ijo lettre x. sur la sicile.
de beaucoup d'autres plantes ordinaires „
qu'il aurait pu y trouver.
iVïnsv Une des principales richesses de Sira-
çuse, & une des plus fortes branches de
son Commerce , sont les vins exquis qui
croissent dans son terroir. Un parfum flat-
teur , un gout doux sans fadeur, une
teinte limpide & dorée, une vertu sto-
machique, font de la malvoisïe de Sira-
cuse un des vins les plus agréables , &
les plus amis de l'homme qu'on puisse
boire, sans en excepter même tous les
vins d'Espagne, qui ne conviennent pas
à tous les tempéramens.
Nature de Je me rapelle dans ce moment une
des pîato- remarque que j'ai faite en parcourant
mies- les latomies, & qu'il faut que je vous
communique afin de vous détromper à
l'égard d'une idée fausse, que vous au-
riez pu prendre pour vraie d'après la re-
lation de Mr. Brydonne. Le Voyageur
Anglais dit que ces latomies sont creusées
dans une pierre aussi dure que le roc ,
il n'en est rien ; que Mr. Brydonne me
pardonne cette négative , il n'a peut-être
fait là-dessus , qu'une observation légère
qu'un Naturalise ne peut s'empêcher de
relever. Cette pierre n'est autre chose
qu'un tuf coquillier mêlé avec un pe«
de sable-&: d'argile. Non seulement les
de beaucoup d'autres plantes ordinaires „
qu'il aurait pu y trouver.
iVïnsv Une des principales richesses de Sira-
çuse, & une des plus fortes branches de
son Commerce , sont les vins exquis qui
croissent dans son terroir. Un parfum flat-
teur , un gout doux sans fadeur, une
teinte limpide & dorée, une vertu sto-
machique, font de la malvoisïe de Sira-
cuse un des vins les plus agréables , &
les plus amis de l'homme qu'on puisse
boire, sans en excepter même tous les
vins d'Espagne, qui ne conviennent pas
à tous les tempéramens.
Nature de Je me rapelle dans ce moment une
des pîato- remarque que j'ai faite en parcourant
mies- les latomies, & qu'il faut que je vous
communique afin de vous détromper à
l'égard d'une idée fausse, que vous au-
riez pu prendre pour vraie d'après la re-
lation de Mr. Brydonne. Le Voyageur
Anglais dit que ces latomies sont creusées
dans une pierre aussi dure que le roc ,
il n'en est rien ; que Mr. Brydonne me
pardonne cette négative , il n'a peut-être
fait là-dessus , qu'une observation légère
qu'un Naturalise ne peut s'empêcher de
relever. Cette pierre n'est autre chose
qu'un tuf coquillier mêlé avec un pe«
de sable-&: d'argile. Non seulement les