DOI Heft:
Nr. 1
DOI Artikel:Jakimowicz, Irena: La peinture dans le miroir du roman
DOI Seite / Zitierlink:https://doi.org/10.11588/diglit.18940#0014
5. I.S. Witkiewicz, Jeunesse du garęonnet, charbon (phot. d'apres Sztaba, op. cit., n° 48)
triste eventait la blonde avec un illustre anglaise, tout en lui racontant quelque chosc de furieu-
sement important (. . .) le salon fut plonge dans Fobscurite. Une nouve!le orgie musicale, encore
plus terrifiante que la precedente, commanęa. Pendant les intervalles, Fun ou Fautrc allumait
une cigarette et la lueur dc Fallumette eclairait toutes les personnes assamblees, renforęant
encore Fimpression de mystere".
De nouveau un reve. „Bungo (. . .) aperęut une salle bien eclairee. Acne etait assise a table.
II y avait Adolfo, le chef d'orchestre, Isy et beaucoup d'autres gens. Tous se tordaient en des
mpuvements horriblement devergondes, dans un incroyable enchevetrement".
Yoila le commentaire du narrateur qui observait ehez Bungo en train de dessoner un etat
hors de tout contróle. Aussi „les personnages dessinćs par Bungo se caracterisaient toujours par
une certainc differmite, un dualisme et un dechirement interieur"6. Meme si on trouve rarcment
un parallele dessine a ces scenes dramatiques et sarcastiques, leur caractere est incontestablc-
ment commun et les types des heros similaires (il.4).
La principale heroinę de cette rćalite romanesque et des visions,oniriques, Madame Acnć,
souvent inseree dans les „moństrfls" dessinćs, est ainsi decrite dans le roman: ,,EUe etait mince,
mais sous sa robe on devinait un corps parfaitement bati. De son cou mince aux tendons for-
tement acc^ntues poussp.it, telle une fleur sur sa tige, une tete assez grandę et bien formee. On
avait Fimpression que ses mains aux doigts longs et doux, d'une blancheur presque bleue,pou-
vaient caresser tres delicatement aussi bien que se crisper soudain sans raison apparente et
dechirer jusqu'au sang". Puis: ,,La couleur pale de ses cheveux, ses yeux baisses et resignes a tous
et le sourire insondable d'unc sainte sur les levres qui etait cependant bestialement lubriques,
provoquaient maintenant en lui un sentiment de feroeite et de cruaute". „Dans la pale lueur du
jour finissąnt, il voyait son visage blanc phosphorescent, ses yeux tres etranges et fous et la
6.: Ibid., fp. 67, 127, 111, 228, 128—129, 141, 66.
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triste eventait la blonde avec un illustre anglaise, tout en lui racontant quelque chosc de furieu-
sement important (. . .) le salon fut plonge dans Fobscurite. Une nouve!le orgie musicale, encore
plus terrifiante que la precedente, commanęa. Pendant les intervalles, Fun ou Fautrc allumait
une cigarette et la lueur dc Fallumette eclairait toutes les personnes assamblees, renforęant
encore Fimpression de mystere".
De nouveau un reve. „Bungo (. . .) aperęut une salle bien eclairee. Acne etait assise a table.
II y avait Adolfo, le chef d'orchestre, Isy et beaucoup d'autres gens. Tous se tordaient en des
mpuvements horriblement devergondes, dans un incroyable enchevetrement".
Yoila le commentaire du narrateur qui observait ehez Bungo en train de dessoner un etat
hors de tout contróle. Aussi „les personnages dessinćs par Bungo se caracterisaient toujours par
une certainc differmite, un dualisme et un dechirement interieur"6. Meme si on trouve rarcment
un parallele dessine a ces scenes dramatiques et sarcastiques, leur caractere est incontestablc-
ment commun et les types des heros similaires (il.4).
La principale heroinę de cette rćalite romanesque et des visions,oniriques, Madame Acnć,
souvent inseree dans les „moństrfls" dessinćs, est ainsi decrite dans le roman: ,,EUe etait mince,
mais sous sa robe on devinait un corps parfaitement bati. De son cou mince aux tendons for-
tement acc^ntues poussp.it, telle une fleur sur sa tige, une tete assez grandę et bien formee. On
avait Fimpression que ses mains aux doigts longs et doux, d'une blancheur presque bleue,pou-
vaient caresser tres delicatement aussi bien que se crisper soudain sans raison apparente et
dechirer jusqu'au sang". Puis: ,,La couleur pale de ses cheveux, ses yeux baisses et resignes a tous
et le sourire insondable d'unc sainte sur les levres qui etait cependant bestialement lubriques,
provoquaient maintenant en lui un sentiment de feroeite et de cruaute". „Dans la pale lueur du
jour finissąnt, il voyait son visage blanc phosphorescent, ses yeux tres etranges et fous et la
6.: Ibid., fp. 67, 127, 111, 228, 128—129, 141, 66.
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