Universitätsbibliothek HeidelbergUniversitätsbibliothek Heidelberg
Metadaten

Bulletin de la Société pour la Conservation des Monuments Historiques d'Alsace — 1.1856-1857 (1857)

DOI Artikel:
Séance du Comité du 7 avril 1856
DOI Seite / Zitierlink: 
https://doi.org/10.11588/diglit.18831#0070

DWork-Logo
Überblick
loading ...
Faksimile
0.5
1 cm
facsimile
Vollansicht
OCR-Volltext
— 60 —

dont les aretes, formees par l'intersection des voütes demi-
cylindriques de la lief et des transepts sont fortifiees par des
tores tres-simples. Les fenelres des croisillons, qui seules
donnent un jour direct ä l'edifice , sont toutes posterieures
ä sa construction, et accusent la derniere epoque du style
gothique. La nef, tres-petite, est divisee en deux etages par
une tribune en bois qui en occupe toute l'enceinte. Elle
n'est percee que de trois lucarnes fort etroites, et regoit
tont son jour des fenetres du transept.

Cette eglise avait autrefois trois autels, dont Fun a dis-
paru lors de la construction de la petite chapelle du XVIe
siecle. Les deux autres, d'une severe simplicite, existent
encore. L'eglise et le cloitre y attenant avaient autrefois un
carrelage dont il reste encore quelques fragments. Une
charmante petite cloche, fondue en 1659 par Melchior Edel,
de Strasbourg, se trouve suspendue dansla tour.

xM. Straub se demande si la destinalion primitive de ce
pelit monument n'aurait pas ete de servir de chapelle mor-
tuaire, et pourquoi, dans ce cas, eile n'a pas ete consacree
ä l'archange Saint-Michel. 11 croit qu'elle a primitivement
servi d'ancienne eglise paroissiale ä la commune d'Epfig,
qui aurait alors ete situee au pied de la colline, et ne se
serait etablie que plus tard aupres de l'antique chäteau. Les
trois autels fixes qui se trouvaient dans son enceinte seni-
bleraient le prouver, quoique, d'un autre cote, conune l'ob-
serve M. de Ring, plusieurs chapelles mortuaires (et il cite
entre autres celle de Fribourg en Brisgau) aient aussi ce
meme nombre d'autels. Le sacravium que l'on voit encore
dans la muraille du cote de l'Evangile, et dans lequel on
conservait la Sainte-Eucharistie, semble etre une autre
preuve ä laquelle M. l'abbe Straub se rattache.

Quoi qu'il en soit, les habitants d'Epfig, depuis un temps
immemorial, enterrent leurs morts autour de ce petit edi-
 
Annotationen