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C I N QJU I E M E PARTIE.
*73
CHAPITRE III.
DoHrinc de Lecw-Baptiffe Albert sur les Esuliers.
i-lVRE III.
Chap. III.
LEon-Baptiste Albert au dernier Chapitre de sou
premier Livre , dit qu'il n'est pas si facile que l'on s'imagine
de placer & de régler à propos les mesurcs des Escalicrs ; lcsquels T....... ,„
1 o i i 'J i rois oQvcriVjrri
ont roûjours trois ouvertures dans le bâtiment , c'est à dire celle de iim "" t!c'h-'-
l'entrée, celle des fenestres pour y donner du jour, & celle des plan-«'-s, £ celle da
chers au rravers dcsquels il faut faire palier les Escalicrs. Ce qui a u dispojdond<i
fait dire à quelques Architectes , que c'cstoit la partie la plus emba- Fi""" ''J,.11 r"-
11 '1 i r I ■ i cnioaTaOantc du
rallanre du bâtiment; Mais qui veut, dit-il, que l'Elcalicr n'embarasse b="'»™<.
point ion Edifice, il tant qu'il faise en sorte que le même Escallicr
ne (oit point cmbaralsé luy-mêmc, luy donnant un cspace libre,
dégagé & ouvert depuis le bas julqu'cn haut : dont il ne faut pas
regretter la place, parce qu'elle apporte toujours beaucoup de com-
moditcz à tout le relie du bâtiment , il elle cil située dans l'endroit
le plus propre à cet erter. Outre que les dcllous des voûtes des pal-
liers & des rampes ne iont pas des cspaces inutiles.
Il y a, dit-il, deux clpaccs d'Elcahcrs ; les uns iont avec des de- ïMoi a«c in
J . loi t' 1 r I r nuulicjouauuipc,
grez ou des marches, ce les autres ne Iont que de iimplcs rampes lans
degrez. Les Anciens se Iont beaucoup l'ervis de ces dernières , dont
ils ont fait la montée extrêmement douce & facile; ayant, dit- il,
remarqué dans leurs Edifices, qu'ils donnoient le plus souvent à la
hauteur perpendiculaire de la rampe la sixiémc partie de l'i longucut
de niveau , ou pour parler comme les Ouvriers, leur donnant un pied rtn p,tj pour loist
de lnureur sur chaque toise de longueur. Aux Escalicrs à degrez, & £*"«■"■"■*»■
principalement à ceux des Temples, les Anciens approuvèrent, dit-il,
que les marches fusient en nombre impair, pour entrer du pied droit
dans le Temple , ce qu'ils prenoient à bon augure. Leurs bons Archi- l'" A""™< !lls-
i '. 1 I p - loient unr rctrure
teites ne mettoicnt aréique jamais plus de lent ou de neus marches Je7 a- 7 nurcka.
dr ■ »' ii.-T' -Il C ■ ou au p'.us ai y ci: o,
c luite; Aptes quoy ils lailloicnt une retraite plus laigc pour lervir
de pallier de repos. Ainsi j'approuve, dit-il, infiniment ces paliers
dans les Escalhers , lcsquels doivent estrc bien éclairez , amples &
spacieux sélon la dignité du bâtiment.La hauteur.des marches cstoir,
dit-il, déterminée par les Anciens en sorte qu'elle ne fut jamais plus
haute que de deux pouces ni moins haute que de neuf pouces ; ou
pour dire en Latin Vt ntque cr.'./Jiores fixante neqite ttnviorts dédiante Taa ,.. Yim„c
tssent : Où l'on voit que cet Àuthcur à elle si religieux copiste du ">™"i«.»»>»-
JJ 1 ai tendu pal AÎBeit,
texte de Vitruve en cet endroit , qu il n'a pas même voulu en ou-
blier les fautes. Ce que Philander a fort bien remarqué 6e fait voit
l'absurdité de donner £ de pied , c'est à duc deux pouces à la plus
grande hauteur , &: les -J du même c'est à dire neuf pouces à la
moindre ; Ainsi pour corriger cette erreur qui estoit dans le texte
Hhnhhhhh
C I N QJU I E M E PARTIE.
*73
CHAPITRE III.
DoHrinc de Lecw-Baptiffe Albert sur les Esuliers.
i-lVRE III.
Chap. III.
LEon-Baptiste Albert au dernier Chapitre de sou
premier Livre , dit qu'il n'est pas si facile que l'on s'imagine
de placer & de régler à propos les mesurcs des Escalicrs ; lcsquels T....... ,„
1 o i i 'J i rois oQvcriVjrri
ont roûjours trois ouvertures dans le bâtiment , c'est à dire celle de iim "" t!c'h-'-
l'entrée, celle des fenestres pour y donner du jour, & celle des plan-«'-s, £ celle da
chers au rravers dcsquels il faut faire palier les Escalicrs. Ce qui a u dispojdond<i
fait dire à quelques Architectes , que c'cstoit la partie la plus emba- Fi""" ''J,.11 r"-
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rallanre du bâtiment; Mais qui veut, dit-il, que l'Elcalicr n'embarasse b="'»™<.
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ne (oit point cmbaralsé luy-mêmc, luy donnant un cspace libre,
dégagé & ouvert depuis le bas julqu'cn haut : dont il ne faut pas
regretter la place, parce qu'elle apporte toujours beaucoup de com-
moditcz à tout le relie du bâtiment , il elle cil située dans l'endroit
le plus propre à cet erter. Outre que les dcllous des voûtes des pal-
liers & des rampes ne iont pas des cspaces inutiles.
Il y a, dit-il, deux clpaccs d'Elcahcrs ; les uns iont avec des de- ïMoi a«c in
J . loi t' 1 r I r nuulicjouauuipc,
grez ou des marches, ce les autres ne Iont que de iimplcs rampes lans
degrez. Les Anciens se Iont beaucoup l'ervis de ces dernières , dont
ils ont fait la montée extrêmement douce & facile; ayant, dit- il,
remarqué dans leurs Edifices, qu'ils donnoient le plus souvent à la
hauteur perpendiculaire de la rampe la sixiémc partie de l'i longucut
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principalement à ceux des Temples, les Anciens approuvèrent, dit-il,
que les marches fusient en nombre impair, pour entrer du pied droit
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teites ne mettoicnt aréique jamais plus de lent ou de neus marches Je7 a- 7 nurcka.
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de pallier de repos. Ainsi j'approuve, dit-il, infiniment ces paliers
dans les Escalhers , lcsquels doivent estrc bien éclairez , amples &
spacieux sélon la dignité du bâtiment.La hauteur.des marches cstoir,
dit-il, déterminée par les Anciens en sorte qu'elle ne fut jamais plus
haute que de deux pouces ni moins haute que de neuf pouces ; ou
pour dire en Latin Vt ntque cr.'./Jiores fixante neqite ttnviorts dédiante Taa ,.. Yim„c
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texte de Vitruve en cet endroit , qu il n'a pas même voulu en ou-
blier les fautes. Ce que Philander a fort bien remarqué 6e fait voit
l'absurdité de donner £ de pied , c'est à duc deux pouces à la plus
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