TOME VIL PLANCHES 25 ET 24.
GRANDEUR NATURELLE.
PLANCHE 23.
OPÉRATIONS DIVERSES SUR LE VOILE DU PALAIS.
Figure 1. Staphyloplastique. Procédé de M. Dieffenbach.
L'opération de la staphyloraphie étant pratiquée comme à l'ordi-
naire, les trois ligatures posées et les bords avivés, pour les cas où
l'écartement trop considérable n'en permettrait pas l'affrontement,
une section longitudinale parallèle au bord de la division est prati-
quée, suivant la méthode de Celse, de chaque côté, à un centimètre
plus en dehors.
Figure 2. Uranoplastique.
Occlusion d'une ouverture anormale de la voûte palatine par deux
lambeaux latéraux disséqués en dessous.
Figure 3. Excision d'une amygdale saisie avec l'érigne double de
Museux (a) tenue de la main gauche, tandis que la section est prati-
quée de la main droite (b) avec le bistouri droit boutonné garni de
linge jusqu'auprès de son extrémité.
Figure 4. Excision d'une amygdale avec le tonsillitome de M, Fah-
nestock, le disque sécateur agissant d'arrière en avant ( M. Velpeau)
et l'amygdale saisie par une petite fourchette mobile (M. Ricord).
Figure 5. Ligature de l'amygdale avec le serre-nœud de M. Itard.
Figure 6. Excision de la luette : saisie avec la pince à polype, l'ex-
cision est pratiquée avec les ciseaux courbes.
-——
PLANCHE 24.
CATHÉTÉRISME DE L'OESOPHAGE ET DU LARYNX.
Figure 1. Cathétérisme du larynx.
La figure représente, au point de vue cadavérique, le cathétérisme
du larynx avec la sonde de Chaussier pour pratiquer la respiration
artificielle dans le cas d'asphyxie. Pour faire comprendre le trajet
de l'instrument on a enlevé sur le cadavre toute la moitié gauche de
la cavité buccale, la langue, la mâchoire inférieure et les muscles
sus-hyoïdiens, et la moitié gauche du cartilage thyroïde avec les par-
ties qui la revêtent.
a. Plan de section de la moitié droite de la langue et de la mâ-
choire inférieure.
b. Section verticale de la moitié gauche de la mâchoire au-devant
de la seconde dent grosse molaire.
c. Os hyoïde en position.
d. Épiglotte dont les attaches sont coupées à gauche.
e. Section médiane du cartilage thyroïde.
f. Section latérale et postérieure de la moitié gauche du même
cartilage.
g. Cavité du larynx dans laquelle est reçu le bec de la sonde.
h. Sonde laryngienne dont le disque garni d'une petite éponge (i)
est engagé dans l'ouverture de la glotte.
Figure 1 bis-. Sonde laryngienne de Chaussier.
Figure 2. Cathétérisme de l'œsophage.
La préparation est la même que pour l'autre figure jusqu'à l'os
hyoïde. Le cathétérisme est figuré avec la sonde préhensive de Du-
puytren (a), dont on suit le trajet ponctué au-dessous de l'os hyoïde
jusqu'à l'extrémité en argent, à bascule (b), destinée à déplacer ou à
accrocher contre la tige les corps étrangers aigus et d'un petit vo-
lume.
Figure 2 bis. Sonde préhensive de Dupuytren.
Figure 3. Cathétérisme avec la sonde œsophagienne flexible et creuse
pour opérer la déglutition artificielle dans les cas de rétrécissement
de l'œsophage.
L'instrument étant introduit dans l'œsophage par la bouche, suivant
la modification de Boyer, une sonde de Bellocq a servi à introduire, du
nez dans la bouche, un fil que l'on attache à l'extrémité libre de la
sonde œsophagienne pour la ramener par le nez. Dans le moment
choisi pour l'opération, le médius et le pouce de la main droite (a)
fixant l'extrémité de la sonde pour l'empêcher de remonter, tandis
que l'indicateur la dirige vers l'arrière bouche, le fil nasal tiré par la
main gauche (b) ramène par l'une des narines l'extrémité libre de la
sonde, qui sera fixée au dehors et ne devra plus former qu'une seule
courbe de la narine dans l'œsophage.
Figure 4. Sonde préhensive œsophagienne employée par M. Gama.
Cet instrument, imité par MM. Missoux et Blondeau des sondes
litholabes, pour la lithotritie, et modifié par M. Gama, se compose
de quatre tiges métalliques engaînées : une grosse sonde (a), dans la-
quelle se meut une tige creuse à quatre branches (b); et dans celle-ci,
une sonde plus petite (c) dans laquelle glisse un mandrin terminé en
pince (d) qui saisit le corps étranger et le ramène sous les branches
de la tige b. Deux vis de pression (e, f) fixent les tiges préhensives (b, d)
dans les sondes (a, c) où elles se meuvent.
Figure 4 bis. Extrémité de l'instrument fermée sur le corps étranger.
