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Bourgery, Jean Baptiste Marc; Jacob, Nicolas Henri [Editor]
Traité complet de l'anatomie de l'homme: comprenant la médicine opératoire (Band 3, Atlas) — Paris, 1844

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https://doi.org/10.11588/diglit.14425#0112
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TOME III. PLANCHE 48.

WVIOMII MICROSCOPIQUE.

NERF TRIJUMEAU

FIGURES 1 ET 2. — PORTION CRANIENNE GANGLIONAIRE DU TRIJUMEAU DANS LA FOSSE SPHÉNO-TEMPORALE.

(Grossissement fie six diamètres. —En surface, 36 fois.)

FIGURE 5. — PORTION GANGLIONAIRE DU NERF LINGUAL ET NERF HYPOGLOSSE EN REGARD DU GANGLION

SOUS-MAXILLAIRE.
(Grossissement de quatre diamètres. —■ 16 fois.)

Ces figures sont faites d'après les dessins originaux d'un Mémoire lu à l'Académie des sciences.

Avertissement. L'objet essentiel de ces trois figures, grossies, est de montrer la structure ganglionaire du nerf trijumeau sur certains points, et les nerfs
soit gris, soit mixtes qui en naissent. Pour les figures 1 et 2, représentant le trijumeau (plans supérieur et inférieur) dans la fosse sphéno-temporale, on sait
déjà, d'après M. Magendie, que ce nerf est renfermé dans une cavité fibreuse de la dure-mère, où il baigne dans le liquide cérébro-spinal qui y pénètre. Mais
en outre, d'après nos recberches, le tronc lui-même avant le renflement dit le ganglion de Gusser où il se termine, et la portion crânienne des trois grosses
branches qui naissent de ce ganglion, apparaissent ici formés de la fasciculation de filets b\ancs anastomosés, interceptant des espaces remplis d'une matière
gélatinifonne de couleur fauve ou brunâtre, d'où procèdent des nerfs mous de même couleur, appelés nerfs gris, qui se rendent dans diverses directions.
Un autre détail que les dessins ne pouvaient rendre sans confusion, c'est que le nerf lui-même est environné par une couche légère de cette matière d'où
procèdent des nervules superficiels. La môme structure, comme on le voit sur les figures, est partagée par la portion des nerfs moteurs oculaires, contiguë
à la branche ophthalmique du trijumeau, le long du sinus caverneux. Nous allons pouvoir suivre, sur les dessins, quelques-uns de ces nerfs gris qui con-
courent à former les plexus médians (Voy. pl. 90 et 91) ou se rendent aux membranes encéphaliques; mais nous savons déjà qu'il y en a beaucoup d'autres
nés des divers écartemens des filets et dont la destination nous est inconnue. Ce travail, tout nouveau, n'est donc encore qu'un début dans un sujet de
recherches très étendues. — La ligure 3 montre, pour le renflement du nerf lingual, cette même disposition d'une sorte de cage formée par des filets blancs,
avec une matière gélatiniforme interposée, source elle-même de filets gris.

FIGURES 1 ET 2.

Figure i. — Nerf~trijumeau vu en situation naturelle, par son plan supérieur, dans la fosse sphéno-temporale.

Figure 2. — Nerf trijumeau vu par son plan inférieur. Pour le montrer dans cette situation, il a été soigneusement détaché en dessous et ren-
versé en entier sur les orifices de passage de ses trois branches en dirigeant son tronc obliquement en avant et en dehors dans la fosse sphéno-temporale,
vers l'extrémité de la petite aile du sphénoïde.

Les lettres ont la même signification dans les figures 1 et 2.

A. Tronc du trijumeau. Sur la figure 1 il est représenté dans sa gouttière e,fig. 1. Plexus carotidien supérieur formé parle faisceau supérieur du grand

fibreuse, sur la face supérieure du rocher. sympathique, auquel s'adjoignent les filets gris émanés de la 6e paire (f), de

De B. en C. Renflement incurvé appelé le ganglion de Gasser. On voit que la 3' paire <g), et de la 4e (h). Les filets de ce plexus sont peut-être en moyenne

la portion, la plus dense et assez resserrée, qui renferme de la substance grise, un peu petits pour le grossissement, tandis qu'ils sont un peu gros sur

n'est bien évidente que par son bord postérieur et supérieur où elle forme la fig. 1 de la pl. 91.

un bourrelet en saillie autour du tronc du nerf qui s'y adjoint. Par le bord i, fig- 2. Plexus carotidien inférieur formé par la jonction du faisceau infé-

opposé elle se confond avec les origines des filets des trois grosses branches rieur du grand sympathique (a, 1 j), avec les lilels émanés du pelil ganglion

qui naissent du ganglion. carotidien (I), de la 4<- paire (m), de la (>' (n) et de la branche ophthalmique de

1!, 1). Branche supérieure ou nerf ophthalmique de Willis. la 5<', et continu au-delà sur l'artère (k). Il est évident que, sur ce sujet, le

