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Boitard, Pierre
Le jardin des plantes: description et moeurs des mammifères de la Ménagerie et du Muséum d'histoire naturelle — Paris: Dubochet [u.a.], 1845

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https://doi.org/10.11588/diglit.50947#0288
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LES

CARNASSIERS DIGITIGRADES,

CINQUIÈME ORDRE DES MAMMIFÈRES.


Cet ordre renferme tous les animaux carni-
vores qui marchent sur les doigts, c’est-à-dire
qui ne s’appuient pas sur la plante entière des
pieds, comme les animaux précédents.

On peut le diviser en cinq familles, qui sont
celles des maries, des chiens, des civettes, des
hyènes et des chais, toutes très-intéressantes
et nombreuses en espèces.

LES MARTES.

Elles ont une seule dent tuberculeuse en
arrière de la dent carnassière de la mâchoire
supérieure: on leur compte de trente-deux à
trente-huit dents ; leur corps très-allongé et
leurs pieds très-courts leur permettent de
passer dans les plus petits trous. Elles man-
quent de cæcum, et ne tombent pas l’hiver en
léthargie.

Ipr Genre. Les MARTES. (Muslela, Lin.)
ont de chaque côté trois sausses molaires en
haut, quatre en bas, et un petit tubercule in-
térieur à leur carnassière d’en bas : leur mu-
seau est un peu allongé et leurs ongles poin-
tus. Tous ces animaux exhalent une odeur
désagréable plus ou moins forte et analogue
au musc.

La marte A GORGE DORÉE (Muslcla slavigula, Bonn. Mustela Hardwiclii>,
Horsf. ) est noire, avec la gorge, le ventre, le dos jaunes, et les joues blanches ;
elle a environ vingt-deux pouces (0,595) de longueur, non compris la queue, qui
est presque d’égale dimension. Elle habite le Népaul.
De tous les animaux carnassiers, les martes sont les plus cruels et les plus san-
guinaires. Elles ne se nourrissent que de proies vivantes, et il saut qu’elles soient
 
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