GRANDEUR NATURELLE.
PLANCHE 23.
OPÉRATIONS DIVERSES SUR LE VOILE DU PALAIS.
Figure 1. Staphyloplastique. Procédé de M. Dieffenbach.
L'opération de la staphyloraphie étant pratiquée comme à l'ordi-
naire, les trois ligatures posées et les bords avivés, pour les cas où
l'écartement trop considérable n'en permettrait pas l'affrontement,
une section longitudinale parallèle au bord de la division est prati-
quée, suivant la méthode de Celse, de chaque côté, à un centimètre
plus en dehors.
Figure 2. Uranoplastique.
Occlusion d'une ouverture anormale de la voûte palatine par deux
lambeaux latéraux disséqués en dessous.
Figure 3. Excision d'une amygdale saisie avec l'érigne double de
Museux (a) tenue de la main gauche, tandis que la section est prati-
quée de la main droite (b) avec le bistouri droit boutonné garni de
linge jusqu'auprès de son extrémité.
Figure 4. Excision d'une amygdale avec le tonsillitome de M, Fah-
nestock, le disque sécateur agissant d'arrière en avant ( M. Velpeau)
et l'amygdale saisie par une petite fourchette mobile (M. Ricord).
Figure 5. Ligature de l'amygdale avec le serre-nœud de M. Itard.
Figure 6. Excision de la luette : saisie avec la pince à polype, l'ex-
cision est pratiquée avec les ciseaux courbes.
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PLANCHE 24.
CATHÉTÉRISME DE L'OESOPHAGE ET DU LARYNX.
Figure 1. Cathétérisme du larynx.
La figure représente, au point de vue cadavérique, le cathétérisme
du larynx avec la sonde de Chaussier pour pratiquer la respiration
artificielle dans le cas d'asphyxie. Pour faire comprendre le trajet
de l'instrument on a enlevé sur le cadavre toute la moitié gauche de
la cavité buccale, la langue, la mâchoire inférieure et les muscles
sus-hyoïdiens, et la moitié gauche du cartilage thyroïde avec les par-
ties qui la revêtent.
a. Plan de section de la moitié droite de la langue et de la mâ-
choire inférieure.
b. Section verticale de la moitié gauche de la mâchoire au-devant
de la seconde dent grosse molaire.
c. Os hyoïde en position.
d. Épiglotte dont les attaches sont coupées à gauche.
e. Section médiane du cartilage thyroïde.
f. Section latérale et postérieure de la moitié gauche du même
cartilage.
g. Cavité du larynx dans laquelle est reçu le bec de la sonde.
h. Sonde laryngienne dont le disque garni d'une petite éponge (i)
est engagé dans l'ouverture de la glotte.
Figure 1 bis-. Sonde laryngienne de Chaussier.
Figure 2. Cathétérisme de l'œsophage.
La préparation est la même que pour l'autre figure jusqu'à l'os
hyoïde. Le cathétérisme est figuré avec la sonde préhensive de Du-
puytren (a), dont on suit le trajet ponctué au-dessous de l'os hyoïde
jusqu'à l'extrémité en argent, à bascule (b), destinée à déplacer ou à
accrocher contre la tige les corps étrangers aigus et d'un petit vo-
lume.
Figure 2 bis. Sonde préhensive de Dupuytren.
Figure 3. Cathétérisme avec la sonde œsophagienne flexible et creuse
pour opérer la déglutition artificielle dans les cas de rétrécissement
de l'œsophage.
L'instrument étant introduit dans l'œsophage par la bouche, suivant
la modification de Boyer, une sonde de Bellocq a servi à introduire, du
nez dans la bouche, un fil que l'on attache à l'extrémité libre de la
sonde œsophagienne pour la ramener par le nez. Dans le moment
choisi pour l'opération, le médius et le pouce de la main droite (a)
fixant l'extrémité de la sonde pour l'empêcher de remonter, tandis
que l'indicateur la dirige vers l'arrière bouche, le fil nasal tiré par la
main gauche (b) ramène par l'une des narines l'extrémité libre de la
sonde, qui sera fixée au dehors et ne devra plus former qu'une seule
courbe de la narine dans l'œsophage.
Figure 4. Sonde préhensive œsophagienne employée par M. Gama.
Cet instrument, imité par MM. Missoux et Blondeau des sondes
litholabes, pour la lithotritie, et modifié par M. Gama, se compose
de quatre tiges métalliques engaînées : une grosse sonde (a), dans la-
quelle se meut une tige creuse à quatre branches (b); et dans celle-ci,
une sonde plus petite (c) dans laquelle glisse un mandrin terminé en
pince (d) qui saisit le corps étranger et le ramène sous les branches
de la tige b. Deux vis de pression (e, f) fixent les tiges préhensives (b, d)
dans les sondes (a, c) où elles se meuvent.
Figure 4 bis. Extrémité de l'instrument fermée sur le corps étranger.