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Bourgery, Jean Baptiste Marc; Jacob, Nicolas Henri [Hrsg.]
Traité complet de l'anatomie de l'homme: comprenant la médicine opératoire (Band 1, Text): Anatomie descriptive ou physiologique, appareil de relation, organes de locomotion: ostéologie, syndesmologie — Paris, 1832

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https://doi.org/10.11588/diglit.11456#0045
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DU CORPS HUMAIN A L'EXTERIEUR.

pente osseuse ou n'a pour squelette que l'apophyse étendue
d'un os normal ; il ne présente point de muscles , et n'est
formé que de tissu cellulaire revêtu d'une enveloppe cuta-
née. Quand la multiplication s'étend aux os , ordinairement
les parties molles correspondantes existent dans leur dé-
veloppement proportionnel et dans leurs rapports : les
vertèbres et les fragmens des membres en offrent des
exemples.

La multiplication anomale des organes est d'autant plus
commune qu'ils sont déjà en plus grand nombre dans l'état
normal : c'est ce que l'on remarque pour les orteils et poul-
ies dents. La même observation s'applique, dans le squelette,
aux vertèbres et aux côtes comparativement aux os qui sont
simples ou seulement doubles par symétrie.

Les parties surnuméraires varient beaucoup quant au
siège de leur implantation et à la direction qu'elles observent.
Les sujets entiers s'accolent dans une étendue plus ou moins
considérable et par une région quelconque des plans anté-
rieur , postérieur et latéraux, mais plus ordinairement par
le thorax ou le bassin. La tète et les membres accidentels
s'adjoignent fréquemment sur des surfaces et dans des
régions différentes de celles sur lesquelles s'implantent les
parties de même nature dans leur état normal.

1° Défaut de parties. La plupart des monstruosités de ce
genre sont originairement produites par le non-développe-

ment morbide ou peut-être par l'absence primitive des nerfs
des parties qui manquent. Ces espèces d'anomalies ne sont
pas moins nombreuses que les précédentes, et présentent,
quant aux parties absentes , des nuances infinies, depuis
l'existence d'une seule fraction de membre informe jusqu'à
la simple privation d'une phalange.

L'absence plus ou moins complète de la moitié supérieure
porte le nom à'acéphalie, anomalie distincte de la privation
isolée du crâne et des organes nerveux qu'il enveloppe, et
que l'on appelle anencéphalie. L'absence de la moitié in
férieure dn corps n'est jamais aussi étendue que celle de la
supérieure.

Les membres , dans quelques cas, manquent tous à la fois
et en totalité ; plus ordinairement, il n'y en a qu'un ou deux
de moins, soit dans leur ensemble, ou dans quelqu'une de
leurs parties. Pour les membres incomplets, l'extrémité ter-
minale, le pied ou la main , est celle qui manque le moins
fréquemmen t ; elle persiste lors même qu'il y a absence des
deux fractions supérieures.

Les anomalies de continuité s'expriment en plus par la
réunion ou Fimperforation des orifices naturels à la tête et
au tronc; et en moins, parla non-réunion des moitiés laté-
rales sur le plan médian , comme on l'observe dans l'écar-
tement de la voûte palatine , le bec-de-lièvre -, le spina-
bifida, etc.

TOM. I. 3" LIVRAISON*
 
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