TOME VII. PLANCHE 17.
CHEILOPL-ASTIQUE.
ADULTE, I ) I : M Ï-NA T UÏVE.
Figures ] et 2. ABLATION PAB un lambeau en \ (procédé ancien).
Figure 1. Cancer de la lèvre inférieure avec l'indication des quatre
incisions qui constituent l'opération. — a, a. Incisions descendantes
qui se réunissent inférieurement à un sommet (b), au-dessous de
l'os hyoïde, pour circonscrire la maladie dans un lambeau triangulaire
qu'on enlève.— c, c. Tracé des incisions horizontales qui prolongent,
sur les joues, les deux commissures labiales jusqu'au point (d). —
Le lambeau tenu de la main gauche, le chirurgien est occupé à le dé-
tacher avec le bistouri.
Figure 2. Pansement après l'opération. Les deux lambeaux latéraux
sont réunis par des sutures, l'un avec l'autre, sur la ligne médiane, et
chacun d'eux avec la joue correspondante, jusqu'aux commissures de
nouvelle formation. Le bord libre des lambeaux constituant la nou-
velle lèvre inférieure n'est d'abord qu'une surface saignante qui se
recouvre plus tard d'un tissu cutané accidentel.
Figures 3 et 4. Ablation par un lambeau quadrilatère (procédé
de Chopart).
Figure 3. Cancer de la lèvre inférieure avec l'indication des lignes
des trois incisions. — De a en b. Les deux incisions verticales qui,
des commissures, descendent sous la mâchoire jusqu'au-dessous de l'os
hyoïde. — c. Ligne de l'incision horizontale qui circonscrit en bas la
portion des chairs altérées. — d. Les deux angles du lambeau qui s'é-
tend , de chaque côté, jusqu'en (b) et doit être isolé, par dissection,
pour être ramené de bas en haut, par extension , jusqu'au niveau de
l'orifice buccal, afin de constituer la lèvre inférieure de nouvelle for-
mation.
Figure h. Réunion du lambeau avec les chairs des deux côtés à l'aide
de la suture entortillée.
Figures 5 et 6. Ablation par un lambeau demi-elliptique (pro-
cédé de M. Roux de Saint-Maximin).
Figure 5. La maladie est représentée circonscrite entre les deux
incisions de l'auteur. — De a en b. Incision prolongeant, sur la joue,
la commissure labiale pour cerner le cancer en haut. — De c en b. In-
cision inférieure demi-elliptique qui cerne le cancer en bas.
Le lambeau unique inférieur,ayant été isolé par dissection,est réuni
dans une portion de son étendue avec l'incision supérieure; le reste
est destiné à former la lèvre, mais avec une incurvation en bas qui la
laisse pendante.
Figure 6. Le même procédé modifié. D'après M. Lisfranc, le lambeau
inférieur a été partagé au milieu, par une incision verticale, en deux
lambeaux dont on gouverne plus facilement la dissection isolée et l'af-
frontement. L'opération est représentée terminée. Si la courbe de la
plaie menaçait de former une lèvre trop pendante, on pourrait y sup-
pléer en taillant en V l'incision verticale de M. Lisfranc. C'est de cette
manière que l'opération est pratiquée, afin que les deux lignes de l'in-
cision inférieure n'aient que la longueur voulue pour correspondre, en
haut, à la demi-lèvre et à la section sur la joue. Un trajet ponctué in-
dique la longueur du lambeau interne avant la résection.
Figure 7. Réunion, par des sutures, suivant la modification que
nous venons de proposer.
Figures 8 et 9. Ablation entre deux lambeaux en équerre (pro-
cédé de M. Serres de Montpellier) modifié pour un prolongement de la
maladie en haut. Le cancer qui occupait la moitié de la lèvre et la
commissure est enlevé. Il ne reste plus qu'à disséquer les lambeaux
pour en faciliter l'affrontement.
Figure 8. Tracé des lignes d'incision. — De a en b. Incision verticale
externe qui limite en dehors le cancer et se prolonge inférieurement
pour un lambeau vertical. — De c en d. Incision verticale interne qui
limite une portion du cancer entre deux lambeaux verticaux, e et f. —
De g en h. Incision transversale qui limite inférieurement le cancer et
l'isole des deux lambeaux verticaux. — De i en k. Troisième incision
verticale qui limite en dedans le cancer et forme, aux dépens de la
moitié saine de la lèvre inférieure, un lambeau horizontal 1.
Figure 9. Réunion de la plaie par des sutures après réunion par dis-
section et affrontement, les deux lambeaux verticaux e,f, de la figure 8
venant se joindre suivant une ligne (m) qui prolonge la commissure ;
tandis que le lambeau 1 de la figure 8 rejoint les deux lambeaux verti-
caux suivant la ligne (n) de la première incision verticale interne. A
l'angle de la commissure, les quatre lambeaux se réunissent deux à
deux par une double suture en diagonale.
