DOI Heft:
Avril
DOI Artikel:Assemblée générale des membres fondateurs du Mardi 30 Avril 1878
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.26387#0029
— i97 —
lors de sa fondation n’auront pas épuisé les économies que nous sommes
parvenus à réaliser.
Il se peut qu’un jour la proposition d’une publication importante, celle
des lettres du Poussin, par exemple, ou les dépenses des ducs de Bourgogne
sous le rapport de l’art au xive siècle, soit faite à votre Comité, et il y a grand
intérêt à conserver une somme toujours disponible qui permette de faire
face à cette dépense imprévue sans interrompi’e l’impression des Procès-
verbaux de l’ancienne Académie.
La Société a vendu, dans le cours de l’année, quatre exemplaires de la
2e série des anciennes Archives publiées par M. Tross. Il restait onze exem-
plaires il y a un an. Nous n’en avons plus que sept aujourd’hui. Avis aux
retardataires qui ont attendu jusqu’à ce jour pour compléter leur collection.
Quand ces deux volumes seront épuisés chez nous, il deviendra difficile de
les trouver en librairie, puisqu’il ne reste pas en tout cent exemplaires de
l’édition entière, presque tous ayant été détruits par l’humidité ou d’autres
accidents chez l’éditeur.
Je ne m’étendrai pas davantage sur la question financière, la seule qui
rentre dans mes attributions. Je pense en avoir dit assez pour prouver que
notre Société, si elle est une personne modeste, discrète, évitant, peut-être
jusqu’à l’excès, le tapage et la réclame, possède des qualités d’ordre, d’éco-
nomie, de prudence qui assurent pour longtemps son existence. Il serait bon
sans doute que le nombre de nos souscripteurs s’étendît, que nos ressources
augmentassent, et que nous pussions étendre le cercle de nos publications et
de notre influence. En attendant, nous nous efforcerons, tant que vous nous
continuerez votre confiance, de la justifier en ne compromettant pas les
résultats acquis dans des entreprises aléatoires, en poursuivant l’œuvre com-
mencée, avec la conscience que nous accomplissons une œuvre vraiment
utile, vraiment patriotique.
Il me reste à vous soumettre l’état des recettes et des dépenses de l’exer-
cice 1877 en vous demandant de vouloir bien approuver les comptes que
nous avons l’honneur de vous présenter :
RECETTES.
Reliquat du compte de 1876. 3042 fr. o5
Payement de 17 cotisations arriérées. ....... 340
Vente de 1 2 volumes des années précédentes à de nou-
veaux membres. 240
14g cotisations de 1877. 2980
Souscription ministérielle. 800
Vente de 4 Félibien et de 4 Procès-verbaux. 60 60
Vente de 4 vol. des Nouvelles Archives à divers. ... 80
Vente de 4 exemplaires de la 2e série des anciennes
Archives (collect. Tross). 60
Total. 7602 fr. 65
DÉPENSES.
Impression du Ier vol. des Procès-verbaux (solde de
1998 fr.). 998 fr.
Impression du 2' vol. des Procès-verbaux. 1841
lors de sa fondation n’auront pas épuisé les économies que nous sommes
parvenus à réaliser.
Il se peut qu’un jour la proposition d’une publication importante, celle
des lettres du Poussin, par exemple, ou les dépenses des ducs de Bourgogne
sous le rapport de l’art au xive siècle, soit faite à votre Comité, et il y a grand
intérêt à conserver une somme toujours disponible qui permette de faire
face à cette dépense imprévue sans interrompi’e l’impression des Procès-
verbaux de l’ancienne Académie.
La Société a vendu, dans le cours de l’année, quatre exemplaires de la
2e série des anciennes Archives publiées par M. Tross. Il restait onze exem-
plaires il y a un an. Nous n’en avons plus que sept aujourd’hui. Avis aux
retardataires qui ont attendu jusqu’à ce jour pour compléter leur collection.
Quand ces deux volumes seront épuisés chez nous, il deviendra difficile de
les trouver en librairie, puisqu’il ne reste pas en tout cent exemplaires de
l’édition entière, presque tous ayant été détruits par l’humidité ou d’autres
accidents chez l’éditeur.
Je ne m’étendrai pas davantage sur la question financière, la seule qui
rentre dans mes attributions. Je pense en avoir dit assez pour prouver que
notre Société, si elle est une personne modeste, discrète, évitant, peut-être
jusqu’à l’excès, le tapage et la réclame, possède des qualités d’ordre, d’éco-
nomie, de prudence qui assurent pour longtemps son existence. Il serait bon
sans doute que le nombre de nos souscripteurs s’étendît, que nos ressources
augmentassent, et que nous pussions étendre le cercle de nos publications et
de notre influence. En attendant, nous nous efforcerons, tant que vous nous
continuerez votre confiance, de la justifier en ne compromettant pas les
résultats acquis dans des entreprises aléatoires, en poursuivant l’œuvre com-
mencée, avec la conscience que nous accomplissons une œuvre vraiment
utile, vraiment patriotique.
Il me reste à vous soumettre l’état des recettes et des dépenses de l’exer-
cice 1877 en vous demandant de vouloir bien approuver les comptes que
nous avons l’honneur de vous présenter :
RECETTES.
Reliquat du compte de 1876. 3042 fr. o5
Payement de 17 cotisations arriérées. ....... 340
Vente de 1 2 volumes des années précédentes à de nou-
veaux membres. 240
14g cotisations de 1877. 2980
Souscription ministérielle. 800
Vente de 4 Félibien et de 4 Procès-verbaux. 60 60
Vente de 4 vol. des Nouvelles Archives à divers. ... 80
Vente de 4 exemplaires de la 2e série des anciennes
Archives (collect. Tross). 60
Total. 7602 fr. 65
DÉPENSES.
Impression du Ier vol. des Procès-verbaux (solde de
1998 fr.). 998 fr.
Impression du 2' vol. des Procès-verbaux. 1841