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Boeswillwald, E.; Cagnat, René; Ballu, Albert
Timgad: une cité africaine sous l'Empire Romain — Paris, 1905

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https://doi.org/10.11588/diglit.16949#0017
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INTRODUCTION III

chargés de couvrir, à l'est la province d'Afrique et la Tripolitaine(l),
à l'ouest l'ancien pays des Cirtésiens, le territoire de Constantine,
avec les contrées qui y confinaient au midi. Cette dernière ligne
défensive suivait précisément les pentes septentrionales de l'Aurès.
Telle est l'origine des établissements romains qui ont nom aujour-
d'hui Khenchela(2), Timgad et Lambèse, qui s'appelaient jadis Mas-
cula, Thamugadi, Lambaesis.

Croquis du massif de l'Aurès et des régions voisines.

Tandis que le choix de Tébessa était surtout dirigé contre les
nomades du sud qui devaient forcément déboucher sur ce point, s'ils
essayaient de tourner par l'est le pâté de l'Aurès, le poste de Khen-
chela et celui de Timgad avaient été établis pour tenir en respect les
indigènes de la montagne. La situation de l'un et de l'autre était fort

(i) Ces différents postes étaient échelon-
nés, au premier siècle, le long de la route
militaire qui joignait Tébessa à Gabès par
Gafsa (C. I. L., VIII, p. 860) et suivait
ensuite la côte jusqu'à Leptis Magna (Ibid.)

(2) Khenchela fut sans doute, vers la fin
du icr siècle, le lieu de campement de la lé-
gion IIIe Auguste, ainsi que nous le dirons
ailleurs ; mais il n'est pas douteux pour nous
que la position était occupée antérieurement.
 
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