E. Branche moyen ne ou nerf maxillaire supérieur. Entre ces deux premières plexus inférieur carotidien était relativement beaucoup plus fort que le supé-
branches, on voit, sur la figure 1, une couche de la matière gélatinifonne rieur (e) fig. 1. C'est de la jonction des deux, en dedans de l'artère, que sont
dans laquelle se rendent des filets du ganglion de Gasser et du nerf maxil- formés des deux côtés, les plexus piluitaires (Voy. pl. 91).

laire supérieur. o. Filets de liaison de la petite portion du trijumeau avec le ganglion de

F. Branche inférieure ou nerf maxillaire inférieur. C'est celle où le ganglion Gasser.— (p) Filets de liaison du même nerf avec le maxillaire supérieur. Le
de Gasser est le moins apparent, les filets, quoique d'apparence ganglio- pareil fait est encore répété au-dessous, d'où il parait évident que sous le
naire encore plus prononcée que pour les deux antres, y faisant assez bien microscope, la petite portion n'est pas, comme on le dit, indépendante du
suite à ceux du tronc primitif. En dehors on a laissé un prolongement de la reste du nerf trijumeau.

matière gélatinifonne. q, r, s, fig. 1. l'lexusde nervules émanés du nerf maxillaire supérieur et qui

G. Nerfmoteur oculaire externe (6e paire) en regard du sinus caverneux. se rendent dans la dure-mère.— t. Semblable plexus émané du tronc du triju-
— H. Fragment du nerf moteur oculaire commun (3e paire). — I. Fragment du meau. — Ces nervules, qui sont blancs à leur origine, s'épanouissent immé-
nerfmoteur oculaire interne {A' paire)— Ces deux derniers, sur la figure i, dialement en plexus de filets gris.

sont renversés en dedans pour démasquer au-dessous d'eux l'artère carotide

et son plexus. FIGURE 3.

K. Extrémité supérieure du cordon carotidien du grand sympathique arri-
vant pour s'y diviser en trois faisceaux, sur le nerf de la -sixième paire A. Nerflingual avant sa dissémination en filets.

(Voy. pl. 91). La division est iei un peu différente, maison a dû la dessiner R- Portion du lingual qui prend l'aspect ganglionaire, étant formée de

telle qu'elle était sur la nature. filets blancs, fréquemment anastomosés avec des écartemens remplis par la

L. Fragment de V artère carotide- Sur la figures il est renversé en haut matière intérieure gélaliniforine.

pour montrer sa face inférieure avec le plexus qui la recouvre. C. Petit nexus ganglionaire d'où procèdent des nerfs gingivaux.

M. Fig. 2. Petite portion du trijumeau, qui accompagne la branche ma- a. Grand rameau gingival.—b, c. Epanouissemens de filets.—d, d, d. Filets

xillaire inférieure. qui s'enfoncent dans le muscle génio-glosse.

a. Fig. 2. Origine du faisceau supérieur du grand sympathique, qui con- D. Nerf hypoglosse. Sur la figure on a diminué de moitié l'écartement de ce
tourne la sixième paire pour se porter sur la face opposée de l'artère (Voyez nerf et du lingual en laissant la pièce s'affaisser sur elle-même 11 est en-
pi. 91 )• tendu que ce parti pris n'avait pour objet que de rétrécir le dessin pour le

a, 1. Fig. 2. Faisceau inférieur du grand sympathique qui concourt à for- faire tenir sur la planche,

mer le plexus carotidien inférieur. e. Arcade d'anastomose des lilels des deux nerfs lingual et hypoglosse.

Entre les deux précédens se voit l'origine du faisceau propre carotidien. f. Dispersion des rameaux de l'hypoglosse plongeant dans le muscle génio-

De b. en b. Fig. 2. Nerfs gris, nés du tronc du trijumeau , au-dessus du glosse.

ganglion de Gasser, et qui vont rejoindre l'extrémité du grand sympathique. E. Ganglion sous-maxillaire auquel on voit se rendre la corde du tym-

c. Fig. 2. Nerfs gris, nés de l'origine du nerf maxillaire supérieur et qui pan et des filets mixtes du lingual et d'où émargent en rayonnant de nom-
rejoignent l'extrémité du grand sympathique.—Auprès, plusieurs autres Dreux filets dans un noyau conservé de la glande sous-maxillaire.

filets procèdent de la branche ophthalmique du trijumeau. F, G- Portion des muscles stylo-glosse et stylo-pharyngien.

d. Fig. 2. Plexus de nerfs gris sur un lambeau conservé de la dure-mère. H. Portion du muscle génio-glose où pénètrentles filets du nerf hypoglosse
Il a une double origine : de la trifurcation du grand sympathique et d'un et quelques-uns de ceux du lingual.

petit ganglion de Tarière carotide (I). Ce réseau nerveux gagne avec la dure- 1, K. Muscle hyo-glosse dans ses deux faisceaux le baso-glosse et le kérato-

mùre le plexus médian sus-sphénoïdal (Voyez pl. 91). glosse. On y voit pénétrer un grand nombre de lilels du nerf hypoglosse.
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