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Bulletin du Musée National de Varsovie — 21.1980

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Widła, Tadeusz: L' expertise des signatures artistiques
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https://doi.org/10.11588/diglit.18896#0026
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Nous presentons la comparaison des traits identifiants qui ont servi a contester 1'authenti-
cite des signatures mentionnees.

On remarque a la premierę vue le choix manąue des materiaux d ścriture. Le pinceau est
trop gros, la couleur trop claire et contrastant peu. Le faussaire a mai choisi 1'etalon graphiąue.
Fałat commenęait toujours son nom par la majuscule F avec le „sherif" (1) en la completant
par l'adjustation finale caracteristiąue. Le faussaire commence a ćcrire le nom par la minuscule f
ce qui n'arrive jamais a. Fałat, il arrive pourtant dans ses signatures que la minuscule j lui sert
d'initiale du nom, parfois aussi la majuscule J est ecrite avec le „sherif". La topographie de la
signature choąue la vue (2), surtout le placement de l'abreviation du prenom (trop bas) et de
1'initiale (trop haut) par rapport au nom. Les abreviations du prenom se terminent par le signe
de ponctuation (ici: point) ce qui manąue dans les signatures de comparaison (3). Cest aussi
le ralentissement peu naturel de 1'allure qui frappe, ce qui provoque d'ailleurs 1'incertitude
de la tracę graphiąue, le tremor (4), les pauses (5) et les retouches (6) tandis que les signatures
de comparaison sont ecrites d'un conduit sur, decidć, avec les adjustations vigoureuses. Dans
les signatures contestees il n'y a pas de liaisons entre les lettres. Dans les signatures de com-
paraison les lettres sont liees de faęon mixte, surtout en guirlande (7) ou parfois en contact (8)
et en angle aigu. Le signe diacritique de la lettre „1", la courte ligne dans les signatures con-
testees (9), apparait dans les signatures originales en formę d'un long arc ou polyarc. Dans
les signes diacritiques des lettres ,,F", ,,ł", et ,,t" et dans les adjustations finales de la signa-
ture (10) on remarąue facilement la difference de la pression (estompage). Cette pression aug-
mente dans les signatures de comparaison, elle est plus intensive dans la terminaison ou on
voit parfois l'epuisement partiel de la couleur sur le pinceau. Dans les signatures contcstees
il n'y a pas de differenciation de la pression. On y remarąue pourtant les disproportions de
grandeur, p.cx. dans les proportions des signes diacritiąues, des adjustations et des manches
des lettres (11) ainsi que des lettres, p.ex. „J"/„l" (12) etc. A la difference avec les signatures
de comparaison, les manches des lettres „f" sont inclines toujours a gauche (13).

Cest aussi le modelage des lettres qui differe les signatures contcstees et authentiąues. Le
placement des points initiaux et finaux de tracę (14) et 1'ordre des signes sont differents, p.ex.
dans les signatures de comparaison les lettres ,,a" sont modelćes de 3 grammas, tout d'abord
de la gramma gauche descendante (15) puis de la gramma droite descendante (16), enfin de
lagramma completive (17). Dans les signatures contestees les lettres „a" ne sont construites que
de 2 grammas — d'une gramma descendante-montante (18) et completive (17). La similitude
remarquable dans la premierę lettre ,,a" de la deuxieme signature contestee est accidentale,
causee par la maladresse du faussaire. Tous les symptomes de la non-authenticite et les
differences entre les graphismes des signatures contestees et authentiques permettent d'affirmer
catćgoriąuement ąue les signatures sur les photographies X et XI sont fausses.

Parfois, dans l'expertise criminalistiąue d'ecriture on fait les examens pour constater qui
est 1'autcur de la signature donnee. Ces analyses basent sur le fait affirme par la science que
le faussaire introduit dans la signature truąuće plusieurs traits de sa propre ecriture, p.ex.
1'estompage, les parametres structuro — geometriąucs et topographiąues, certaines manieres
du modelage des lettres etc.

Ce sont les examens beaucoup plus compliąues vu des difficultes pour completer le materiel
de comparaison convenable etc. II est possible aussi d'effectuer l'expertise pareille pendant
l'examen de 1'authenticite des tableaux. Nous presentons comme cxemple l'expertise faite a
la Section de Criminalistiąue a l'Univcrsite de Silesie. On examinait les tableaux attribues
h Wojciech (phot. XX) et Jerzy (phot. XXI) Kossak et, comme il s'est montre plus tard —
faux. Ils se caracterisaient par plusieurs similitudes technologiąues (les deux etaient peints
avec le meme genre de materiaux d'ecriture) et stylistiąues (facture, coloris etc). Les analyses

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