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Bulletin de la Société pour la Conservation des Monuments Historiques d'Alsace — 2.Sér. 12.1881-1884(1886)

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[Procès-Verbaux]
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Assemblé générale du 17 mai 1883
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https://doi.org/10.11588/diglit.24776#0263

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— 100 -

Assemblée générale du 17 mai 1883.

Présidence de M. le chanoine STRAUB.

La réunion générale a eu lieu à 2 heures de l’après^nidi, dans la petite
salle de l’Aubette, que M. l’administrateur de la ville a bien voulu mettre à
la disposition de la Société. Huit nouvelles planches du Hortus delicianm,
plusieurs dessins et plans de châteaux d’Alsace étaient suspendus le
long du mur par les soins du Président.

Par suite de la coïncidence, d’autres réunions étant fixées au même jour,
notamment celle des actionnaires de l'Union, l’assemblée générale a
été moins nombreuse que les années précédentes : elle a été de 42 membres.
MM. Back, Président de la Basse-Alsace, en tournée administrative, s’est
fait excuser, ainsi que MM. Blanck, Keller, de Türckheim, Salomon,
membres du Comité.

Ont pris place au bureau: MM. Barak, Brucker, Michaëlis, de Müllen-
heim-Rechberg, Petiti, J. Sengenwald et Straub.

M. le Président ouvre la séance par l’allocution suivante :

Messieurs,

Pour vous exposer les résultats de l’action conservatrice exercée par
le Comité de notre Association, et vous montrer l’intérêt toujours croissant
que le public témoigne à la conservation de nos monuments historiques,
il faudrait fournir l’analyse des procès-verbaux de nos séances mensuelles.
Je crois pouvoir me dispenser d’entrer dans ce détail; si j’excepte les
derniers, ces comptes rendus vous ont été communiqués par les jour-
naux. Vous avez appris par la même voie le sinistre récemment arrivé dans
l’antique église collégiale de Wissembourg, à la conservation et à la res-
tauration de laquelle notre Société s’est intéressée pour une si large part
et dont l’existence paraissait menacée. J’ai hâte de vous rassurer, Mes-
sieurs, si vous ne l’êtes déjà en ce moment, sur la portée du malheur. Le
feu du ciel a détruit ce que nous désirions tous depuis longtemps voir dis-
paraître, c’est-à-dire l’informe charpente et la toiture disgracieuse qui
coiffait le clocher monumental. Votre Président, qui s’est fait un devoir
de se transporter à Wissembourg, à la première nouvelle de l’incendie, a
pu constater que presqu’aucune autre partie de la construction n’a souf-
fert, que les vitraux sont restés intacts et que les dégâts occasionnés par
l’incendie pourront être promptement réparés. J’ajouterai que les monu-
 
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