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Séance du Comité du 7 avril 1856
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tombeaux renfermes dans le tumulus (car on aurait sans
doute trouve quelques traces du squelette), mais qu'ils y
ont ete offerts, lorsque le tertre se ferma pour toujours,
comme un hommage rendu aux mänes de ceux que cette
terre avait renfermes.
M. le professeur Straub attire l'attention du Comite sur
quelques cloches de l'ancienne Alsace. 11 cite celle de Möls-
heim, fondue en 14-12 par maitre Andre, de Colmar, fils
sans doute de celui qni fondit les anciennes cloches de
Mutzig, en 1349, et dont M. Schneegans a parle dans la
Revue d'Alsace, en 1850.
M. Straub fait ensuite mention des deux cloches qui existent
encore dans l'eglise d'Ammerswihr, dans le Haut-Rhin, et
dont la plus petite parait dater du commencement du XIVe
siecle. La seconde, d'un volume beaucoup plus considerable,
etonne par la largeur de sou cerveau , et son peu de hau-
teur, comparativement au diametre de sa peripherie. Enfin
il cite l'ancienne cloche de Si^olsheim dont il transcrit aussi
Finscription, et qui date de 1467. La cloche Supporte en
relief les deux apötres Saint-Pierre et Saint-Paul, patrons
de l'eglise. Les deux extremites de la hampe et des bras de
la croix sont ornes de petits medaillons renfermant les em-
blemes des quatre evangelistes.
Un autre memoire du meme membre concerne la pelite
eglise romane appelee chapelle de Sainte - Marguerite,
sur le cimetiere d'Epfig. Ge monument, de style severe,
daterait, selon M. Straub, du XIe siecle, sinon d'une anti-
quite plus haute encore. Cette chapelle, dont M. l'abbe
Guerber a le premier fait connaitre la valeur archeologique,
est construite en forme de croix latine avec un clocher fort
tnassif, reposant sur quatre piliers ä l'intersection des tran-
septs. Les voütes, construites en gros blocage, sont toutes
en berceaux plein cintre, ä l'exception de celle de la tour,
tombeaux renfermes dans le tumulus (car on aurait sans
doute trouve quelques traces du squelette), mais qu'ils y
ont ete offerts, lorsque le tertre se ferma pour toujours,
comme un hommage rendu aux mänes de ceux que cette
terre avait renfermes.
M. le professeur Straub attire l'attention du Comite sur
quelques cloches de l'ancienne Alsace. 11 cite celle de Möls-
heim, fondue en 14-12 par maitre Andre, de Colmar, fils
sans doute de celui qni fondit les anciennes cloches de
Mutzig, en 1349, et dont M. Schneegans a parle dans la
Revue d'Alsace, en 1850.
M. Straub fait ensuite mention des deux cloches qui existent
encore dans l'eglise d'Ammerswihr, dans le Haut-Rhin, et
dont la plus petite parait dater du commencement du XIVe
siecle. La seconde, d'un volume beaucoup plus considerable,
etonne par la largeur de sou cerveau , et son peu de hau-
teur, comparativement au diametre de sa peripherie. Enfin
il cite l'ancienne cloche de Si^olsheim dont il transcrit aussi
Finscription, et qui date de 1467. La cloche Supporte en
relief les deux apötres Saint-Pierre et Saint-Paul, patrons
de l'eglise. Les deux extremites de la hampe et des bras de
la croix sont ornes de petits medaillons renfermant les em-
blemes des quatre evangelistes.
Un autre memoire du meme membre concerne la pelite
eglise romane appelee chapelle de Sainte - Marguerite,
sur le cimetiere d'Epfig. Ge monument, de style severe,
daterait, selon M. Straub, du XIe siecle, sinon d'une anti-
quite plus haute encore. Cette chapelle, dont M. l'abbe
Guerber a le premier fait connaitre la valeur archeologique,
est construite en forme de croix latine avec un clocher fort
tnassif, reposant sur quatre piliers ä l'intersection des tran-
septs. Les voütes, construites en gros blocage, sont toutes
en berceaux plein cintre, ä l'exception de celle de la tour,