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https://doi.org/10.11588/diglit.4187#0016
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8 U. BOURIANT, G. LEGRAIN ET G. JÉQUIER.
sous les bandelettes son aspect particulier, ces grosses cuisses et ces seins sail-
lants, que les artistes égyptiens n'attribuèrent jamais à aucun autre de leurs
souverains. Sa tête, coiffée du claft, porte l'urœus royal, et son menton est orné de
la barbe postiche. Le [ et le
j\ , ou (une fois seulement)
les -¥- sont dans ses mains
croisées sur la poitrine.
Le texte vertical, allant
de l'épigastre jusqu'aux
pieds, est ainsi conçu dans
sa plus grande extension :
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\1 0 JT*y---kJ{ r
Fig. a.
Phot, Legrain.
c'est-à-dire le protocole
royal pur et simple.
Nous ne trouvons donc
aucune des formules funé-
raires qu'on est accoutumé
de rencontrer sur les autres oushabtiou. Nous avons examiné les statuettes royales
du même genre conservées au Musée du Caire, et toutes ont le II T |i| ^* ( N. J
comme formule initiale ou portent le chapitre VI du Livre des Morts(1). Khouniatonou
semble avoir rejeté entièrement ces textes mortuaires. Les monuments funéraires,
statuettes ou scarabées invoquant Atonou sont excessivement rares. M. Wiedemann
a publié la seule statuette funéraire avec inscription que nous connaissions
encore de cette époque :
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<2 1111 \ A*wvw\
oo;
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«ri -
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(2)
(1) Les statuettes funéraires de Thoutmosis IV, découvertes depuis que ces lignes ont été écrites,
présentent la même particularité que celles de Khouniatonou. Celles d'Aménôthès III sont, par
contre, couvertes des textes ordinaires. Plus tard les statuettes funéraires de Kliamoïs (au Musée du
Louvre) présenteront la même particularité que celles de Thoutmosis IV et de Khouniatonou.
(2) On a Monument of the time of king Khu-n-aten, dans les Proceedings, t. VII, p. 200-2o3.
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8 U. BOURIANT, G. LEGRAIN ET G. JÉQUIER.
sous les bandelettes son aspect particulier, ces grosses cuisses et ces seins sail-
lants, que les artistes égyptiens n'attribuèrent jamais à aucun autre de leurs
souverains. Sa tête, coiffée du claft, porte l'urœus royal, et son menton est orné de
la barbe postiche. Le [ et le
j\ , ou (une fois seulement)
les -¥- sont dans ses mains
croisées sur la poitrine.
Le texte vertical, allant
de l'épigastre jusqu'aux
pieds, est ainsi conçu dans
sa plus grande extension :
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Phot, Legrain.
c'est-à-dire le protocole
royal pur et simple.
Nous ne trouvons donc
aucune des formules funé-
raires qu'on est accoutumé
de rencontrer sur les autres oushabtiou. Nous avons examiné les statuettes royales
du même genre conservées au Musée du Caire, et toutes ont le II T |i| ^* ( N. J
comme formule initiale ou portent le chapitre VI du Livre des Morts(1). Khouniatonou
semble avoir rejeté entièrement ces textes mortuaires. Les monuments funéraires,
statuettes ou scarabées invoquant Atonou sont excessivement rares. M. Wiedemann
a publié la seule statuette funéraire avec inscription que nous connaissions
encore de cette époque :
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(1) Les statuettes funéraires de Thoutmosis IV, découvertes depuis que ces lignes ont été écrites,
présentent la même particularité que celles de Khouniatonou. Celles d'Aménôthès III sont, par
contre, couvertes des textes ordinaires. Plus tard les statuettes funéraires de Kliamoïs (au Musée du
Louvre) présenteront la même particularité que celles de Thoutmosis IV et de Khouniatonou.
(2) On a Monument of the time of king Khu-n-aten, dans les Proceedings, t. VII, p. 200-2o3.