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https://doi.org/10.11588/diglit.1565#0024
- Se' piùt-il rien voir de plus éclatant, rien "de plus riche, & de
flus simptueux que ce qui fi sait aux Maisins royales ? t& en
la conftruétion admirable de cet 'arc de Triomphe qui doitsùr-
-pajjer tout ce quiajàmaiseshesaiten cettemanière paria grandeur
& la magnisicence de l'Ouvrage & par l'excellence *du travail.
Le jugetnent, Mvfiieurs , que sofi porter sur cette matière eft
sondé sur un peu d'expérience que say dû acquérir par A' étude
que s ay saite avec application & depuis long-temps à l'Archite-
Bure. Et par la sacilité que les emplois, dont say est é honoré pour
4e firvice du Roy dans toutes les parties de l'univers, m'ont don->
né de voir& de pouvoir examiner prefque tous les Bastimerisan*
riens s0 modernes qui ont quelque réputation dans noftre-hemïfi
phere. ' . V1/.1 ,.-.;■;.•:< \
Travaillons donc, Mesiieurs , sous une protection siilluftre k
mériter les grâces quelle nous peut procurer auprès du Roy & a
nous rendre dignes de l'employ ou fa M. ajefté nous appelle. Con-
serons de bonne soy enfèmble ,& communiquons-nous fincerement
nos penfèes pour l'accroissement de l'Architecturev Puisqu'il est
vray qutl ne fujsit pas d'avoir une médiocre connoissance des m
glesde cet Art excellent pour estre véritablement Architecte ; Et-
que cette qualité demande un concours de tant de vertus & de
connoissances dissérentes que la vie entière ne fuffit pas pour l'ac*
quérir. -.-*.. .:\
Remettons le nom de ï Architecture dans sin ancien iuftre par
nostre étude, par nostre travail $ par une manière de la traitter
noble, genereufi & desinteresiée : Et saifins connoistre par nos ou*
vrages que ceft avec justice que ce bel Art était honoré parmy
les Anciens ou il étoit dans uneestime a peine concevable, jufques*
laque dans les Livres facrezj, Dieu a après avoir sait cette hor*
rime menace a. fin peuple,Qu'il alloitpour le punir de sis impie*
tezj luy ostèrfin esprit de fàgesse {0 l'abandonner a fa solle con-
duite, il ajoute pour comme de mal-heurs , qu'il attoit me fine luy
êter fis Architeétes.
flus simptueux que ce qui fi sait aux Maisins royales ? t& en
la conftruétion admirable de cet 'arc de Triomphe qui doitsùr-
-pajjer tout ce quiajàmaiseshesaiten cettemanière paria grandeur
& la magnisicence de l'Ouvrage & par l'excellence *du travail.
Le jugetnent, Mvfiieurs , que sofi porter sur cette matière eft
sondé sur un peu d'expérience que say dû acquérir par A' étude
que s ay saite avec application & depuis long-temps à l'Archite-
Bure. Et par la sacilité que les emplois, dont say est é honoré pour
4e firvice du Roy dans toutes les parties de l'univers, m'ont don->
né de voir& de pouvoir examiner prefque tous les Bastimerisan*
riens s0 modernes qui ont quelque réputation dans noftre-hemïfi
phere. ' . V1/.1 ,.-.;■;.•:< \
Travaillons donc, Mesiieurs , sous une protection siilluftre k
mériter les grâces quelle nous peut procurer auprès du Roy & a
nous rendre dignes de l'employ ou fa M. ajefté nous appelle. Con-
serons de bonne soy enfèmble ,& communiquons-nous fincerement
nos penfèes pour l'accroissement de l'Architecturev Puisqu'il est
vray qutl ne fujsit pas d'avoir une médiocre connoissance des m
glesde cet Art excellent pour estre véritablement Architecte ; Et-
que cette qualité demande un concours de tant de vertus & de
connoissances dissérentes que la vie entière ne fuffit pas pour l'ac*
quérir. -.-*.. .:\
Remettons le nom de ï Architecture dans sin ancien iuftre par
nostre étude, par nostre travail $ par une manière de la traitter
noble, genereufi & desinteresiée : Et saifins connoistre par nos ou*
vrages que ceft avec justice que ce bel Art était honoré parmy
les Anciens ou il étoit dans uneestime a peine concevable, jufques*
laque dans les Livres facrezj, Dieu a après avoir sait cette hor*
rime menace a. fin peuple,Qu'il alloitpour le punir de sis impie*
tezj luy ostèrfin esprit de fàgesse {0 l'abandonner a fa solle con-
duite, il ajoute pour comme de mal-heurs , qu'il attoit me fine luy
êter fis Architeétes.