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Borch, Michał J.
Lettres sur la Sicile et sur l'Ile de Malthe: à M. le C. de N., écrites en 1777 ; pour servir de Supplément au Voyage en Sicile et à Malthe de Monsieur Brydonne ; ornées de la carte de l'Etna, ... , avec 27 estampes ... (Band 1) — Turin, 1782

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https://doi.org/10.11588/diglit.6033#0186
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CAP PASSARO èt CAP massa. ï 57
^ùi vient ici dans les campagnes sans la
moindre culture, & dont la graine se re-
cueille précisément en Décembre, J'ai vu
aussi le faux Palma Chrifti ou Scttirium
Regium de Mathwle, le Ricinus Arrte-
ricanus de Tourne/on, le Capprier sau- Càp re-
vage & le vrai qui 7 viennent en gran-
de quantité.
Enfin à force de ramer nous semmes càpPassa
arrives au Cap Patfaro, l'ancien Cap 10 &
Pachinus, & laissant à notre gauche l'Ile
de Gisent, où est le fort dont parle Mr
Brydonne ^ nous avons abordé dans une"
petite baye , qui est entre le Cap Passaro,
& le Cap MasTa autre pointe, mais moins
méridionale de la Sicile. La certitude où
sont les Turcs de trouver toujours dans
cette baye quelque prise facile à faire
comme les selouques de Naples, ou les
Speronaires de Makhe, rend ce poste d«
très - dangereux; mais comme il est le plus d<?
favorable pour le passage du Canal, on "
est forcé d'y passer la nuit. Pour se met-
tre à couvert des Bandits qui infèrent Moyen
ces côtes de la Sicile, & hors de la por- q"he£mpl°"
tée des Turcs, les Malthais choistssent sPeronai-
des bas sonds, qui en les laissant eux- fe*m£ï
mêmes en pleine mer, ne permettent point
aux Corsaires den approcher. Quelques
momens avant que d'entrer dans cette

'angers
cette
côte.
 
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