en Egypte / Syrie, &c> 57
Par m y les autres fingularitez qu'on trouve
mu Caire y on voit dans les rues une grande
quantité de Singes qui sont instruits à faire
plusieurs tours -, ils y sont apportez par les
Mores 3 qui viennent avec les Caravanes de
la Mecque , 6c qui gagnent leur vie en diver-
tiisant les Pèlerins. Comme les Mores sont
naturellement de grands bouffons} ôc qu'en
cela leur naturel ne s'accorde pas mal avec
l'instincl; des Singes cela donne biendupas-
se-tems aux Voyageurs. Ces Mores apportent
aussi des Perroquets. J'eussebien souhaité d'en
avoir quelques-uns j mais on enavoit appor-
té si peu cette année, qu'on n'en pouvoit point
trouver pour de l'argent : dans un autre tems
on les a à fort bon marché.
Mais pour revenir aux Singes comme c'efl: Pl^fite
r • r \ • ? r r . avanture
un lujet tort propre a raire rire j 111 on en rait entre un
par tout des contes , on peut dire que c'ess: Smge&un
1 . . 1 . r. 1 1 1 r 1 • 1 Faucon.
principalement îcy. Si la choie en valoit la
peine, on pourroit en rapporter quelques-uns
de mille qui s'y font \ mais je me contenteray
d'insérer icy une avanture qui est tout-à-fait
plaisante. Un jour que nous étions à table
chez le Consul Torelli > on vint à parler de
Taddreffe des Singes & des Faucons. Surquoy
le Truchement prit la parole & dit, qu'il con-
noissoit un Arabe qui avoit un Singe qui n'a-
yoit passon pareilpour l'habileté. Ce Singe.,
Tom. IL H lors-
Par m y les autres fingularitez qu'on trouve
mu Caire y on voit dans les rues une grande
quantité de Singes qui sont instruits à faire
plusieurs tours -, ils y sont apportez par les
Mores 3 qui viennent avec les Caravanes de
la Mecque , 6c qui gagnent leur vie en diver-
tiisant les Pèlerins. Comme les Mores sont
naturellement de grands bouffons} ôc qu'en
cela leur naturel ne s'accorde pas mal avec
l'instincl; des Singes cela donne biendupas-
se-tems aux Voyageurs. Ces Mores apportent
aussi des Perroquets. J'eussebien souhaité d'en
avoir quelques-uns j mais on enavoit appor-
té si peu cette année, qu'on n'en pouvoit point
trouver pour de l'argent : dans un autre tems
on les a à fort bon marché.
Mais pour revenir aux Singes comme c'efl: Pl^fite
r • r \ • ? r r . avanture
un lujet tort propre a raire rire j 111 on en rait entre un
par tout des contes , on peut dire que c'ess: Smge&un
1 . . 1 . r. 1 1 1 r 1 • 1 Faucon.
principalement îcy. Si la choie en valoit la
peine, on pourroit en rapporter quelques-uns
de mille qui s'y font \ mais je me contenteray
d'insérer icy une avanture qui est tout-à-fait
plaisante. Un jour que nous étions à table
chez le Consul Torelli > on vint à parler de
Taddreffe des Singes & des Faucons. Surquoy
le Truchement prit la parole & dit, qu'il con-
noissoit un Arabe qui avoit un Singe qui n'a-
yoit passon pareilpour l'habileté. Ce Singe.,
Tom. IL H lors-