84 LETTRE VIII. SUR LA SICILE.
Oiséien- itruûion. Leurs particules putréfiés reri»
ques de sâtrent dans le premier ordre de la nature,
phoûTen redeviennent terre, mais terre végétale ,
terre vé- c'est-à-dire, pénétrée des sels, & d'alka-
getaie. |js ^ g^. présentent aux sémences que le
vent emporte, & qu'il leur confie un
sein plus fertile. L'on sent aisément que
cette métamorphose demande un tems
très - considérable ; il n'est pas moins vrai
pour cela qu'elle ne s'opère continuelle-
ment y & c'est sur la lave même de 1669.,
que l'on peut faire cette observation.
Celle de 1766. est encore toute nue.
La première n'a commencé à se couvrir
d'un lychen extrêmement léger que de-
puis une vingtaine d'années. L'on sait
combien ces plantes parasites, non inter-
rompues dans leur croilsance mettent de1
tems à leur durée. Calculons à présent
celui de leur destru£tion , de leur répro-
duftion, & annihilation réciproques, jus-
qu'à ce qu'elles puissent couvrir leur pre-
mier lit d'une couche de terreau de trois
pieds d epaisseur; & asîignons, après cela ,
une époque à la lave première, & un terme
à l'ancienneté du monde. Il est vrai que
pour la consolation de ceux qui le croi-
raient trop vieux, je dois avouer que la
lave détruite concourt de beaucoup par
elle-même à l'augmentation de la terre:
Oiséien- itruûion. Leurs particules putréfiés reri»
ques de sâtrent dans le premier ordre de la nature,
phoûTen redeviennent terre, mais terre végétale ,
terre vé- c'est-à-dire, pénétrée des sels, & d'alka-
getaie. |js ^ g^. présentent aux sémences que le
vent emporte, & qu'il leur confie un
sein plus fertile. L'on sent aisément que
cette métamorphose demande un tems
très - considérable ; il n'est pas moins vrai
pour cela qu'elle ne s'opère continuelle-
ment y & c'est sur la lave même de 1669.,
que l'on peut faire cette observation.
Celle de 1766. est encore toute nue.
La première n'a commencé à se couvrir
d'un lychen extrêmement léger que de-
puis une vingtaine d'années. L'on sait
combien ces plantes parasites, non inter-
rompues dans leur croilsance mettent de1
tems à leur durée. Calculons à présent
celui de leur destru£tion , de leur répro-
duftion, & annihilation réciproques, jus-
qu'à ce qu'elles puissent couvrir leur pre-
mier lit d'une couche de terreau de trois
pieds d epaisseur; & asîignons, après cela ,
une époque à la lave première, & un terme
à l'ancienneté du monde. Il est vrai que
pour la consolation de ceux qui le croi-
raient trop vieux, je dois avouer que la
lave détruite concourt de beaucoup par
elle-même à l'augmentation de la terre: