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Straub, A.: Notice sur les verrières de l'église aujourd'hui paroissiale, de l'ancien couvent de Sainte-Marie-Magdeleine, à Strasbourg
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mmm
SUR LES VERRIERES DE L'EGLISE,
aujourd'hui paroissiale,
DE L'A\C1EN COllVEM DE SAINTE MARIE-MAGDELEINE,
A §ll(ANUOl R(l.
L'an 1225, cinq jeunes filles de Strasbourg, « voulant
« servir Jesus-Christ ä rirnitation des cinq vierges sages de
« l'Evangile1» s'etablirent hors de la porte des Juifs, aulieu
connu alors sous le nom de Waseneck. D'apres une note
manuscrite que lious avons entre les mains, plusieurs familles
nobles y avaient eonstruit des l'an 1200, une eglise dediee
ä Sainte Marie-Magdeleine, et un petit couvent qui ne suffit
bientöt plus aux besoins de la congregation naissante. Le
Directeur spirituel de la eommunaute, Rodolpbe, pretre
d'une grande vertu, venait d'obtenir (10 juin 1227), un
bref par lequel le souverain pontife admettait les jeunes
filles dans l'ordre des penitentes de Sainte Marie-Magdeleine,
en les soumettant ä la regle de Saint-Augustin et aux statuts
des religieuses de Rome. La baute reputation de saiutete
dont jouirent toujours les Madelonuettes de Strasbourg , et
qui leur valut du chef de l'Eglise les Privileges les plus flat-
teurs, attira des lors dans leur maison un si grand nombre
de postulantes, qu'elles durent songer ä bätir un monastere
plus spacieux et mieux approprie aux besoins de leur ordre.
Les aumönes des fideles et surtout leslargesses de plusieurs
dames nobles les mirent ä meme de construire en 1245, le
1. Manuscrit portant le titre : «Accurala monasterii Sanctce Magclalence
sivs penitentium sab regula Sancti Augustini episcopi liistoria, » cite par
M. Th. de Bussierre dans son «Histoire de l'etablissement du Protestantisme ä
Strasbourg et en Alsace,» tora. I, p. 350.
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SUR LES VERRIERES DE L'EGLISE,
aujourd'hui paroissiale,
DE L'A\C1EN COllVEM DE SAINTE MARIE-MAGDELEINE,
A §ll(ANUOl R(l.
L'an 1225, cinq jeunes filles de Strasbourg, « voulant
« servir Jesus-Christ ä rirnitation des cinq vierges sages de
« l'Evangile1» s'etablirent hors de la porte des Juifs, aulieu
connu alors sous le nom de Waseneck. D'apres une note
manuscrite que lious avons entre les mains, plusieurs familles
nobles y avaient eonstruit des l'an 1200, une eglise dediee
ä Sainte Marie-Magdeleine, et un petit couvent qui ne suffit
bientöt plus aux besoins de la congregation naissante. Le
Directeur spirituel de la eommunaute, Rodolpbe, pretre
d'une grande vertu, venait d'obtenir (10 juin 1227), un
bref par lequel le souverain pontife admettait les jeunes
filles dans l'ordre des penitentes de Sainte Marie-Magdeleine,
en les soumettant ä la regle de Saint-Augustin et aux statuts
des religieuses de Rome. La baute reputation de saiutete
dont jouirent toujours les Madelonuettes de Strasbourg , et
qui leur valut du chef de l'Eglise les Privileges les plus flat-
teurs, attira des lors dans leur maison un si grand nombre
de postulantes, qu'elles durent songer ä bätir un monastere
plus spacieux et mieux approprie aux besoins de leur ordre.
Les aumönes des fideles et surtout leslargesses de plusieurs
dames nobles les mirent ä meme de construire en 1245, le
1. Manuscrit portant le titre : «Accurala monasterii Sanctce Magclalence
sivs penitentium sab regula Sancti Augustini episcopi liistoria, » cite par
M. Th. de Bussierre dans son «Histoire de l'etablissement du Protestantisme ä
Strasbourg et en Alsace,» tora. I, p. 350.