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Bourgery, Jean Baptiste Marc; Jacob, Nicolas Henri [Editor]
Traité complet de l'anatomie de l'homme: comprenant la médicine opératoire (Band 7, Atlas) — Paris, 1840

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https://doi.org/10.11588/diglit.14781#0048
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TOME VIL PLANCHE 22 BIS.

INSTRUMENS DE LA STAPHYLORAPHIE.

DEMI-GRANDEUR.

PORTE-AIGUILLES. — FIGURES 1 à 22

Figure 1. Porte-aiguille de M. Roux. Le curseur (a) que fait
mouvoir le pouce, simulant une canule mobile, opère, en glissant
vers l'extrémité, le rapprochement des mors qui fixent l'aiguille (b).

Figure 2. Porte-aiguille de M. Grœfe.

Figure 3. Porte - aiguille de M. Devillemur. La tige intérieure
ne fait que chasser l'aiguille, qui, par conséquent, n'est pas suffi-
samment contenue.

Figure 4. Autre porte-aiguille formant pinces.

Figure 5. Porte-aiguille de M. Dieffenbach.

Figure 6. Porte-aiguille de M. Colombat.

Figure 7. Pinces de M. Grœfe.

Figure 8. Pinee de M. Lisfranc.

Figure 9. Porte-aiguille de M. Dieffenbach.

Figure 10. Tenaculum palatin de M. Hruby.

Figure 11. Aiguille de M. Donigès percée d'un chas qui porte
le fil.

Figure 12. Aiguille de M. Schverdt composée de deux bran-
ches ouvrant à bascules et entre l'extrémité desquelles le fil est.
fixé dans un trou formé par deux échancrures latérales.

Figure 13. Aiguille creuse de M. Guyot. Le fil introduit dans
l'échancrure (a) est fixé par une tige métallique que gouverne le
bouton ( b ).

Le mécanisme de ces divers instrumens est. très défectueux.
Ceux qui suivent sont bien préférables.
Figure 1-4. Pince-aiguille de M. Beaumont.

Figures 15 et 16. Pince-aiguille de M. Sotteau. Cet instru-
ment , l'un des plus ingénieux, opère très bien. L'aiguille tout
enfilée, très courte et isolée (a), est contenue, dans une petite
mortaise, à l'extrémité de l'une des branches (b). En fermant
l'instrument, elle perce les tissus et se trouve saisie , de l'autre
côté, par un anneau élastique de l'autre branche (c), dont il n'y
a plus qu'à la dégager. Rien de plus facile que cette manœuvre,
où les parties sont toujours traversées d'arrière en avant.

Figure 17. Pince porte-aiguille de M. Colombat, dont le méca-
nisme est le même.

Figure 18. Tige porte-aiguille de M. Bourgougnon. L'aiguille
s'en détache. La rectitude de la tige et le peu de fixité de
l'aiguille font que l'usage de cet instrument n'est ni sûr, ni com-
mode.

Figure 19. Aiguille de M. Bourgougnon. Cet instrument, à peu
près semblable à celui de M. de Pierris, lui est très inférieur.

Figures 20 et 20 bis. Aiguille de M. de Pierris, imitée de celles de
MM. Bourgougnon et Fauraytier. Cet instrument si ingénieux , et qui
allie avec tant de bonheur la promptitude à la précision et à la
sûreté de l'effet produit, est du très petit nombre de ceux dont le
mécanisme est supérieur à l'action de la main la plus exercée.

Une canule (a), qui tient au manche, porte à son extrémité cou-
dée une plaque fixe (b) avec une sorte de petite timbale (c) mo-
bile dans un anneau. Cette première canule en renferme une se-
conde (d) mise en mouvement par un curseur (e). Le jeu de la
canule rapproche une plaque mobile (f) dont l'application sur la
plaque fixe fait office de pinces pour saisir le voile membraneux.
D'autre part, dans la seconde canule (b) se meut, par un curseur (g),
une aiguille (h) percée d'un chas échancré. Pour faire agir l'ai-
guille, un fil (i) étant appliqué sur la petite timbale abaissée (c)
en poussant le curseur (e), le voile membraneux est saisi par les
plaques (b, f); puis, faisant glisser le curseur (g) qui commande
l'aiguille, celle-ci traverse les tissus et chasse la petite timbale :
le fil qui portait dessus tombe dans le chas échancré de l'aiguille,
et, en rappelant celle-ci vers le manche, elle traverse de nouveau
les tissus en amenant avec elle le fil, qu'il ne s'agit plus que de
dégager. Toute cette manœuvre , longue à décrire , est opérée en
un instant.

Figures 21 et 22. Instrumens de M. Leroi d'Étiolles imités de
celui de M. de Pierris et destinés à pratiquer d'une seule fois le
passage des trois fils à ligature et l'avivement du bord membra-
neux d'un côté.

L'instrument, fig. 21, est construit sur le modèle de M. de
Pierris, mais avec une triple aiguille: (a) est un couteau mobile
dans un arc de cercle, et qui doit opérer la section; 21 bis est
le même instrument vu sur l'autre face.

L'instrument, fig. 22, est comme une paire de ciseaux doubles
ou à quatre branches qui agissent d'un même coup, dont deux
sont de véritables ciseaux qui opèrent la section et les deux au-
tres portent les plaques de fixité avec les trois aiguilles et les
petites timbales mobiles qui les reçoivent. Au reste, il est impos-
sible, sans les avoir vus et les avoir essayés, de se faire une idée
nette d'instrumens aussi complexes.

Figures 23 et 24. Ciseaux de M. Roux pour l'avivement des
bords de la solution de continuité.

serre-noeuds. — figure 25-30.

Serre-nœuds '-fig. 25, de M. Grœfe. — Fig. 26, a, b, c, de
M. Colombat. — Fig. 27, de M. Donigès. — Fig. 29, de M. Guyot.
— Fig. 30, de M. Loudot.

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