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https://doi.org/10.11588/diglit.4187#0133
LES TOMBES DE KHOUITATONOU.
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d'un seul coté par le grand et beau bas-relief que reproduit notre planche LXV(1).
Khouniatonou et Nofrititi sont debout, s'appuyant sur le coussin à carreaux
qui recouvre la balustrade du pavillon royal du haut duquel ils distribuaient
des cadeaux, à leurs fidèles.
Des peuples étrangers, des nègres, des Routenou et des Tamahou sont repré-
sentés, liés au signe « sur le panneau d'avant^. Ce pavillon royal est souvent
représenté dans les tombeaux de Khouïtatonou : limage que nous trouvons dans
Kg. â7.
la tombe de Parannofir est, avec celle d'Aï, une des meilleures et des plus com-
plètes que nous connaissons.
La décoration en est fort riche et d'un goût très sûr.
Le disque solaire répand ses rayons au-dessus du couple royal. Jadis ce groupe
pouvait être cité comme un des chefs-d'œuvre de l'art atonien, tant par la per-
fection du dessin que par la richesse des tons qui rehaussaient ce bas-relief. Il
n'en reste presque rien, aujourd'hui : les figures sont mutilées et quand on entre
dans le tombeau, encore tout ébloui par l'éclat du soleil et la réverbération du
désert, on ne voit qu'une masse noirâtre. Puis peu à peu, les figures se distin-
guent, les tons paraissent comme émergeant d'une couche d'ombre, les linéaments
des visages se complètent et pour peu qu'on observe encore plus longtemps, les
outrages du temps et des hommes s'oublient et nous avons la sensation d'un des
plus beaux et des plus complets bas-reliefs de la nécropole.
(1' Cf. Lepsius, Denkmœler, III, p. 108-109.
(2' Cf. Nestor L'Hôte, Lettres, p. 70.
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d'un seul coté par le grand et beau bas-relief que reproduit notre planche LXV(1).
Khouniatonou et Nofrititi sont debout, s'appuyant sur le coussin à carreaux
qui recouvre la balustrade du pavillon royal du haut duquel ils distribuaient
des cadeaux, à leurs fidèles.
Des peuples étrangers, des nègres, des Routenou et des Tamahou sont repré-
sentés, liés au signe « sur le panneau d'avant^. Ce pavillon royal est souvent
représenté dans les tombeaux de Khouïtatonou : limage que nous trouvons dans
Kg. â7.
la tombe de Parannofir est, avec celle d'Aï, une des meilleures et des plus com-
plètes que nous connaissons.
La décoration en est fort riche et d'un goût très sûr.
Le disque solaire répand ses rayons au-dessus du couple royal. Jadis ce groupe
pouvait être cité comme un des chefs-d'œuvre de l'art atonien, tant par la per-
fection du dessin que par la richesse des tons qui rehaussaient ce bas-relief. Il
n'en reste presque rien, aujourd'hui : les figures sont mutilées et quand on entre
dans le tombeau, encore tout ébloui par l'éclat du soleil et la réverbération du
désert, on ne voit qu'une masse noirâtre. Puis peu à peu, les figures se distin-
guent, les tons paraissent comme émergeant d'une couche d'ombre, les linéaments
des visages se complètent et pour peu qu'on observe encore plus longtemps, les
outrages du temps et des hommes s'oublient et nous avons la sensation d'un des
plus beaux et des plus complets bas-reliefs de la nécropole.
(1' Cf. Lepsius, Denkmœler, III, p. 108-109.
(2' Cf. Nestor L'Hôte, Lettres, p. 70.