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Dimier, Louis: La perspective des peintres et les amusements d'optique dans l'ancienne école de peinture
DOI Artikel:Alazard, Jean: Sur quelques copies d'objets d'art des collections florentines envoyées à Versailles de 1684 à 1687
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.19275#0028
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lations de peintres, de profonds calculs de mathémati-
ciens gouvernent toute la matière que vous venez d’en-
tendre. Elle ne pouvait se traiter sans descendre jusque-là.
Cela fait un long sujet. Aussi ne l’ai-je qu’ébauché, dans
l’espoir que quelqu’un, menant de plus près l’enquête, le
traite un jour à fond et le mette dans tout son lustre.
Sur quelques copies d’objets d’art
DES COLLECTIONS FLORENTINES ENVOYÉES A VERSAILLES
DE 1684 A 1687.
(Communication de M. Jean Alaqard.)
Le fonds Strozzi-Uguccioni des Archives nationales de
Florence contient, au dossier no 23o, des lettres échangées
entre l’abbé Luigi Strozzi, résident de France en Toscane,
et le directeur de l’Académie de France à Rome, La Teu-
lière; et cette correspondance nous donne des détails in-
téressants sur les objets d’art que l’on faisait volontiers
venir de Florence à Paris1.
La Teulière devait sa situation uniquement à la protec-
tion de Louvois; c’était un « homme de lettres distingué
par un grand mérite et amateur de la peinture et de la
sculpture », disent les Mémoires inédits sur la vie et les
ouvrages des membres de VAcadémie royale de peinture et
de sculpture. Il écrivait facilement et abondamment, et la
Correspondance des directeurs de l’Académie de France à
Rome est riche de ses lettres. Il essayait de dissimuler son
incompétence de mille façons et de se faire pardonner
par une débordante activité une nomination où la faveur
avait la plus grande place.
Il fut en Italie l’agent artistique de Louvois, et il eut à
s’occuper des objets d’art florentins que l’on désirait avoir
à Versailles. Le surintendant des Bâtiments écrit, en effet, 1
1. Sur l’abbé Luigi Strozzi, cf. Jean Alazard, L'abbé Luigi
Stroqqi correspondant artistique de Maqarin, de Colbert, de
Louvois et de La Teulière. 1 vol. in-8°, 160 p. Champion édit.,
1924.
lations de peintres, de profonds calculs de mathémati-
ciens gouvernent toute la matière que vous venez d’en-
tendre. Elle ne pouvait se traiter sans descendre jusque-là.
Cela fait un long sujet. Aussi ne l’ai-je qu’ébauché, dans
l’espoir que quelqu’un, menant de plus près l’enquête, le
traite un jour à fond et le mette dans tout son lustre.
Sur quelques copies d’objets d’art
DES COLLECTIONS FLORENTINES ENVOYÉES A VERSAILLES
DE 1684 A 1687.
(Communication de M. Jean Alaqard.)
Le fonds Strozzi-Uguccioni des Archives nationales de
Florence contient, au dossier no 23o, des lettres échangées
entre l’abbé Luigi Strozzi, résident de France en Toscane,
et le directeur de l’Académie de France à Rome, La Teu-
lière; et cette correspondance nous donne des détails in-
téressants sur les objets d’art que l’on faisait volontiers
venir de Florence à Paris1.
La Teulière devait sa situation uniquement à la protec-
tion de Louvois; c’était un « homme de lettres distingué
par un grand mérite et amateur de la peinture et de la
sculpture », disent les Mémoires inédits sur la vie et les
ouvrages des membres de VAcadémie royale de peinture et
de sculpture. Il écrivait facilement et abondamment, et la
Correspondance des directeurs de l’Académie de France à
Rome est riche de ses lettres. Il essayait de dissimuler son
incompétence de mille façons et de se faire pardonner
par une débordante activité une nomination où la faveur
avait la plus grande place.
Il fut en Italie l’agent artistique de Louvois, et il eut à
s’occuper des objets d’art florentins que l’on désirait avoir
à Versailles. Le surintendant des Bâtiments écrit, en effet, 1
1. Sur l’abbé Luigi Strozzi, cf. Jean Alazard, L'abbé Luigi
Stroqqi correspondant artistique de Maqarin, de Colbert, de
Louvois et de La Teulière. 1 vol. in-8°, 160 p. Champion édit.,
1924.