nous en avons retrouvé le tronc (A, inscription
principale) et un fragment du socle (B, souscription),
tandis que l’entablement manque. —■ A. Tr. XIII 7.
H 0.50, D en haut 0.63, en bas 0.65. Les faces supé-
rieure et inférieure sont préparées à joint; au centre
de l’une et l’autre, trou de goujon carré. La pierre a
beaucoup souffert; la surface est fort usée. Gravure
peu régulière du 3e s. P. Petits apices. HL, 1.1-11:
0.024-0.029,1.12: 0.029-0.033. — B. Tr. VI 13. H 0.127,
L cons. 0.28, É cons. 0.40 (le diamètre ne peut être
constaté). En haut, face de joint; le dessous est gros-
sièrement taillé. La surface visible est sommairement
aplanie avec un instrument dentelé. Les 1.13-14 sont
incisées dans la bande unie qui surmonte les moulures,
I.15 dans celles-ci. La gravure est semblable à celle
de la souscription du n°472. HL, 1.13-14: env. 0.014,
I.15: env. 0.02.
Acropole de lindos: 472-473
856
472 1:4
(nos46g, 472, 473), de
λαμπρότατος ύπατι-
κός (IG XII1, 95 a et
BMI III 562) et de
ύπατος (inscription
métrique, no477).
Ύπατικός correspond
à consularis (v. P-W
IV1138 sq.) ; Hermeias
avait donc été consul
suffectus (v. Proso-
pogr. Imp. Rom.2 II
p. 205 n°885 : anno in-
certo) ; dans l’inscrip-
tion métrique, ύπατος
a peut-être le même
sens que ύπατικός.
Proprement dit, λαμ-
πρότατος signifie cla-
rissimus (titre séna-
torial) et κράτιστος
egregius (titre des che-
valiers), mais les ins-
criptions relatives à
Hermeias Theopropos
font voir, comme bien
vers Οι ιερείς τας Αθανας τας Λιν
5 δίας και του Διος του Πολι
εως και μαστροι και Λινδιοι
Τιβ Κλα'Ερμειαν Θεοπροπον
5 Δρακοντος Παγι τον κρατι
στον υπατικον ευσεβειας
ενεκεν τας ττοτι ταν θεόν
και ευεργεσίας τας ποτι Λιν
διους θεοις
ίο [Τ]ας αναστασεως εττεμεληθησα[ν)
οι περί Τι' Φλα' Νικασιμαχον Σ[εραπιωνος;
ιεροταμιαι
aussi sur un cippe trouvé à Sardeis, v. IGRR IV 1511
(=Sardis VII1, 1932, ηθιρι). Enfin, il fit enterrer à
Teos un client de la famille, Zotikos, qui était son
σύντροφος et qui avait fait dresser la statue éphésienne
dont nous venons de parler, v. CIG II 3109.
Les souscriptions (τας άναστάσεως κτλ.) font voir
que les statues de la famille d’Hermeias Theopropos
(nos 473-475) furent érigées en même temps que sa
propre statue.
Hermeias Theopropos était un homme du rang
le plus élevé. Il est qualifié de κράτιστος ύπατικός
d’autres, que les Grecs n’ont pas toujours employé ces
titres d’une manière strictement correcte. Cf. Fried-
laender, Sittengeschichte Roms IV9 p. 79-81.
Τι. Φλα. Νικασίμαχος Σεραπίωνος, ϊεροταμίας, qui,
de commun avec ses collègues, prit soin de l’érection
des statues d’Hermeias Theopropos et de sa famille
(vin. 473-475), fut un peu plus tard pr. d’A., vin. 479.
473. Base cylindrique (ou, proprement dit, sub-
cylindrique), qui était munie d’un entablement et d’un
socle moulurés, faits séparément. Marbre de Lartos.
Nous en avons retrouvé le tronc (A, inscription
principale) et un fragment du socle (B, souscription),
tandis que l’entablement manque. —■ A. Tr. XIII 7.
H 0.50, D en haut 0.63, en bas 0.65. Les faces supé-
rieure et inférieure sont préparées à joint; au centre
de l’une et l’autre, trou de goujon carré. La pierre a
beaucoup souffert; la surface est fort usée. Gravure
peu régulière du 3e s. P. Petits apices. HL, 1.1-11:
0.024-0.029,1.12: 0.029-0.033. — B. Tr. VI 13. H 0.127,
L cons. 0.28, É cons. 0.40 (le diamètre ne peut être
constaté). En haut, face de joint; le dessous est gros-
sièrement taillé. La surface visible est sommairement
aplanie avec un instrument dentelé. Les 1.13-14 sont
incisées dans la bande unie qui surmonte les moulures,
I.15 dans celles-ci. La gravure est semblable à celle
de la souscription du n°472. HL, 1.13-14: env. 0.014,
I.15: env. 0.02.