TOME VIL PLANCHE 21.
CANCER DE LA LANGUE.
GRANDEUR NATURELLE.
Figure 1. Ablation d'une moitié de la langue (procédé de
Doyer ).
La langue étant saisie, comme il a été dit plus haut, par une
érigne (d), le bord sain de l'organe tenu de la main gauche du chi-
rurgien (e), une première section longitudinale a été faite avec des
ciseaux jusqu'au delà de la partie malade de la langue; au moment
choisi de l'opération, une seconde section est opérée avec les ci-
seaux (f) de manière à circonscrire toute la portion malade dans un
lambeau triangulaire dont le sommet répond, en arrière et en dedans,
à l'angle de jonction des deux sections.
Figure 2. Ablation de la partie antérieure de la langue (modi-
fication du procédé de Louis).
L'extrémité malade de la langue saisie et amenée au dehors par
une érigne de Museux (g ), au lieu de pratiquer la section en travers,
comme l'indique Louis, la maladie est circonscrite entre deux inci-
sions latérales en V dont la première est pratiquée et dont la se-
conde s'achève avec le bistouri (h); cette forme d'incision, plus
favorable, permet une réunion qui rétablit artificiellement un som-
met à la langue raccourcie.
Figure 3. Réunion de l'opération précédente par deux points de
suture; en arrière une suture entrecoupée, en avant une suture en-
tortillée, de part en part, qui nous paraît nécessaire pour combattre la
rétraction déterminée par les styloglosses.
Figures A et 5. Ligature de la langue.
Figure A. Passage de l'aiguille.
Suivant la proposition de M. Maingault, pour éviter toute plaie ex-
térieure, comme dans les divers procédés usités, l'opération est figu-
rée la ligature pratiquée par la bouche, de la base de la langue à sa
face dorsale. La tête est renversée en arrière, le chirurgien placé
derrière le malade. Une première ligature longitudinale (i) est mise
en place ; l'aiguille courbe, munie de son fil, a été insinuée sous la
langue de manière à ressortir sur sa face dorsale au point (k). Le
chirurgien est occupé à passer une seconde ligature latérale qui sera
posée en arrière, l'aiguille ressortant également au point (k).
Figure 5. Ligatures en position serrées avec le serre-nœud de
Roderic, modifié par M. Mayor. Entre les deux se trouve circonscrite
la portion malade delà langue, dont on peut obtenir à volonté, suivant
le degré de striction, soit le sphacèle, comme dans les procédés de
MM. Mayor et Cloquet, soit l'atrophie, qui est l'intention du procédé
de M.Mirault et de celui proposé par M. Maingault.
CANCER DE LA LANGUE.
GRANDEUR NATURELLE.
Figure 1. Ablation d'une moitié de la langue (procédé de
Doyer ).
La langue étant saisie, comme il a été dit plus haut, par une
érigne (d), le bord sain de l'organe tenu de la main gauche du chi-
rurgien (e), une première section longitudinale a été faite avec des
ciseaux jusqu'au delà de la partie malade de la langue; au moment
choisi de l'opération, une seconde section est opérée avec les ci-
seaux (f) de manière à circonscrire toute la portion malade dans un
lambeau triangulaire dont le sommet répond, en arrière et en dedans,
à l'angle de jonction des deux sections.
Figure 2. Ablation de la partie antérieure de la langue (modi-
fication du procédé de Louis).
L'extrémité malade de la langue saisie et amenée au dehors par
une érigne de Museux (g ), au lieu de pratiquer la section en travers,
comme l'indique Louis, la maladie est circonscrite entre deux inci-
sions latérales en V dont la première est pratiquée et dont la se-
conde s'achève avec le bistouri (h); cette forme d'incision, plus
favorable, permet une réunion qui rétablit artificiellement un som-
met à la langue raccourcie.
Figure 3. Réunion de l'opération précédente par deux points de
suture; en arrière une suture entrecoupée, en avant une suture en-
tortillée, de part en part, qui nous paraît nécessaire pour combattre la
rétraction déterminée par les styloglosses.
Figures A et 5. Ligature de la langue.
Figure A. Passage de l'aiguille.
Suivant la proposition de M. Maingault, pour éviter toute plaie ex-
térieure, comme dans les divers procédés usités, l'opération est figu-
rée la ligature pratiquée par la bouche, de la base de la langue à sa
face dorsale. La tête est renversée en arrière, le chirurgien placé
derrière le malade. Une première ligature longitudinale (i) est mise
en place ; l'aiguille courbe, munie de son fil, a été insinuée sous la
langue de manière à ressortir sur sa face dorsale au point (k). Le
chirurgien est occupé à passer une seconde ligature latérale qui sera
posée en arrière, l'aiguille ressortant également au point (k).
Figure 5. Ligatures en position serrées avec le serre-nœud de
Roderic, modifié par M. Mayor. Entre les deux se trouve circonscrite
la portion malade delà langue, dont on peut obtenir à volonté, suivant
le degré de striction, soit le sphacèle, comme dans les procédés de
MM. Mayor et Cloquet, soit l'atrophie, qui est l'intention du procédé
de M.Mirault et de celui proposé par M. Maingault.