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https://doi.org/10.11588/diglit.4187#0135
LES TOMBES DE KHOUITATONOU.
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jusque chez le roi, en franchissant la porte du palais, ce qui n'arrive pas d'ha-
bitude. Mais la bienveillance du roi ne s'en tient pas aus. colliers d'or envers Paran-
nofîr. C'est pour lui encore que sont ces colliers pectoraux, ces sacs pleins de
choses précieuses qu'un scribe enregistre et ces grandes jarres qui sont comptées
puis emportées au dehors.
Tel qu'il était, lorsque l'artiste acheva son œuvre, ce bas-relief pouvait compter
parmi les plus belles conceptions de l'art atonien. Il convient d'en louer la belle
ordonnance, la bonne composition, la vivacité du dessin et l'harmonie des tons.
Malheureusement, il est demeuré bien peu de chose de l'œuvre de l'artiste qui
déploya là tout son talent; et c'est grand pitié de penser que l'outrage le plus
grand qui lui ait été fait soit de date si récente et que nous avions aujourd hui
devant nos yeux un bas-relief moins bien conservé qu'à l'époque où Nestor L'Hôte
et Lepsius le copiaient.
Le reste du tombeau n'a pas été achevé. Dans la paroi nord-ouest (B-B du
plan) s'ouvrent deux chambres se commandant et inachevées. Sur la paroi nord
(G du plan) se voient encore des ébauches de figures et des fragments de textes
qui sont très effacés.
Enfin, sur la paroi sud-est, des traits à l'encre indiquent une porte qui ne fut
jamais terminée.