CHEILOPL-ASTIQUE.
ADULTE, I ) I : M Ï-NA T UÏVE.
Figures ] et 2. ABLATION PAB un lambeau en \ (procédé ancien).
Figure 1. Cancer de la lèvre inférieure avec l'indication des quatre
incisions qui constituent l'opération. — a, a. Incisions descendantes
qui se réunissent inférieurement à un sommet (b), au-dessous de
l'os hyoïde, pour circonscrire la maladie dans un lambeau triangulaire
qu'on enlève.— c, c. Tracé des incisions horizontales qui prolongent,
sur les joues, les deux commissures labiales jusqu'au point (d). —
Le lambeau tenu de la main gauche, le chirurgien est occupé à le dé-
tacher avec le bistouri.
Figure 2. Pansement après l'opération. Les deux lambeaux latéraux
sont réunis par des sutures, l'un avec l'autre, sur la ligne médiane, et
chacun d'eux avec la joue correspondante, jusqu'aux commissures de
nouvelle formation. Le bord libre des lambeaux constituant la nou-
velle lèvre inférieure n'est d'abord qu'une surface saignante qui se
recouvre plus tard d'un tissu cutané accidentel.
Figures 3 et 4. Ablation par un lambeau quadrilatère (procédé
de Chopart).
Figure 3. Cancer de la lèvre inférieure avec l'indication des lignes
des trois incisions. — De a en b. Les deux incisions verticales qui,
des commissures, descendent sous la mâchoire jusqu'au-dessous de l'os
hyoïde. — c. Ligne de l'incision horizontale qui circonscrit en bas la
portion des chairs altérées. — d. Les deux angles du lambeau qui s'é-
tend , de chaque côté, jusqu'en (b) et doit être isolé, par dissection,
pour être ramené de bas en haut, par extension , jusqu'au niveau de
l'orifice buccal, afin de constituer la lèvre inférieure de nouvelle for-
mation.
Figure h. Réunion du lambeau avec les chairs des deux côtés à l'aide
de la suture entortillée.
Figures 5 et 6. Ablation par un lambeau demi-elliptique (pro-
cédé de M. Roux de Saint-Maximin).
Figure 5. La maladie est représentée circonscrite entre les deux
incisions de l'auteur. — De a en b. Incision prolongeant, sur la joue,
la commissure labiale pour cerner le cancer en haut. — De c en b. In-
cision inférieure demi-elliptique qui cerne le cancer en bas.
Le lambeau unique inférieur,ayant été isolé par dissection,est réuni
dans une portion de son étendue avec l'incision supérieure; le reste
est destiné à former la lèvre, mais avec une incurvation en bas qui la
laisse pendante.
Figure 6. Le même procédé modifié. D'après M. Lisfranc, le lambeau
inférieur a été partagé au milieu, par une incision verticale, en deux
lambeaux dont on gouverne plus facilement la dissection isolée et l'af-
frontement. L'opération est représentée terminée. Si la courbe de la
plaie menaçait de former une lèvre trop pendante, on pourrait y sup-
pléer en taillant en V l'incision verticale de M. Lisfranc. C'est de cette
manière que l'opération est pratiquée, afin que les deux lignes de l'in-
cision inférieure n'aient que la longueur voulue pour correspondre, en
haut, à la demi-lèvre et à la section sur la joue. Un trajet ponctué in-
dique la longueur du lambeau interne avant la résection.
Figure 7. Réunion, par des sutures, suivant la modification que
nous venons de proposer.
Figures 8 et 9. Ablation entre deux lambeaux en équerre (pro-
cédé de M. Serres de Montpellier) modifié pour un prolongement de la
maladie en haut. Le cancer qui occupait la moitié de la lèvre et la
commissure est enlevé. Il ne reste plus qu'à disséquer les lambeaux
pour en faciliter l'affrontement.
Figure 8. Tracé des lignes d'incision. — De a en b. Incision verticale
externe qui limite en dehors le cancer et se prolonge inférieurement
pour un lambeau vertical. — De c en d. Incision verticale interne qui
limite une portion du cancer entre deux lambeaux verticaux, e et f. —
De g en h. Incision transversale qui limite inférieurement le cancer et
l'isole des deux lambeaux verticaux. — De i en k. Troisième incision
verticale qui limite en dedans le cancer et forme, aux dépens de la
moitié saine de la lèvre inférieure, un lambeau horizontal 1.
Figure 9. Réunion de la plaie par des sutures après réunion par dis-
section et affrontement, les deux lambeaux verticaux e,f, de la figure 8
venant se joindre suivant une ligne (m) qui prolonge la commissure ;
tandis que le lambeau 1 de la figure 8 rejoint les deux lambeaux verti-
caux suivant la ligne (n) de la première incision verticale interne. A
l'angle de la commissure, les quatre lambeaux se réunissent deux à
deux par une double suture en diagonale.