ïn Egypte, 'Syrie; &t. 371
fort connu parmy les Francs , s'étoit arrêté
dans cet endroit avec une partie de Ton mon-
de. Ils furent donc d'avis de ne palier pas plus
avant, mais de demeurer où ils étoient , & de
voir ce qui en arrivcroit. Le Prince Milheym,
qui jugeoit bien qu'il ne pour roi t pas les in-
lulter ouvertement,crut qu'il réùssiroit mieux
en niant de fine (le. Dans ce de lie in il envoya
à ces Seigneurs Anglais, comme par une ei-
pece d'Ambassade, quatre personnes accom-
pagnées de plusieurs (erviteurs. Ils portoient
avec eux quelques p relents, <k avoient ordre
de saire civilité à ces Meilleurs, de la part de
leur Chef, & de leur osfrir les services, ajou-
tant qu'ils pouvoient aller visiter librement
&c sans rien craindre, tout ce qu'ils auroient
envie de voir. L'Ambailade fut reçue civile-
ment & renvoyée avec bien des remerci-
aient s. Et même ces Anglais, pour rendre la
pareille au Prince Arabe , jugèrent à propos
de députer vers lui deux des principaux de leur
compagnie. Ces deux furent le Sieur Timothée
Je la Noy & Georges Mkkj>lfy qui depuis fut fait
C on lui de la Nation à Alep , fonction dans la-
quelle il cil mort. Ces deux Envoyez , accom-
pagnez de quelques serviteurs, se rendirent à
la Tente de Milheym, qui les reçût d'une ma-
nière fort honnête , oc en apparence pleine de
cordialité & d'asfection. Mais après qu'ils eu-
A a a ij rent
fort connu parmy les Francs , s'étoit arrêté
dans cet endroit avec une partie de Ton mon-
de. Ils furent donc d'avis de ne palier pas plus
avant, mais de demeurer où ils étoient , & de
voir ce qui en arrivcroit. Le Prince Milheym,
qui jugeoit bien qu'il ne pour roi t pas les in-
lulter ouvertement,crut qu'il réùssiroit mieux
en niant de fine (le. Dans ce de lie in il envoya
à ces Seigneurs Anglais, comme par une ei-
pece d'Ambassade, quatre personnes accom-
pagnées de plusieurs (erviteurs. Ils portoient
avec eux quelques p relents, <k avoient ordre
de saire civilité à ces Meilleurs, de la part de
leur Chef, & de leur osfrir les services, ajou-
tant qu'ils pouvoient aller visiter librement
&c sans rien craindre, tout ce qu'ils auroient
envie de voir. L'Ambailade fut reçue civile-
ment & renvoyée avec bien des remerci-
aient s. Et même ces Anglais, pour rendre la
pareille au Prince Arabe , jugèrent à propos
de députer vers lui deux des principaux de leur
compagnie. Ces deux furent le Sieur Timothée
Je la Noy & Georges Mkkj>lfy qui depuis fut fait
C on lui de la Nation à Alep , fonction dans la-
quelle il cil mort. Ces deux Envoyez , accom-
pagnez de quelques serviteurs, se rendirent à
la Tente de Milheym, qui les reçût d'une ma-
nière fort honnête , oc en apparence pleine de
cordialité & d'asfection. Mais après qu'ils eu-
A a a ij rent