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Société de l'Histoire de l'Art Français [Hrsg.]
Bulletin de la Société de l'Histoire de l'Art Français — 2.1876

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Avril
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Assemblée générale des membres fondateurs, du Vendredi 25 Février 1876
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https://doi.org/10.11588/diglit.26386#0022
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finiront, je crois, de compléter et même de rectifier sur certains points
l’article si considérable que M. Lance leur avait consacré dans son Diction-
naire des Architectes Français. Je n’entrerai pas dans le détail des pièces
que M. Eugène Müntz a recueillies pour vous dans les Archives de Rome
et de Florence à cause de leur nombre et de leur variété. Pour la partie
moderne, je signalerai en particulier l’ensemble des pièces que vous y trou-
verez sur Sigalon. Vous le voyez, le volume de 1876 ne le cède pas en intérêt
à ses aînés. Il a même peut-être la qualité d’être plus varié comme sujets,
comme source d’origines et aussi comme annotateurs.

Il peut paraître prématuré de vous entretenir dès à présent du volume de
1877; ce sera le cinquième volume de Documents. Comme les anciennes
Archives ont une table à leur sixième volume, il a paru à votre Comité,
pour ne pas vous faire attendre trop longtemps et aussi pour ne pas avoir
une table longue qui, si elle arrivait à former un volume, serait à ce moment
une gêne pour les finances de la Société et une interruption dans la publi-
cation de ces documents qui, au lieu de nous manquer, deviennent au con-
traire de plus en plus abondants, il a paru, dis-je, à votre Comité qu’il sera
bon de la publier en 1877 dans le volume du cinquième exercice. Cette
table comprendra, non seulement les cinq volumes des Nouvelles Archives,
mais les deux volumes de la seconde série des premières Archives, et aussi
tout ce qui sera publié à ce moment du Bulletin. De cette façon les recherches
seront aussi faciles dans les nouveaux volumes que dans les anciens, et vous
n’apprendrez peut-être pas sans intérêt la décision de votre Comité. 11 est bon
de s’occuper du présent; mais il est bon aussi de songer de l’avenir.

J’ai nommé le Bulletin. Son existence est désormais assurée, et son utilité,
à la fois pour vous tenir au courant de l’état des travaux de la Société et
aussi pour ce qu’il contient, si on ne peut pas dire de nouvelles, mais de
notes et de communications qui n’auraient pas place dans nos volumes, est
aujourd’hui tout-à-fait reconnue. J’ajouterai même qu’on le trouve trop court
et on lui reproche de ne paraître que tous les trois mois. Ces remarques
sont à coup sûr fort honorables pour lui, mais, permettez-moi de vous faire
observer que plus d’étendue et une périodicité beaucoup plus fréquente
seraient une grosse question. Si nous arrivons à publier à aussi peu de frais
que possible les volumes de Documents, c’est qu’ils sont arrêtés d’avance et
donnés complets à l’imprimerie. Tout ce qui participe à la nature du journal
ou de la revue par la condition de numéro, est toujours plus cher; vous le
verrez tout à l’heure dans le rapport de votre trésorier, et il est impossible
qu’il en soit autrement. Augmenter le nombre des feuilles de votre Bulletin
serait donc périlleux pour votre budget, et d’un autre côté la publication à
des intervalles rapprochés, comme celle d’un mois par exemple, demanderait
qu’une personne spéciale pût y consacrer tout son temps et s’en occuper
uniquement. Il est donc bien difficile de satisfaire à ces désirs, si légitimes
qu’ils soient. Il pourrait y avoir un moyen de leur donner une satisfaction
partielle. Ce serait, en conservant le nombre des feuilles pour l’année, ou
en l’augmentant’à peine, de façon à ne pas trop demander à vos finances, car le
développement du Bulletin ne pourrait que se traduire par une diminution
des ressources nécessaires aux volumes, de le faire paraître tous les deux
mois, et nous serions, Messieurs, très-heureux d’avoir votre avis sur ce point
qui n’est pas sans importance.
 
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