ANTIQUITÉS. I99
coup de doubles, & il serait à désirer Bibliothè-
que la qualité y égala un jour la quan- *£puWi--
tité. H y a cependant de très-bons ou-
vrages en tous genres. Cest dans ce bâ-
timent qu'on conserve une partie des an-
tiquités trouvées à Malthe ou au Goz.
Cest là qu'on voit les deux candélabres Antiquî.
antiques annoncés à l'Académie de Cor- tés>
tone par le Commandeur Giyot de la
Marne: on y voit encore une-statue
d'Hercule , qu'on prétend être antique,
une table Iliaque, un autel avec l'em-
blème de la trinacria &c. Le médailler
de cette Bibliothèque est assez nombreux,
mais la plûpart des médailles sont fausses :
richesse inutile, & qui aux yeux du
connaisseur décrédite même les véritables.
Un Voyageur curieux ne doit pas négli-
ger de voir le Cabinet de Mr. Barbara cabinet
amateur, qui dans les voyages qu'il a
faits, a recueilli avec soin tout ce qui
était à sa portée. On y voit une collec-
tion très-intéressarite relativement à Fhi-
stoire naturelle de Malthe, & celle de
ses Iles, & une petite suite d'antiques,
de camées &c. . . . Il serait à désirer
seulement que Mr. Barbara n'attribuât
point à Malthe quantité de produits étran-
gers, ainsi qu'il a coûtume de le faire.
Cela trompe les Voyageurs, & m'a fait
N 4
coup de doubles, & il serait à désirer Bibliothè-
que la qualité y égala un jour la quan- *£puWi--
tité. H y a cependant de très-bons ou-
vrages en tous genres. Cest dans ce bâ-
timent qu'on conserve une partie des an-
tiquités trouvées à Malthe ou au Goz.
Cest là qu'on voit les deux candélabres Antiquî.
antiques annoncés à l'Académie de Cor- tés>
tone par le Commandeur Giyot de la
Marne: on y voit encore une-statue
d'Hercule , qu'on prétend être antique,
une table Iliaque, un autel avec l'em-
blème de la trinacria &c. Le médailler
de cette Bibliothèque est assez nombreux,
mais la plûpart des médailles sont fausses :
richesse inutile, & qui aux yeux du
connaisseur décrédite même les véritables.
Un Voyageur curieux ne doit pas négli-
ger de voir le Cabinet de Mr. Barbara cabinet
amateur, qui dans les voyages qu'il a
faits, a recueilli avec soin tout ce qui
était à sa portée. On y voit une collec-
tion très-intéressarite relativement à Fhi-
stoire naturelle de Malthe, & celle de
ses Iles, & une petite suite d'antiques,
de camées &c. . . . Il serait à désirer
seulement que Mr. Barbara n'attribuât
point à Malthe quantité de produits étran-
gers, ainsi qu'il a coûtume de le faire.
Cela trompe les Voyageurs, & m'a fait
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