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Blinkenberg, Christian [Hrsg.]; Dyggve, Ejnar [Hrsg.]; Carlsbergfondet [Hrsg.]
Lindos: fouilles et recherches 1902 - 1914 et 1952;; fouilles de l'acropole (2, Inscriptions ; 2) (Nos 282 - 710) — Berlin: De Gruyter, 1941

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https://doi.org/10.11588/diglit.52558#0150
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ACROPOLE DE LINDOS : 487

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k. Lindos, sanctuaire non iden-
tifié (tr. dans l’église Παναγία Φα-
νερωμένη, située à la lisière occi-
dentale de la ville moderne), époque
d’Hadrien (?) : IG XII 1,789; Ziehen
148; Syll.3 983.
l. Lindos, sanctuaire d’Athana
Lindia, vers 225 P : la présente ins-
cription.
m. Sunion, sanctuaire de Men
Tyrannos, 2e-3e s. P: Michel 988;
Ziehen 49; Syll.3 1042.
Un seul des textes cités [b] se
borne à ordonner brièvement la
pureté (αγνεία) aux visiteurs de
l’endroit sacré, en n’ajoutant qu’une
prescription d’ordre général (cf. une
inscription d’Astypalaia, datant
d’environ 300 A: Syll.3 980); les
autres sont, comme le nôtre, plus
circonstanciés et prescrivent des
règles qui tiennent compte de di-
vers cas particuliers.
1. L’inscription commence par
καθαρούς. Les mots suivants ont
disparu par suite de l’endommage-
ment de la pierre; immédiatement
après καθαρούς on voit pourtant
des restes indistincts d’un Π. Il
faut regarder la ire ligne comme un
en-tête, contenant une prescription
générale de pureté (v. ci-dessus),
p. e. Καθαρούς παρίναι κατά ύπο-
κείμενα, cf. i et k. Pour les pres-
criptions générales relatives à la
visite d’un sanctuaire, v. Wâchter
p. 6 sq. ; Stengel3 p. 155 sq.
2. La nature même des inscrip-
tions en question prouve qu’elles
étaient placées, comme la nôtre (v.
plus haut), à l’entrée d’un sanc-
tuaire. Pour b, cela ressort aussi de
l’endroit de trouvaille; pour a, de
la 1.14 du texte. — Ναός est em-
ployé ici, comme souvent, un peu
incorrectement au lieu de τέμενος
ou ιερόν. Pour le placement des
bénitiers tout près de la porte, cf. d 1. 8 : διελθόντες τήν
πύλην καθ’ήν τα άγιστήρια ( = περιραντήρια) τίθεται.
Les περιραντήρια étaient sans doute des bassins de la
forme mentionnée plus haut, nos3 sq. L’expression πε-
ριραντηρίων εϊσω se rencontre aussi dans la litté-
rature, v. Lukianos, Περί θυσιών 13: καί τό μεν πρό-
γραμμά (c’est-à-dire une inscription comme la nôtre)

φησι μή παριέναι ές τό εϊσω των περιρραντηρίων,
όστις μή καθαρός έστι τάς χεϊρας· ό δε ίερεύς αύτός
έστηκεν κτλ.; Pollux I 8: ό μεν εϊσω περιραντηρίων
τόπος ένθεος κτλ.; cf. Hippokrates, Περί ιερής νόσου
ι (ed. Littré, tome VI p. 364) : ώς άν μηδείς ύπερ-
βαίνη ήν μή άγνεύη (sc. τούς όρους των τεμενέων),
είσιόντες τε ήμεϊς περιρραινόμεθα, ούχ ώς μιαινόμενοι,

Lindos II.
 
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