ên Egypte > Syrie 3 ~j
dance du sable, comme depuis il s'en est en-
core bouche d'autres , puis qu'aujourd'huy il
n'y en a que deux ou trois tout au plus, au-
tant que je l'ay pu remarquer, après m'etre
transporté exprès sur les lieux. Ces bras du
Nil portent d'à (sez gros vaisseaux. Geluy qui
m'a paru le plus grand est auprès de Rozette ,
l'autre est auprès de Damie ne > &c c'est par
où j'entray dans l'Egypte. Les autres sont pe-
tits de sans profondeur, tellement qu'ils ne
doivent passer tout au plus que pour de petits
ruisseaux.
Il est yray que cette sour ce du Nil est con-
testee par d'autres , qui la rejettent , comme
n'ayant aucune vray-semblance y à ce qu'ils
croyent \ 8c ils supposent au contraire qu'il
faut attribuer l'origine de ce Fleuve aux
pluyes qui tombent en abondance dans l'E-
thiopie, Elles commencent environ vers Pâ-
ques & continuent avec violence près de cinq
mois ; mais , sans faire tort à leur sentiment>
on auroit plus de sujet d'en conclure,avec tou-
te la vray - semblance qu'on peut souhaiter
dans ces sortes de choies , que l'accroiiîe-
ment de cette rivière doit être attribué aces
grandes pluyes d'Ethiopie, que d'assurer que
sa source ne vient pas de plus loin. En effet,
cet accroillement commence bienplûtôt dans
l'Ethiopie que dans l'Egypte , où on l'apper-
dance du sable, comme depuis il s'en est en-
core bouche d'autres , puis qu'aujourd'huy il
n'y en a que deux ou trois tout au plus, au-
tant que je l'ay pu remarquer, après m'etre
transporté exprès sur les lieux. Ces bras du
Nil portent d'à (sez gros vaisseaux. Geluy qui
m'a paru le plus grand est auprès de Rozette ,
l'autre est auprès de Damie ne > &c c'est par
où j'entray dans l'Egypte. Les autres sont pe-
tits de sans profondeur, tellement qu'ils ne
doivent passer tout au plus que pour de petits
ruisseaux.
Il est yray que cette sour ce du Nil est con-
testee par d'autres , qui la rejettent , comme
n'ayant aucune vray-semblance y à ce qu'ils
croyent \ 8c ils supposent au contraire qu'il
faut attribuer l'origine de ce Fleuve aux
pluyes qui tombent en abondance dans l'E-
thiopie, Elles commencent environ vers Pâ-
ques & continuent avec violence près de cinq
mois ; mais , sans faire tort à leur sentiment>
on auroit plus de sujet d'en conclure,avec tou-
te la vray - semblance qu'on peut souhaiter
dans ces sortes de choies , que l'accroiiîe-
ment de cette rivière doit être attribué aces
grandes pluyes d'Ethiopie, que d'assurer que
sa source ne vient pas de plus loin. En effet,
cet accroillement commence bienplûtôt dans
l'Ethiopie que dans l'Egypte , où on l'apper-